C h p t - 1

Note d'auteure :
Voici le premier chapitre ! J'espère que ça va vous plaire. En tout cas pour le moment ça part pas encore en cacahuète mais étant donné qu'en période scolaire j'écris de nuit ça ne risque pas de perdurer 😭 Mais je vais faire en sorte que cette histoire soit 'sérieuse' un peu. Pas sérieuse en mode sad, mais genre pas en mode fête du slip 😭 juste normal en fait.

Pdv TODOROKI

Une énième interview avec un type random, pour un magazine totalement inconnu, quelle perte de temps.

- Donc vous dites que cette idée de faire des tongs à talon vous est venue d'un coup, comme ça ? Dis-je, feignant l'étonnement alors que clairement je m'en bâtais les reins.

- Oui, telle un appel de dieu.

Lol. Je ne crois pas en Dieu mais s'il existe il doit sûrement regretter d'avoir sauvé les hommes et prévoir une autre inondation.

- Ah oui je vois, il est sympa Dieu de vous avoir permis de révolutionner l'industrie des tongs.

Après cet entretien tout sauf fructueux je me retrouvais seul dans mon bureau.

Au début c'était sympa d'être journaliste, c'était utile pour mes activités nocturnes.
Mais en ce moment je ne me tape que les dossiers Peoples et 'révolution industrielle'. Alors que moi le sujet qui m'intéresse, qui m'allèche c'est le crime.

Je veux qu'on me fasse interroger des victimes, des criminels, des suspects. J'aurais pu devenir flics vous vous dites, mais de nos jours rien n'est plus corrompu qu'un flic. Un flic est une victime, un criminel et un suspect à la fois.

Alors qu'un journaliste est libre d'exprimer son opinion, sa justice et sa vérité. Il a tant de pouvoir derrière ses lunettes, sa feuille blanche et son stylo il peut détruire ta vie à coup de vérités mais aussi... de mensonges.

J'avais besoin de ce pouvoir sur la vie qui m'entoure, sur les sombres secrets de cette ville car oui, cette ville cache bien des secrets...

- Je peux rentrer ? Fit Momo, une collègue en rentrant.

Yolo, aucune gêne.

- T'es déjà rentrée donc tant qu'à faire... dis-je en roulant des yeux.

- Je voulais te demander si tu étais libre pour aller te joindre à nous pour le déjeuner... demanda la jeune femme.

Comment peut-on associer le mot 'libre' à une corvée aussi barbante que de déjeuner avec des bouches trous ? Lolilol, c'est une ouf celle-là.

- Je dois encore revoir la rédaction d'un article et je ne pense pas terminé avant longtemps alors je ferai mieux de m'y mettre si je ne veux pas faire une nuit blanche ce soir. Répondis-je en indiquant du doigts une pile de dossier.

Évidemment cette pile de 'dossier' s'avérait être en réalité des prospectus pornographique que mon voisin Izuku s'amuse à fourrer dans ma boîte aux lettres pour me faire chier et que je n'ai pas eu le temps d'aller jeter, puisque vous l'aurez sûrement compris je viens d'inventer cette histoire de dossier à l'instant même.

Elle commença à s'approcher de mon bureau oklm et s'apprêta à fouiner pour voir de quel sujet parle l'article que j'ai inventé mais je la stoppai.

- Euh tu fous quoi là ?

Elle semblait surprise par ma tournure de phrase peu courtoise.

- Je... Je voulais voir si je pouvais me rendre utile.

- Je ne t'ai rien demandé à ce que je sache. Enfin bref j'ai du boulot on n'a pas tous autant de temps pour traînasser si tu vois ce que je veux dire, vas rejoindre les autres. Rétorquai-je avec mépris.

Elle bafouilla quelques excuses et un petit 'au revoir' avant de quitter la pièce précipitamment.

Je soupirai puis relâchais mes traits durcis soulagé.

C'est ce que je déteste le plus dans mon métier, devoir jouer un rôle.
Un rôle qui semble bizarrement m'aller plus que bien d'ailleurs.

Et pourtant je ne suis pas acteur mais journaliste.

Je ne dois pas me lier d'amitié avec mes collègues ou avec quiconque même, mais surtout pas avec elle.

Parce que je sais ce que ressent Momo Yaoyorozu pour moi. (et c'est pas réciproque de ouf en passant lol).

Si je venais à me rapprocher d'eux je risquerai de baisser ma garde, de me faire démasquer.

Qu'ils découvrent les réelles intentions ou pire encore qu'ils s'impliquent.

Je pense que quelques part, ce qui me maintient dans la réalité, ce qui fait vivre le peu d'humanité et de raison qu'il me reste c'est cette double vie.

Le jour je suis ce journaliste à l'expression impassible mais professionnelle, réservé qui maintient une relation cordiale avec son entourage et la nuit je deviens ce détective impitoyable et téméraire qui résout les problèmes que l'Etat tente vainement d'enterrer.

Ce système corrompu, cette hantise qui m'a détruit autrefois m'anime aujourd'hui.

Vers 19h les bureaux se faisaient déserts. C'est le moment idéal pour faire quelques expéditions dans les locaux avant de rentrer chez moi.

Si on ne me refile que des dossiers à 2 balles, je n'ai d'autres choix que de me servir moi-même après tout.

Je pris mon trousseau de clés 'passe-partout' que j'ai eu l'intelligence de faire faire il y a un mois depuis qu'on me relègue des dossiers pourraves.
Il faudrait d'ailleurs que je pense à faire un double de ce trousseau car si je l'égare il serait difficile de me le re procurer car j'ai quand même dû emprunter les clés de chaque membres du personnel !

Je pris l'ascenseur pour me rendre dans la salle des archives. C'est là-bas que sont rangées les affaires classés, résolues comme irrésolues.

Arrivé à l'étage voulu, je sortis mon trousseau de clé afin d'y insérer celle correspondant à la serrure de la porte imposante qui me faisait face.

- Shoto ? S'écria une voix surprise derrière moi.

Je sursautai face à cette intervention soudaine.

Lorsque je me retournai, Momo me faisait face. Je soupirai de soulagement. Ça aurait pu être pire, style que ça soit un vieux barbu inconnu, un braqueur ou même pire encore quelqu'un de lucide tout simplement.

- Tu es encore là ? Demandais-Je bêtement.

- Oui j'avais oublié ma clé USB, qu'elle maladroite je suis tu me diras... et toi ? murmura doucement Yaoyorozu.

Qu'est-ce qu'elle raconte wsh, je dirais rien du tout, lol.

- En effet et oui, je suis encore là.

Je ne cherche même pas à inventer une excuse. Il ne vaut mieux rien dire plutôt que de sortir un mensonge plus que suspect.
Et ai-je vraiment besoin de justifier ma présence ? Je fais ce que je veux.

- Oh je vois. Bon tu as sûrement du boulot... je vais te laisser à demain Shoto-kun.

Elle doit sûrement être encore perturbée par mon comportement exagérée de ce matin, j'ai sûrement été trop dur. Elle n'a techniquement rien fais de mal si ce n'est d'avoir voulu se montrer serviable ou peut-être d'avoir été trop curieuse.

Alors qu'elle s'apprêtait à partir je la retint.

- Tu sais pour toute à l'heure... enfin tu vois quoi. Bah j'ai été un peu rude. C'était une dur journée et la fatigue a eu raison de mon humeur. Enfin bref, à demain.

Elle me gracia d'un sourire puis partit.

Et cette lueur dans ses yeux reflétant toute l'affection de Momo envers moi me rappela que je ne devais surtout pas créer de lien avec quiconque ici, et encore moins elle.

Mon seul et unique ami, c'est cet autre moi qui vit dans l'ombre de la nuit.

Ce que j'ignorais c'est que j'avais tort, j'avais besoin qu'on me tende la main. Et qui de mieux qu'un héros solitaire pour le faire ?

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