Chapitre 48

On y était. A ce fameux mariage. Le temps avait passé tellement vite depuis les invitations, que je n'avais même pas eu le temps d'être plus stressé que ça. Et pourtant, ce n'était pas à moi de l'être, mais bien aux mariés, même si les sourires et le bonheur qu'ils dégageait indiquaient tout le contraire.

La famille de Yeri, la copine de mon frère, était franco-coréenne. Ainsi, beaucoup de personnes présentes ici n'étaient pas typé asiatique. Et si mes parents n'avaient rien contre cette union, et avait l'intelligence de ne pas être raciste concernant les origines éthiques, chaque personne dans cette salle était aisée, et éduquée en tant que tel. Mes parents n'aurait pas laissé mon frère épousé une personne de classe inférieur à la nôtre, de toutes façons.

Ce mariage était certes à l'origine d'un amour entre les deux mariés, mais accessoirement, ils permettaient aux deux côtés de s'enrichir par cette union.

Enfin, quand je disais que chaque personne était aisée...

- Ils ont des gueules bizarres les français. Jimin pouffa. Ils font sévères et sérieux, c'est étrange.

- C'est pas parce qu'ils sont français ça, c'est parce qu'ils pètent plus haut que leur cul. Suga, le fameux, évidemment, lui répondit.

- On s'en fout, regardez-moi plutôt ce buffet ! Taehyung fixait l'endroit avec des yeux brillants, ayant hâte d'y goûter.

Je regardais autour de moi, m'assurant que personne ne les avaient entendu, puis soupirais à leur attention, discrètement.

- Les gars, faîtes un effort... Je les sermonnais. Ne parlez pas sur eux, ils pourraient vous entendre, je m'adressais au petit couple, et toi Taehyung, attends un peu avant d'aller manger, tu viens d'arriver.

- Chef, oui, chef !

Les trois m'avaient répondu en amenant leur main à leur tempe comme un salut, et je leur demandais aussitôt de ne pas faire ça non plus. Ce n'est pas que je leur interdisais de vivre et d'être eux-même, mais encore une fois, je ne voulais pas qu'ils posent problèmes.

J'hésitais à les laisser pour aller saluer un oncle, mais ce fut ma tante qui me sauta dessus.

- Oh Jungkook, comme tu as grandis, tu es devenu un charmant jeune homme.

J'avais le droit au même discours qu'au nouvel an. Puisque je ne les voyais jamais, ils s'assuraient toujours de se comporter comme ça. Garder une bonne relation, sans non plus entrer dans les détails, c'est à dire discuter de tout et de rien.

Elle releva la tête vers les trois abrutis derrière moi, qui étaient habillés de leurs plus beaux habits pour ne pas se faire repérer dés le début.

- Oh, ce sont des amis à toi ? Elle leur jeta un regard, en souriant poliment.

Je le retournais, constatant qu'ils étaient droits comme des piquets et en ligne, des grands sourires idiots au visage.

Lorsque je leur avais demandé de bien se comporter, je ne leur disais pas de faire les bouffons.

- Ouais, ouais, ce sont des amis à moi. J'avouais, avant de bien lui faire comprendre que la discussion était terminée.

Seulement, alors que je comptais finalement rester avec mes amis, je me fis attraper de nouveau par un collègue de mon père qui apparemment me connaissait depuis que j'étais tout petit, et avec lequel je commençais à discuter à contre-cœur.

Et ce fut là, le problème.

Lorsque je me retournais, la lignée d'imbéciles avait disparu.

Ils s'étaient dispersés, me semble t-il.

Je cherchais des yeux à travers la foule, essayant de repérer un nain blond, un nain brun ou encore un grand blond, et c'est quand je pensais justement à la dernière personne que je sus où je pouvais au moins le trouver, lui.

C'est avec des pas déterminés que je marchais à travers le monde, rencontrant bien entendu encore des personnes de la famille, proche ou éloignée, des amis et collègues de mes parents qui devaient limite plus les connaître que moi, ou même des personnes de la famille de Yeri de nature bien trop sociable.

Tout ça pour dire que j'étais enfin arrivé à destination, après cinq bonnes minutes.

Le buffet.

Je grimaçais en tombant sur une grande coupe rempli d'escargots, et retenait ma respiration en longeant la table avec je ne sais combien de sortes de fromages.

Pour enfin arriver à la table des entrées, où fruits de mer et mets coréens prenaient place sur la table, et où je reconnaissais le blond que je cherchais.

Je lui tapotais sur l'épaule pour le faire se retourner, le toisant de mes yeux exténués par tout ce que je venais de traverser.

- Je peux savoir ce que tu fais ? Je lui avais demandé lorsqu'il se retourna.

Il avala sa bouchée, puis se défendit.

- C'est la copine de ton frère qui m'a amené là, et qui m'a forcé à profiter ! Il se mit dans la place de la victime, et je secouais la tête négativement, regardant la tartine étrange qu'il tenait dans sa main, et il suivit mon regard. C'est du pain, avec du foie gras qu'ils appellent ça, c'est trop bon, tu veux goûter ?

Il m'avait tendu sa tartine, et semblait vraiment profiter au maximum de la nourriture. Ce n'était finalement pas plus mal, au moins, il était occupé à manger, et en plus, il était heureux.

- Non, merci. Je grimaçais, bien que je ne savais pas de quoi cette sorte de pâté était fait, il ne m'inspirait pas confiance. Dis-moi plutôt... Je cherchais derrière lui. Où sont les deux autres ?

Il hocha les épaules.

- Aucune idée. Il attrapa cette fois-ci une coupe de champagne et me la tendit, avant d'en prendre une pour lui-même. Mais détends-toi, tu te prends trop la tête, que veux-tu qu'on fasse ?

C'était vrai. Je ne sais même pas pourquoi je paniquais, surtout que tout avait l'air de bien se passer, j'étais peut-être dans l'excès. Après tout, ils étaient responsables et polis, juste parfois un peu... ingérable.

- Allez, Jungkook, aux mariés. Il trinqua avec mon verre en m'adressant son sourire carré spécial ça me retourne le ventre, et je n'arrivais plus à détacher mon regard de son visage souriant, comme à chaque fois que ça arrivait récemment.

J'en oubliais même que nous n'étions pas seuls, au vu de la manière dont nous semblions plonger dans notre propre monde, d'un point de vue extérieur.

Mais une voix que je connaissais assez bien, mais pas tant que ça finalement, me le rappela, et me fit presque recracher ma boisson, et me retournais en sursaut.

- Jungkook, ne bois pas trop. Je ne veux pas faire mauvaise impression devant la famille de Yeri.

Et c'est à cette phrase, que j'eus l'impression de me voir moi, avec mes amis depuis le début. Et ce ressenti était assez agréable, car malgré sa figure paternelle, je ne voulais pas lui ressembler.

Je ne voulais plus lui ressembler.

- Ce n'est que ma première coupe de champagne. Aujourd'hui est un jour important, je pense que Junghyun voudrait que je profite aussi pour lui.

- Certainement, mais je préfère te prévenir.

Notre échange de mots était froid. Et pourtant, c'était le premier depuis un bon bout de temps.

- Et comment se passent les études ?

Je regardais par terre, me retenant de partir et de laisser sur sa question idiote est incroyablement déplacée pour une sorte de retrouvaille, en plein mariage, mais je décidais de mentir pour qu'il me laisse tranquille plus longtemps.

- Bien.

J'avais simplement répondu, en ayant déjà marre de le voir.

Il allait peut-être enchaîner avec une autre question purement chiante, mais sûrement un collègue et homme d'affaire, avec beaucoup plus de points communs que moi, posa son grappin sur lui, et l'amena discuter avec d'autres.

Je soupirais, soufflais même, de soulagement, puis me retournais vers Taehyung, qui évidemment, avait assisté à la scène.

- Qui était cet homme ? Me demanda t-il prudemment, bien qu'il se doutait certainement de la réponse.

- Mon père.

Taehyung hocha la tête, l'air concerné. Il ne savait pas quoi dire, et je pense qu'il avait bien comprit la nature ma relation avec lui, mais il ne fit pas de remarque.

- Eh, mais t'es mignon aussi quand tu fais le mec froid et distant en fait. Il répliqua, et je relevais la tête vers lui, en écarquillant les yeux.

Et je lui en était reconnaissant, car je compris qu'il essayait de changer de sujet, en me faisait sourire.

- Commences pas. Je secouais la tête de droite à gauche en entendant sa taquinerie, puis le regardais de haut en bas d'un air jugeur, haussant un sourcil. Et toi, t'es mignon quand tu fais un effort pour t'habiller comme un gens de la haute société. Je le contrais, et il ricana, ne trouvant rien répondre.

Mais ce n'était pas totalement vrai. Il n'était pas mignon. Enfin si, mais ça c'était son comportement. Physiquement, il était beau, dans cette tenue soignée. Et il fallait qu'il arrête d'avoir une charme qu'importe ce qu'il mettait, parce que ça devenait presque lassant.

Et c'est quand j'allais me rendre compte que nous étions limite entrain de nous draguer à côté des huîtres et des crevettes, que quelqu'un – ma mère- parla dans la micro, nous annonçant d'aller nous rassembler autour de la scène, car le moment que nous attendions tous allait avoir lieu.

C'est ce que nous faisions donc, suivant le mouvement pour assister à la cérémonie.

Je regardais mon frère aîné se marier, et autant que j'étais heureux pour lui, j'étais aussi un peu nostalgique. Du temps lorsque nous étions petit et qu'il s'occupait de moi, à celui où il était parti avec Yeri, sa première et apparemment dernière copine – si tout se passait bien mais je n'en doutais pas car les deux allaient bien ensemble-. Il était encore si jeune, et pourtant, il prenait la décision de se marier à quelqu'un. Décision que je ne comprenais pas, d'ailleurs, mais que je soutenais parce qu'il était mon frère.

Les deux amants s'embrassèrent alors que tout le monde applaudissaient, et j'étais tellement perdu dans mes pensées, mes deux yeux perdus, sur ce que semblait être l'amour, alors que la voix grave de mon voisin se glissa jusqu'à mon oreille au milieu de toute cette acclamation.

J'en eus des frissons, mais je remis ça sur le compte de la surprise.

- « Le jour où ça m'arrivera », c'est ce que tu dis, n'est-ce-pas ? Il avait déclaré, et je m'étais retourné vers lui, le dévisageant, le cœur un peu battant aussi, dû à l'excitation et encore à la surprise de sa question.

- T'es fou, je suis pas niais comme toi, moi. Fut ma réponse, immature, le fixant avec mes sourcils froncés, tandis que lui ricana et reposa son regard sur le couple devant nous.

- Se marier n'est pas être niais, Jungkook. Y penser non plus. C'est simplement la preuve que tu as trouvé la personne avec qui tu veux partager ta vie. Il me jeta un regard, doux curieusement. Arrêtes d'être renfrogné comme ça, même si je comprends que ce n'est pas évident. Mais bon, c'est aussi ce qui fait ton charme.

Je le fixais, étonné par ses sages paroles, et n'étant non plus pas certain de comprendre ce qu'il me disait, si son compliment n'était pas un faux, tandis que lui me souriait, attendant sûrement que je réponde quelque chose.

Pourquoi était-il toujours aussi charmant ?

Ce moment était empli de tension dans l'air, entre nos deux corps, mais aussi dans notre conversation. Cependant, un adjectif s'ajoutait à celle-ci, quelque chose de rare, d'inacessible pour moi, ou en tout cas, que je ne laissais pas souvent s'infiltrer dans mes échanges avec les autres.

De la tendresse.

Oui, c'est ça.

Notre échange était tendre, pour une fois.

- Mon lapin ! Tu es là ! Je t'ai cherché partout. Une voix aiguë m'agressa, et je priais le ciel pour avoir imaginé, et non pas réellement entendu, le surnom que l'on venait de me donner, devant Taehyung.

Je me retournais vers la personne qui n'était d'autre que ma maternelle, un sourire tout sauf sincère au visage. Déjà, pour ce qu'elle venait de dire, et ensuite, pour ce qu'elle venait d'interrompre, soit un moment... assez plaisant.

- Et bien je suis là, comme tu peux le voir. Je répliquais, mauvaisement.

Et quel idiot j'étais de penser qu'elle avait eu ce qu'elle voulait, elle ne voulait pas simplement me voir, non, elle voulait me faire chier, littéralement. Enfin, je la pardonnais car c'était avant tout involontaire.

- Je suis tellement fier de lui. Elle parlait presque en sanglotant. Il a grandi si vite... Je ne savais pas quoi dire alors je ne répondais rien, croisant simplement le regard amusé du blond qui suivait évidemment la conversation. Il ne manque plus que toi maintenant, et après, mes petits chéris auront la femme de leur vie. Elle me foutait la honte, et l'autre qui semblait s'en amuser. D'ailleurs, es-tu encore avec cette jeune fille, comme s'appelle t-elle déjà...

Je soupirais en fermant les yeux. Puisque je ne voyais pas ma mère souvent, elle était loin d'être à jour sur mes relations, et donc, elle avait toujours un train de retard.

Et puis...

Comment définir à sa mère, la notion de plan cul ?

En effet, ma mère était rentré un soir, pour je ne sais quelle raison d'ailleurs ça lui arrivait de temps en temps, peut-être pour vérifier si j'étais toujours en vie. Et bref, elle avait rencontré une fille qu'elle avait directement prit pour ma petite amie. Et je n'avais jamais eu le courage de lui avouer la vérité, qui se révélait être une fille d'un soir, dont j'avais d'ailleurs inventé le nom.

- Non maman, je ne suis plus avec elle.

- Une autre alors ?

- Non plus. Je soufflais.

Ma mère vint passer sa main dans ma nuque, dans un geste qui se voulait tendre et maternelle, mais honnêtement, j'avais juste envie de m'éloigner d'elle.

- Mon lapin, elle commença et je roulais des yeux au ciel, si tu veux que je te présentes quelqu'un il faut me le dire... Tu sais, j'ai une collègue avocate dont la fille est-

- Ça va aller, merci. Je voyais mon frère au loin, et je poussais ma mère à aller le voir, et le féliciter de son alliance fraîche de deux minutes.

Mais mon merci était encore une fois purement ironique.

Une fois qu'elle fut assez loin, je me retournais vers le caissier qui avait sagement écouté la conversation, tel un voyeur, et fronçais les sourcils en le voyant en pleine réflexion.

- Quoi ? Je crachais presque.

- Elle te met vachement la pression, par rapport à ta future épouse. Il me répondit, honnêtement.

Je soufflais, car malheureusement, son observation était juste.

- Ouais. Elle a beau être absente quand j'ai vraiment besoin d'elle, elle gardera toujours un œil sur mes relations, qu'elle veut évidemment de notre « rang ». J'eus un rire moqueur. Mais si elle savait...

- Si elle savait ? Répéta t-il.

- Que la relation idéale qu'elle souhaite et croit avoir pour moi, se résume de mon côté à une simple nuit de plaisir. Et que je ne suis pas très regardant sur la classe sociale dans ce cas-là.

Effectivement, je n'allais pas demander la fiche d'imposition de toutes mes conquêtes d'une nuit. Conquêtes, de plus en plus en rares, d'ailleurs. Pas que je n'avais plus de demandes, mais avant tout car je n'en avais pas spécialement envie.

Il hocha la tête, et heureusement, qu'il ne me demandait pas un dessin. Cependant, je voyais bien qu'il réfléchissait encore, qu'il avait quelque chose en tête et qu'il n'allait pas tarder à me le dire. Il le fit, d'ailleurs.

- Et pourquoi tu ne sors pas avec elles ?

- Hein ?

- Les filles avec qui tu baises. Il répliqua sans aucun filtre, et je regardais autour de nous, alarmé que quelqu'un puisse entendre son langage vulgaire. Pourquoi tu ne sors pas avec, parfois ?

Je clignais des yeux, me rappelant des raisons principales pour lesquelles je ne le faisais pas, effectivement. Enfin, pourquoi je ne le faisais plus, plutôt.

Tout simplement parce que je n'avais jamais trouvé une fille avec qui j'avais envie d'être tout le temps, de partager des choses. Aussi bizarre que cela puisse paraître, et combien même j'avais essayé, je finissais toujours par me lasser au point de tout arrêter, car continuer était preuve de lâcheté.

- Elles ne m'intéressent pas.

Taehyung plissa des yeux, l'air concerné, puis il se rapproche de mon oreille, alors que je fixais le sol devant moi, ayant toujours un peu de mal avec les rapprochements physiques.



- Et les mecs ?



Je me reculais aussitôt quand son souffle fit rougir mes oreilles.

- Pardon ?

Il ricana, visiblement fier de sa blague qui n'en était apparemment pas une.

- T'as jamais essayé non plus ?

- Non, je ne suis pas comme ça.

- Qu'est ce que tu en sais, si t'as jamais essayé.

Voilà qu'il se mettait à faire comme Jimin, et à remettre en cause ma propre orientation. Je savais bien qu'il était encore et toujours dans notre jeu d'attirance, mais ça commençait presque à me faire mal lorsqu'il se comportait comme ça. Ça paraissait beaucoup trop vrai.

- Je le sais, c'est tout. Je tournais la tête à l'opposé, ne voulant pas m'attarder sur cette conversation qui n'avait absolument aucun sens, à part me gêner, et je tombais sur les deux autres gars que j'avais ramené. Putain, vous étiez où vous ?

Je faisais mine d'être énervé, mais je remerciais leur venue en mon fort intérieur, entre deux battements irréguliers, et putain, je détestais mon cœur de me faire ça en ce moment.

- Un peu partout.

Jimin ricana, il semblait un peu pompette, si ce n'était pas ivre, tirant la main de Suga dans la sienne, et j'espérais juste que personne ne s'était senti perturbé par leur proximité, puisque une relation homme était difficilement accepté dans notre pays, et encore plus dans ma famille qui voyaient des descendants comme une obligation, pour reprendre la firme familiale.

Et l'autre qui sous-entendait que j'étais intéressé par les mecs, n'importe quoi. Et même si c'était vrai, je n'en n'aurais pas le droit.

- Bon, nous, on va y aller, c'était bien sympathique mais je pense avant tout à toi et ton honneur, et je ne pense pas que lui, il montre Jimin de son doigt, dans cet état, puisse la préserver. Je hochais la tête, au moins quelqu'un de sérieux ici. On remercie ton frère et sa copine, et on fout le camp.

- Je vais rentrer avec vous aussi. La voix de Taehyung se manifesta à ma droite, et je ne sus si j'étais content ou déçu de sa prise de parole.

Car après tout, j'allais me retrouver tout seul, alors que nous venions littéralement de passer la soirée de mariage de mon frère ensemble, collé l'un à l'autre.

- Ok, je répliquais simplement, faîtes attention en rentrant.

Le couple hocha la tête avant de se diriger vers les mariés, et alors que je m'attendais à ce que Taehyung les suivent, celui-ci se posta face à moi, un sourire qui ne me dit rien qui vaille aux lèvres.

- A plus tard. Il me sourit et je fronçais les sourcils, il me semblait bien formel. Enfin, ça, c'était jusqu'à ce qu'il se penche à mon oreille pour me susurrer deux mots. Mon lapin.

Il l'embrassa aussitôt puis se recula, me fit un dernier clin d'œil espiègle, avant de enfin suivre les deux autres qui n'avaient rien vu de sa supercherie.

Après la joue, l'oreille. Et moi qui pensait être entré dans la course, je me sentais encore une longueur derrière avec mes simples mots quelque peu « osés » que je lui balançais de temps en temps.

Et moi je restais là comme un idiot, ma main allant directement cacher l'endroit qui me brûlait maintenant, hésitant entre le rattraper et l'engueuler parce que nous étions en plein milieu d'une fête potentiellement remplie d'homophobes, tuer ma mère pour le surnom qu'elle venait inconsciemment de lui apprendre, ou rester paralysé.

Option trois.

Et si ce n'était pas l'effet du champagne, c'était l'effet Taehyung.

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