Chapitre 49

Je ne saurais expliquer d'où m'est sorti cet élan de courage. Peut-être est-ce simplement une pulsion, d'autres diront que c'était prémédité. Le fait qu'en fin de soirée, un vendredi, j'avais envie de satisfaire mon égo. De gagner quoi, je ne sais pas, mais de me prouver que je pouvais aussi gagner des points, en le provoquant.

Je pense que c'était depuis le mariage, et depuis que j'avais pris conscience que en fait, et malgré ce que je disais avant, il me menait par le bout du nez, que j'avais décidé de taper. Mais quand je dis de taper, c'est de taper fort. De marquer le coup. A tel point qu'il ne comprendra même pas ce qu'il lui arrive, et qu'il se sente idiot comme je l'eus été à chaque fois qu'il a été un peu trop proche, ou quand il a exagéré.

Cette envie de vaincre, alimenté à mon ennui de vendredi soir, m'avait permit de confectionner ce plan diabolique, auquel, je pense, il ne pourrait répondre.

Premièrement, parce que c'est très osé. Et quoiqu'il essaye de répondre, ou de faire, il n'y a que de très peu de choses qui peuvent rivaliser. Ensuite, parce que j'allais tout simplement le distraire dans son lieu de travail même. C'est à dire, qu'il ne pourrait pas faire grand-chose, et que moi, qui n'avait pas spécialement peur du regard de ses collègues – la plupart étant au courant de notre penchant pour la taquinerie plus qu'amicale- j'allais pouvoir le contrôler, et le mener par le bout de nez.

D'accord, peut-être que j'exagérais un petit peu, et oui, ce n'était pas très fair-play de m'attaquer à lui pendant qu'il bossait. Mais c'était la seule solution que j'avais trouvé pour m'assurer qu'il ne contre attaquerait pas, en ma défaveur. Et aussi, peut-être qu'un peu, j'avais une envie soudaine de voir des gens, et que je me suis dit que Taehyung ferait l'affaire, puisque après tout, il était de l'espèce gens aussi. Même si parfois, j'en doutais grandement.

Bref, c'est pourquoi je me retrouvais dans les rues, en pleine nuit, à me diriger vers le magasin du châtain-plus-châtain, une hâte mal contenue pour ce que je m'apprêtais à faire, et surtout, pour voir sa réaction.

Est-ce qu'il allait écarquiller les yeux de stupeur ? Allait-il m'engueuler ? Ou même mieux, allait-il me sourire, ou tout simplement rire en me traitant de con, et m'accorder cette manche ?

Je rentrais dans les portes automatiques, l'air chaud du magasin me réchauffant immédiatement par contraste avec la fraîcheur extérieure, et je passais les portiques de l'entrée, avant de me diriger immédiatement dans le rayon qui sera complice de ma petite blague.

A cette heure-ci, il ne restait pas grand-monde dans le magasin, et si j'avais pu voir Jin en passant devant l'accueil, il ne me semblait pas qu'il restait beaucoup d'employés dans le magasin. J'attrapais ce qu'il fallait, et me diriger aussitôt vers les caisses, ne voulant pas prendre trop de temps, sous risque de faire échouer mon plan en croisant un gros lourd comme Jackson par exemple.

Mon plan était basé sur un principe très simple : la provocation.

Bien sûr, que je n'avais pas la courage de faire plus que ça pour l'instant, mais je croyais en ce coup de bluff.

Et cela ne marcherait qu'avec deux critères, qui heureusement pour moi, semblait réunis ce soir : peu de monde dans le magasin, et Taehyung à la caisse.

Je m'approchais donc du blond, qui semblait occupé à encaisser une jeune fille devant moi, avec beaucoup de bouteilles d'alcool, après évidemment avoir demandé sa carte d'identité, ce qui me fit échapper un rictus moqueur.

Ça devait être un des seuls magasins du centre qui vérifiait si la personne était apte à acheter. Les autres, trop avide d'argent et de concurrence, laissait passer ça.

Je la laissais le saluer et sortir par les portes automatiques, et posais mon paquet sur le tapis roulant, dans un bruit sourd et contrôlé à la fois, assez pour que sa tête ne se tourne brusquement vers l'unique produit en question.

Je vis ses yeux remontait le long de mon bras, comme pour se demander quel était ce client littéralement en panne et pressé pour acheter juste ça, tout comme ils s'écarquillèrent quand ils arrivèrent à mon visage.

- Hey. Je soufflais, muni de mon plus beau sourire fier.

Il sembla encore m'analyser quelque secondes, ses yeux passant du produit à mon visage, puis il répliqua finalement, et curieusement, il ne semblait pas amusé du tout.

- Bonsoir.

Juste ça. Le simple mot de politesse, froid, sans artifices derrière.

Je gardais tout de même ma mine réjouie, peut-être était-il simplement fatigué, si tard et en fin de semaine.

Mais son visage ne validait aucune des hypothèses de réaction qu'il aurait pu avoir, selon moi. Et je le connaissais assez pour savoir que quelque chose n'allait pas. Cependant, je ne m'inquiétais pas, car comme lui-même m'avait assuré, il changeait rapidement de caractère, pour tout et n'importe quoi. Comme la plupart des gens finalement.

Taehyung passa le produit au scanner, et plissa des yeux en découvrant... les particularités de l'objet en question.

- Goût cerise. Il me lança un regard nonchalant à ma remarque. J'aime bien de temps en temps, ça change. Je continuais ma taquinerie, en enchaînant. Enfin, j'aurai bien aimé prendre melon, mais vous le faisiez plus en XXL.

Sa main resta en l'air au culot de ma remarque, comme s'il essayait de se persuader qu'il avait bien entendu, puis il finit par me demander de payer, décidant de m'ignorer.

Sauf que j'en avais pas fini. Pas tant que je n'avais eu de réaction satisfaisante, alors que là, cela semblait lui faire ni chaud ni froid.

- Tu me le fais payer ? Je fis mine d'être étonné.

- Bien sûr que je te le fais payer. Il semblait énervé. Tu crois quoi ? Que je vais la payer à ta place ?

- Et bien... Mes doigts vinrent effleurer la caisse enregistreuse, dans une sensualité évidente. Je pensais que l'on pourrait les utiliser tous les deux ?

Il se figea, littéralement.

- J'ai pas le temps pour tes conneries, Jungkook. Bien qu'il reconnaissait qu'il était surpris de mon audace. Et pour que tu viennes jusqu'au Yampi pour une boîte de capote, c'est que tu dois vraiment être désespéré. Dépêches-toi, elle pourrait en avoir marre d'attendre, et partir.

- Personne ne m'attends. Je le contrais aussitôt, le regardant droit dans les yeux pour croire moi-même à ce que je racontais, malgré l'étrangeté de la situation. C'est toi que je veux, je les ai acheté pour nous.

Un point pour moi. Son expression choquée, il n'avait pas pu me la cacher. Il devait penser que j'étais actuellement sous les ordres de Jimin, et pourtant, tout était purement volontaire. Mais il reprit contenance assez rapidement, me la tendant rapidement pour que je parte définitivement, et que j'arrête de le déconcentrer. Mais je voulais encore m'amuser un peu plus, alors je payais finalement sans même regarder le montant.

- Je bosse, j'ai pas le temps de jouer avec toi, là.

Il allait se retourner, faire autre chose, ranger l'argent, je ne sais quoi en croyant qu'il en avait fini avec moi, mais j'attrapais son poignet, plus motivé que jamais, un sourire déjà vainqueur aux lèvres.

- T'es sûr de ne pas pouvoir prendre une petite pause ?

Il fronça les sourcils, et se perdit dans ses pensées. Comme s'il réfléchissait à ma proposition, ou plutôt, qu'il essayait de se persuader encore une fois que j'étais dans mon état normal, pas bourré, pas drogué, ou encore pas sous l'emprise d'un pari.

Et alors que je m'attendais à ce qu'il panique, qu'il m'envoie chier et qu'il passe encore à autre chose, il ferma les yeux en expirant, une bonne seconde, son poignet toujours dans ma paume. Puis, il rouvrit les yeux, se pencha son micro, sans me lâcher du regard, et alluma la fonction résonance, comme pour adresser un ordre à ses collègues.

C'est ce qu'il faisait, en fait.

- Jin, prends la caisse cinq minutes, s'il te plaît.

J'eus du mal à comprendre ce qu'il venait de dire. J'étais occupé à regarder autour de moi en constatant sa voix grave qui résonna dans le magasin, bien que déformée par la mauvaise qualité du micro, trop, pour que mon instinct de survie ai le temps de se mettre en marche. Et c'est ces quelques secondes, plus une prise sur mon poignet, qui me fit prendre conscience du retournement de situation.

Moi qui le retenait par le poignet, devenait celui qui était maintenant prit en otage par un blond que je venais beaucoup trop de provoquer.

Et je le compris lorsqu'il me tira tout en contournant sa caisse, marchant d'un pas décidé dans un lieu que je connaissais très bien.

Non, non, non ! Ça ne devait pas se passer comme ça ! J'essayais de me soustraire de sa prise mais étrangement, il semblait avoir prit de la force.

On arriva assez rapidement dans la réserve, qu'il referma d'un coup de pied, avant qu'il me tire curieusement vers le centre de la pièce – ce scénario m'avait fait croire qu'il me plaquerait aux casiers comme il l'avait déjà fait – et me poussa sur un des canapés de repos.

J'avais déjà du mal à comprendre cette soudaine pulsion, mais mon cerveau se déconnecta totalement lorsqu'il prit place sur mes cuisses, son torse face au mien, ses mains se posant sur mes épaules pour exercer une domination sur ma personne, chose qu'il faisait d'ailleurs très bien simplement avec ses yeux.

Je clignais rapidement des yeux, essayant de ne pas montrer mon intimidation, et soutenait son regard. Après tout, je l'avais cherché, alors il suffisait que je rentre dans son jeu.

- C'est bon, j'ai pris ma pause, tu vas faire quoi maintenant ?

- J'ai laissé les capotes à la caisse, alors pas grand-chose. Je répliquais avec un sourire hautain, mais cet oubli m'arrangeait bien pour justifier ma remarque.

Mais il ricana avec moi. Et là, c'est à cet instant précis, que je compris que je m'étais foutu dans une putain de merde.

- Faux. Je haussais un sourcil, gardant contenance, mais mon visage se décomposa littéralement lorsqu'il me présenta la boîte de capote qu'il avait prit avec lui. J'ai pris ma pause comme tu me l'as demandé, je suis assis sur tes genoux et le vestiaire est bien isolé. Alors vas-y, fais-toi plaisir.

Il avait dit ça en initiant un léger mouvement sur mes cuisses, comme pour se remettre bien, et rien que ça, me fit sursauter. Je ne m'y attendais pas.

Mes mains qui étaient ballantes de chaque côté de mon corps, vinrent attraper sa taille, par réflexe.

Je ne trouvais rien à redire, tout simplement parce que c'était lui contrôlait la situation, encore. Et plus encore que ma frustration, j'en avais marre qu'il arrive toujours à me perturber moi, lorsque c'est moi qui faisait le premier pas.

- Non, hein, il eut un rictus en coin. Tu ne vas rien faire du tout. Réfléchis-y deux fois avant de venir me déranger en plein travail comme ça. N'oublies jamais que moi, sa main vint encadrer ma mâchoire pour remonter mon visage vers le sien, j'ai de l'expérience, comparé à toi qui mise tout sur des paroles que tu pensais dites en l'air.

J'étais piégé. Mes pupilles sombres sondaient la satisfaction de son visage en ce moment même avec rage, et ce qui m'embêtait le plus dans l'histoire, c'est qu'il avait totalement raison. Son souffle qui s'abattait sur mon visage, et ses mains qui descendirent sensuellement le long de mon cou, puis caressant délicatement mon torse me fit irrémédiablement haleter.

Et je ne croyais pas dire ça un jour, et encore moins totalement sobre et conscient de mes gestes, mais il me chauffait, le con. Même à travers mes vêtements, je pouvais sentir la chaleur de ses mains sur moi, et son regard perçant me faisait presque défaillir. Cependant, je ne faisais rien, priant juste pour qu'il n'aille pas plus loin, parce que mon corps en avait envie, alors que mon cerveau continuait de mon crier que c'était un homme.

Son nez alla même se nicher dans mon cou, caressant ma jugulaire, ce qui fit déglutir, et lui pouffer par la même occasion, me causant  d'innombrables frissons. Et je me surpris à pencher la tête en arrière, sur le dossier du canapé, comme si je m'abandonnais totalement à lui.

Pourtant, en ce moment même, je ne voyais pas comment faire autrement. Il m'était inconcevable de le rejeter. Tout comme je ne pus m'empêcher de resserrer ma prise sur sa taille en une pulsion incontrôlable lorsqu'il embrassa furtivement ma gorge.

« Kim Taehyung, je sais pas ce que tu fais dans la réserve, mais on a besoin de toi à la caisse, alors bouges ton cul ». Une voix robotisée résonna entre les murs du magasin. Celle de Namjoon évidemment. « Heureusement que y'a pas de caméras dans les vestiaires, tss ». On entendit quelqu'un commenter en arrière fond, et c'était cette fois-ci celle de Jin, qui malgré le ton de plaisanterie dans sa blague, ne croyait pas si bien dire.

Je vis les cheveux blonds de mon ami se reculer, et sa main vint attraper de nouveau ma mâchoire, pour faire rencontrer nos deux regards, confiant pour l'un et perdu pour l'autre -moi-. Il approcha sa bouche de la mienne, si bien que je pouvais quasiment le sentir sourire contre, et ce serait mentir si je disais ne pas avoir envie d'appuyer sur sa nuque pour le lui faire ravaler.

Il resta quelque secondes ainsi, se mordant même la lèvre comme provocation, et alors que deux choses explosèrent en moi, appelées patience et self-contrôle, je remontais une main quémandeuse dans son dos pour aller l'inciter à juste faire.

Mais il mit un doigt sur ma bouche, et je crus littéralement décéder lorsqu'il se recula son visage, satisfait de lui. Tout de moi me brûlait, et le fait d'avoir son doigt sur mes lèvres n'arrangeait rien à la situation.

- Qui joue avec le feu se brûle, Jungkook. Il me susurra en se levant de mes jambes, effleurant délicatement mes cuisses musclées pour continuer sa domination sur mon esprit, avant de me lancer la boîte de préservatifs que j'attrapais par réflexe de mes deux mains. Puis, il se dirigea vers la porte et je me retins fortement de me lever pour le retenir et lui faire subir la même frustration contre l'un des casiers, mais il se retourna pour me tuer une dernière fois, d'une voix suave. Ah oui, aussi : je n'aime pas la cerise.

Et il claqua la porte, me laissant là, seul, idiot, frustré, et complètement sous le charme.

Ce mec était un expert en séduction.




- Comment ça, une opération qui a mal tournée ? Jennie me demanda, ne comprenant pas mon humeur de chien, en ce samedi à la danse.

Le lendemain, je n'avais évidemment toujours pas digéré ce qu'il s'était passé la veille. Et je me vengeais de mes faiblesses en imposant aux autres mon caractère de merde.

- Laisses. Je soufflais, je ne voyais même pas pourquoi je venais de lui dire ça.

J'étais actuellement en duo avec elle, comme à chaque fois que nous avions cours en débutants, et elle avait finit par me demander ce qui n'allait pas, me connaissant bien maintenant et voyant pertinemment que j'avais quelque chose en tête.

- Ça a un rapport avec une fille ? Elle me demanda, tout en refaisant sa queue de cheval, pendant que nous nous la coulions douce dans un coin de la salle.

- Non, laisses j'te dis. Je soupirais, ne voulant pas m'étaler sur le sujet, pour la simple et bonne raison que c'était assez indigne pour moi.

- Un gars ?

Je me tournais vers elle, en fronçant les sourcils.

- Pourquoi je serais énervé à cause d'un gars ? Je voulus comprendre ce qu'elle sous-entendait.

- Et pourquoi pas ? Elle s'étira les chevilles. T'es bien énervé à cause de Taehyung depuis le début de votre rencontre. Ce fut sa remarque véridique, et elle pouffa à cette constatation.

Sauf qu'à la mention de l'homme qui occupait mes pensées actuellement, mon visage se ferma, entrant dans une phase génératrice du masque de mes émotions.

Elle le remarqua.

- Oh, c'est donc à cause de lui ? Elle devina juste. Allez, racontes, qu'est ce qu'il a fait cette fois ?

J'hésitais à lui expliquer. Après tout, peut-être que ça me ferait du bien. Mais le problème était plus le fait qu'elle n'était absolument pas au courant du petit défi auquel nous jouions récemment. Et je ne voulais pas qu'elle se fasse des films, sur mon orientation ou moi-même. En tout cas, pas tant que moi-même, je commençais à avoir des doutes.

- Comme d'habitude... Je soufflais, réfléchissant aux mots que j'allais utiliser. ...Il me fait tourner en bourrique.

- Il te rend fou, maintenant ?

Jennie l'avait exprimé en hyperbole. Mais la veille, c'était totalement vrai. Il m'avait rendu fou, sur le moment, si bien que j'étais à deux doigts de le laisser faire ce qu'il voulait de moi. J'avais eu envie de plus. Et s'il avait continué, à ce moment là, si Namjoon ne l'aurait pas rappelé, je ne sais pas moi-même comment ça se serait fini. Bien que je me doutais que le bond cherchait juste à me pousser à bout, à me frustrer, comme pour se venger de ce que j'étais venu faire de base dans le magasin : le perturber.

- Pas fou... Je ne sais pour quelle raison je me confiais à elle, j'avais juste confiance, et malgré notre relation de nature taquine, je savais qu'elle ne se moquerait pas. Juste, on va dire qu'il me fait réfléchir sur moi-même, et... qui je suis.

- Wow, on a trouvé quelqu'un qui fait se remettre en question le grand Jeon Jungkook. Et surprise, c'est un homme ! Il ricana, et à mon regard noir, elle finit simplement par me sourire. Détends-toi, Kook. Honnêtement, je sais pas trop quoi te dire, mais tu devrais pas te prendre la tête avec ça. Pour une fois que tu ne lui en veux pas pour quelque chose, mais simplement parce qu'il te... perturbe, et bah je trouve ça positif, moi. Contentes toi simplement de faire ce que tu as envie, ne réfléchis pas trop, parfois, le mieux, c'est de se laisser guider par ses émotions, plutôt que d'écouter ton cerveau. Ouais, surtout toi en fait, n'écoutes pas ton cerveau.

J'avais écarquillé les yeux à ce qui me semblait être un conseil, dit sur un ton réconfortant de sa part. Elle cherchait à me rassurer. Et bizarrement, ce qu'elle venait de me dire à voix haute, me déstresser un petit peu. Bon, la fin, ce n'était toujours pas ça.

- Espèce de- Je m'avançais vers elle, essayant de dissimuler mon sourire reconnaissant pour lui tirer les cheveux, mais évidemment, je me fis arrêter dans mon objectif.

On tourna tous les deux la tête vers le son de cette voix, et on se décomposa littéralement lorsque nous reconnaissions notre professeure de danse.

- Jennie et Kook, montrez-moi ce que vous avez fait pendant la séance. Jisoo demanda, les bras croisés, nous observant sûrement depuis un bon bout de temps.

Oups.

On avait pas fait grand-chose, en fait.

Nous échangions un regard avec ma partenaire de danse, avant de déglutir, et de rire nerveusement ensemble, alors que j'étais en proie il y a à peine une seconde à lui faire du mal.

Parce qu'il suffit qu'un ennemi commun apparaisse, pour que deux camps pourtant opposés s'unissent.

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