Chapitre 6

- Et bientôt, je vais apprendre que vous êtes victime d'une maladie génétique rare qui provoque un dédoublement de la personnalité ? Croisa t-il des bras sur son torse en arquant un sourcil.

- Quoi ? Non pas du tout, justement, c'était pour gagner du temps. Je ne suis pas fou, je sais très bien ce que je fais !

Le centre commercial étant une des routes pour rentrer chez moi, je passai toujours par celui-ci pour rentrer chez moi en revenant du lycée.Il y avait toujours pas mal de monde à cette heure-ci, les rues principales du centre étaient bondées, et je trouvais cette ambiance plus agréable que la route déserte que je pouvais emprunter , certes un peu plus rapide, mais aussi plus « triste ».

Bref, ce soir là j'avais fini à seize heure, et j'étais en route pour rentrer quand je l'avait aperçut de dos, vêtue d'un futon gris et noir rayé et d'une veste en cuir style biker. Toujours aussi classe, comme d'habitude.

Il était entrain de marcher vers la partie gauche de la ville d'un pas pressé sûrement pour rentrer chez lui maintenant qu'il avait finit le travail, et il se trouvait que c'était aussi ma direction.Je l'avais donc suivi un bon bout de temps, ne cherchant pas du tout à savoir où il habitait, loin de là, mais juste pour rentrer chez moi, comme une personne normale qui n'espionnait et ne suivait pas du tout un simple caissier d'une supérette discount.

Mais ce n'est pas ce qu'il a voulu comprendre.

- Bon, vous allez arrêtez de me suivre ? Souffla t-il en se retournant vers moi les mains dans les poches. Je traverse, vous traversez, je m'arrête, vous vous arrêtez. Je vais finir par appeler la police. Me regarda t-il d'un regard noir au travers de ses yeux marrons perçants.

- Quoi ? Écarquillais-je les yeux, mais je ne vous suis pas ! M'exclamais-je en m'énervant. Vous n'êtes pas le centre du monde !

- Ah oui ? S'approcha t-il doucement de moi un sourire en coin.

- Oui ! Je rentrais juste chez moi. C'est à côté, fis-je en regardant le décor autour de moi plutôt que son visage qui n'avait jamais été aussi proche avant, gêné par la prestance qu'il dégageait.

Et je voyais un quartier modeste. Voire assez pauvre. Sans m'en rendre, j'étais arrivé ici, et l'endroit ne me paraissait pas vraiment rassurant.

- Ah ? Ça m'étonne. Une personne qui a autant de confiance pour soi-même et aussi peu de respect pour les autres ne peut pas habiter ce genre de quartier. Non, je vous aurai bien vu dans le quartier des bourges pas trop loin. Je me trompe ? Me demanda t-il toujours avec un sourire moqueur en penchant sa tête -adorable- sur le côté. Et puis, vous ne me paraissait que très peu rassuré, vous n'avez pas l'habitude de voir la misère, n'est ce pas ?

- Non... je... fis-je en serrant les poings en baissant la tête. Je n'ai pas l'habitude que ce soit les autres qui me méprise, et je ne comprends même pas pourquoi je laisse ce ... beau pauvre me parler ainsi alors qu'il est inférieur. Bon, je vois pas ça vous fait quoi ma façon de parler aux autres d'abord. Si je n'étais pas « violent », elles n'abandonneraient pas. Mais je suppose que vous ne connaissez pas ça, vous. Lui rendis-je un petit sourire qui se voulait confiant.- Autrement dit : excusez moi d'être un connard, mais j'ai pas le choix. Ricana t-il. C'est ça, hein ? Et puis ma vie privée ne vous regarde pas. Termina t-il sèchement.

- Vous allez descendre d'un ton, immédiatement. Commençais-je à m'énerver puisque je n'avais pas l'habitude de me battre avec quelqu'un.

Verbalement, bien sûr. On en ai pas encore arrivé aux poings.

- Sinon quoi ? S'amusa t-il en haussant un sourcil.

- J'ai les moyens de vous faire regretter votre insolence. Dis-je sèchement commençant vraiment à être énervé de son comportement. C'est vrai, quoi, je ne lui ai rien fait à lui.

Je comprends pas pourquoi il m'en veut autant.

- Vraiment ? Mima t-il une moue faussement surprise. Je m'en fous. Je ne vais pas me plier sous les ordres de quelqu'un, je fais ce que je veux, et encore moins si il s'agit d'une menace. Fit-il en se retournant et en continuant à marcher calmement.

Mais qu'est ce que je fous ? Au départ, je devais m'expliquer et peut-être m'excuser si besoin, mais pas empirer et amplifier sa haine contre moi. J'ignore pourquoi je veux absolument qu'il me « pardonne », mais savoir la relation, si on peut appeler ça « relation » qu'on a ne me plaît pas.

- On peut pas tout oublier et recommencer ? Genre un caissier et un client qui ne se crache pas à la gueule dès qu'ils se voient ?

- Pardon ? Ricana t-il en se retournant de nouveau. Pour apprendre bientôt que vous êtes victime d'une maladie génétique rare qui provoque un dédoublement de la personnalité ? Croisa t-il des bras sur son torse en arquant un sourcil.

- Quoi ? Non pas du tout, justement, c'était pour gagner du temps à la caisse que je me suis fait passer pour un muet. Je ne suis pas fou, je sais très bien ce que je fais ! C'était pas du tout dans l'attention de me foutre de la gueule des muets ou je ne sais quoi.

- Sans façons, merci. Fit-il en se retournant et en reprenant sa marche de nouveau. Et si notre relation vous dérange tant, il suffit que vous ne soyez plus client du magasin et c'est réglé. Ça fera plaisir à pas mal de gens en plus. Au moins un en tout cas. Adios. Termina t-il en levant la main en signe de salut, tout en tournant la tête légèrement sur le côté, me laissant voir que son profil et son sourire satisfait.

Mais pour qui il se prend ?! Pensais-je en me retournant pour me diriger vers mon quartier, en tapant de manière colérique mes pieds sur le sol.

Sauf que ce qu'il ne sait pas, c'est que ma fierté passe avant tout.

Monsieur est peut-être têtu, comme le dirait son collègue. Okay, pas de problèmes. Par contre, hors de question que j'abandonne contre un abruti de son genre au caractère enfantin. Alors il n'aurait pas dû me soumettre l'idée de ne plus aller au magasin et de disparaître de sa vie. Parce que j'ai l'esprit de contradiction.

Et il va s'en apercevoir rapidement. Pensais-je en souriant sadiquement alors que je m'étais trouvé un nouveau jeu : faire chier le caissier châtain au visage divin.L

a guerre est déclaré.



- Allez, à demain les gars ! Fis-je en passant le portail du lycée de bonne humeur en courant et en secouant ma main pour les saluer.

- Qu'est ce qu'il a ? Ouvrit grand la bouche et les yeux comme des soucoupes le blond légèrement simplet sur les bords.

- Y'a quoi là ? Fit une certaine une personne tout en conservant un air blasé.

- J'ai raté un truc ? Demanda le roux passionné de danse en prenant son propre menton dans ses main, l'air étonné.

Mais je n'entendis pas la suite, étant déjà parti pour exécuter mon plan.

« L'employé numéro 4 est prié de bien vouloir aller au rayon des boissons. Je répète : Le rayon des boissons. » Fut l'annonce qui passait au travers du mégaphone du supermarché. Me faisant sourire au passage.

Et quelques minutes après, quelle fut ma surprise lorsque le dit employé numéro 4, allias le caissier de la caisse handicapée de temps en temps, tourner dans le rayon. Rayon aspergé de soda. A côté de mes pieds.

Je le vis alors écarquiller les yeux alors qu'il soupirait tandis que son collègue « Nam » lui passait un balai-serpillière, alors qu'il retournait vers les caisses.

Si j'ai bien compris la hiérarchie dans ce magasin, le directeur serait l'homme qui nous engueulé la première fois, « Nam » un employé assez avantagé, et Employé numéro 4, un petit nouveau selon Jimin, qui était déjà allé plein de fois dans ce magasin et qui ne l'avait jamais vu avant.

Bref, une sous-merde quoi. C'était le raisonnement que j'avais suivi pour établir ce plan : les corvées sont toujours données aux plus jeunes recrues, je l'ai bien vu dans l'entreprise de mon père.

Son regard passa alors de moi, une moue amusé au visage, puis au liquide au sol, avant de retourner sur moi, le regard noir de colère.

- Tu t'es cru malin ? Garda t-il tout de même son sang-froid en accompagnant sa réplique d'un léger sourire en coin. Qui va devoir payer tout ça, à ton avis ?

C'était la première fois qu'il me tutoyait. Certes, sur un ton de reproche. Mais on pouvait considérer ça comme un rapprochement, non ?

Cependant, je décidai je feignais l'innocence, au moins pour l'instant, et de jouer au gentil client.

- Désolé, Monsieur. Lui souriais-je. Je voulais vérifier si il n'y avait rien dans le fond, et lorsque je l'ai retourné, tout s'est vidé. La bouteille devait être mal fermée. Soupirais-je en mettant une main sur ma joue. Quant à l'argent, ne vous en faîtes pas, j'ai déjà donné l'argent à votre collègue. C'est gentil de vous inquiéter, mais j'ai les moyens. Rajoutais-je d'une voix niaise, le faisant perdre son sourire alors qu'il frottait énergiquement le sol.

Et c'est qu'il assez bien foutu. Je crois. Pensais-je en le regardant se pencher me laissant une vue sur... son postérieur.Je suis sûr que ça plairait aux filles, ou gays d'ailleurs. Me reprenais-je en secouant la tête alors que je me devais de finir mon plan à exécution.

- Je suis vraiment désolé. En plus, cela doit être difficile, il s'agit quand même d'un soda hyper sucré qui doit bien accroché au sol. Insistais-je sur les derniers mots, me valant un regard noir de l'employé châtain.

- Y'a pas de quoi. Cracha t-il tout de même, réussissant un minimum à se maîtriser. Du moins jusqu'à j'en rajoute une couche.J'attendais donc qu'il termine son nettoyage et qu'il me jette un regard pour me demander ce que je faisais encore ici à le regarder alors que je passai mon bras derrière l'empilement de bouteille, les faisant s'écrouler et rouler au sol.

- Oups. Mis-je ma main sur ma bouche. Je suis vraiment maladroit. Veuillez-m'excuser, ricanais-je.

- Enfoiré. Fit-il en les regardant rouler puis en se baissant pour les ramasser.

- Pardon ? Lui demandais-je d'une voix qui se voulait innocente.

- Rien. Grogna t-il. Dégagez, Monsieur. Fit-il en reprenant son rôle d'employé à l'apparence plus ou moins poli.

- Bonne soirée. Lui tapotais-je l'épaule dans un geste qui se voulait sympathique aux premiers abords alors que c'était en fait une façon de me moquer de lui. Et bon courage, surtout. Me penchais-je à son oreille en ricanant alors qu'il crispait ses mains sur les bouteilles de frustration.

Je repartais donc heureux de ma vengeance. Il ne fallait pas que j'ai pitié. Après tout, il s'agit quand même de l'homme qui a failli m'humilier en me parlant comme si il était à mon niveau. Ça lui apprendra.

J'arrêterai quand il me témoignera du respect, pensais-je en souriant satisfait.



J'y suis retourné plusieurs fois dans la semaine, parfois le faisant perdre un temps fou à la caisse, en changeant constamment d'articles ce qui faisait plaindre les autres, qui bien entendu, faisant part de leur colère sur le beau caissier châtain.

D'autres fois où je le trouvais dans un rayon et où je lui posais mille et unes questions sur leurs arrivages, ou sur leurs produits.Je lui ai même donné du travail supplémentaire indirectement en parcourant toutes les vitres des frigos de mes doigts après avoir acheté un beignet bien gras au fast food d'en face. Avant de mettre lavé les mains durant dix minutes bien sûr.

Et malgré tout ça, il est toujours assez de bonne humeur, et arrive à tenir, voire même parfois à me tenir tête ou à se foutre de ma gueule. Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi fort mentalement, je ne sais pas si j'avais un mec aussi chiant que moi qui me harceler si j'arriverai à garder autant mon calme comme lui.

Je n'aime pas l'admettre, mais je dois avouer que ce gars là est courageux, déjà de faire ce travail, mais en plus de me supporter sans m'avoir déjà éclaté la tête contre le tapis roulant de sa caisse.Et bizarrement, le fait qu'il me tienne tête m'amuse.

En fait, je n'ai jamais rencontré quelqu'un d'aussi têtu qui ose me « défier ». Alors, c'est un peu comme un jeu. En attendant, je m'occupe bien avec ça, surtout que je ne dirais pas qu'il soit désagréable à regarder. Même quand il est énervé, il reste magni-, enfin assez beau quoi.

Cependant, je commence à être blasé. J'ai bien l'impression qu'il ne changera jamais, et je suis de moins en moins satisfait du résultat de chacune de mes visites à la supérette. Je crois qu'en fait, ça me soûle maintenant de le voir tous le temps dans des circonstances à l'ambiance tendue.

Donc c'est pour ça que je vais acheter mon déjeuner de ce midi vu qu'on est mercredi à la supérette, mais sans chercher à « le faire chier » comme d'habitude. Non, j'ai décidé maintenant d'être un peu plus agréable, comme ça, peut-être qu'il me le rendra aussi et que nous repartirons sur des bonnes bases.

- Bonjour ! Fis-je en souriant puis en posant mon sandwich, ma bouteille d'eau et mes chips sur le tapis roulant, ce à quoi il ne répondit que par un petit regard étonné.Il scannait alors mes articles, que je jetterais immédiatement à la sortie, avec méfiance, se demandant bien ce que j'avais pu préparer pour aujourd'hui.

- Ça vous fera 6265 wons s'il vous plaît. Fit-il en plissant des yeux suspicieux en me regardant. Par carte, j'imagine ? Me demanda t-il.

- Nope. Pas aujourd'hui, par liquide. Fis-je en lui tendant mon billet de 10 000 wons.

Il regarda alors mon billet surpris avant de le prendre, doucement mais sûrement de mes doigts, comme si il s'attendait à ce qu'il lui morde le doigt.

Il s'apprêtait à ouvrir le tiroir ou était rangé le liquide en dessous de la caisse pour me rendre la monnaie, mais je le stoppai en arrêtant sa main, lui faisant brusquement reculer avant qu'il ne la scrute sous tous les angles pour voir si je ne lui avais pas brûler ou jeter un sort.

- Faut pas être méfiant comme ça ! Rigolais-je devant sa réaction assez mignonne.

- La faute à qui ? Me lança t-il un regard noir.

- On dit « La faute de qui ». Le rectifiais-je ce qui le fit lever les yeux aux ciel. T'as été au lycée ? Le charriais-je gentiment, alors qu'il ignorait ma question.

J'avais essayé d'être le plus « agréable » possible. C'est vrai : je m'étais retenu de lui dire que je comprenais pourquoi il était devenu caissier.

- Ouais. Fit-il en réessayant d'ouvrir le tiroir de la caisse, alors que je le coupais verbalement cette fois-ci.

- Gardez la monnaie. Sortis-je en prenant dans les bras mes articles.

- Pardon ? Haussa t-il un sourcil avec un air étonné.

- Gardez l'argent. C'est comme un pourboire en plus de votre salaire. C'est pour vous remercier de toujours être aussi poli avec moi. Ricanais-je ironiquement.

- Je vais essayé de rester poli. Mais je ne veux pas de votre pitié. Répliqua t-il l'air énervé. Alors, vous prenez votre argent et vos petites jambes et vous vous barrer de ce magasin, accompagna t-il ses paroles en me rendant l'argent qu'il me devait.

- Je pense qu'il faut que vous revoyez la définition de la politesse. Souriais-je en lui prenant l'argent des mains.- Journée, Monsieur. M'ignora t-il, ce qui eut le don de me faire rager, encore, bien que je sois assez intelligent pour rien laisser paraître.

- Je n'ai pas le droit au « bonne journée » ? Lui demandais-je moqueur, alors qu'il roulait les yeux au ciel, m'ignorant de nouveau pour s'occuper de la cliente derrière moi, qui elle avait le droit à un de ses magnifiques sourires ravageurs.

Je sortais donc du magasin, énervé. Frustré. Mais surtout déçu. C'est vraiment mort pour repartir sur de bonnes bases, je crois...

Il peut être fier de lui, ce petit con, c'est la quatrième exception à la règle. Les exceptions de ma vie. C'est peut-être pour ça que je m'y suis autant attaché ? Le changement peut faire peur, mais moi, ça m'attire. Et un mec qui ose se dresser devant moi gagne mon attention. Et donc mon respect. C'est ce qui est arrivé à Jimin, Suga et Hoseok.

Rares personnes que je respecte et en qui j'ai confiance.Tout simplement parce que j'ai toujours été « valorisé » par mes camarades depuis que je suis tout petit, depuis la maternelle moi. Mes camarades me mettaient sur un piédestal, dès qu'ils apprenaient mon nom de famille. Jeon.

Le fils du chef d'une grande entreprise. Et millionnaire qui plus est. C'est peut-être pour cette raison que les enfants m'approchaient d'ailleurs. Essayaient d'être mon ami. M'invitaient à leurs anniversaires : pour les cadeaux. Bref, pour l'argent. Mais jamais pour moi-même, ça non. C'est peut-être pour ça que je me suis renfermé sur moi et que je suis toujours froid avec les inconnus.

C'est une sorte de paranoïa en fait. Celle de servir de porte-monnaie et que les gens profite de moi, enfin de mon argent. Voilà pourquoi je ne donne pas ma confiance à n'importe qui : la peur d'être encore une fois déçue. Comme l'ont fait tous mes ex-amis ou petites-amies d'ailleurs.

Mais bon, le monde fonctionne comme ça, je ne peux pas le refaire.

Alors je me contente d'être sur mes gardes. Pour ne pas être encore une fois détruit.

Et d'un autre côté, les gens se sont toujours comporté comme des hypocrites avec moi. Non seulement pour l'argent, mais aussi par peur des représailles de mon père. Alors je comprends bien maintenant, mais comprenez que quand j'étais un petit garçon, je ne comprenais pas vraiment pourquoi les autres enfants se comportait aussi « bien » avec moi, faisant attention de ne pas me blesser. Voilà pourquoi nos conversations se résumaient à des discussions superficielles.

Et pourquoi je me sentais à part, si différent des autres. On me craignait, en fait.

J'étais actuellement allongé sur l'herbe du parc central regardant le ciel, où j'avais déjeuné. Et je m'y étais endormi. Constatant l'heure déjà bien avancée de la journée, voire de la soirée. Toutes ses pensées m'avaient endormies, et c'est ainsi que j'avais rêver de mon enfance.

Non, finalement, je ne peux pas laisser tomber.

Je ne l'ai pas fais chier durant deux semaines pour rien, après tout.

Alors maintenant que je sais qu'il n'est pas vraiment du genre à profiter, je peux lui parler normalement.Peut-être même en faire mon ami, qui sait ? Un quatrième serait le bienvenu dans ma vie de merde. Mon monde à moi.

Mais pour ça, il faut commencer par les bases... Pensais-je en me relevant brutalement, lançant mes déchets dans la poubelle en face de moi, et allant d'un pas déterminé dans le lieu où j'avais rencontré une personne digne d'intérêt.

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