Chapter twenty-six
Ce matin, je me lève de bonne humeur. Nous sommes lundi, le jour officiel des vacances pour moi. Techniquement, les vacances ont commencé vendredi, mais comme les jours qui suivent sont les jours du week-end, ça ne compte pas trop comme des vacances. Enfin bon, je me comprends, c'est l'essentiel. Je ne compte pas aller courir ce matin, j'ai d'autres plans. Je sors de mon lit, me dirige dans ma salle de bain pour me rincer le visage, je me brosse également les dents. J'enfile un sweat, j'attrape une enceinte et la connecte à mon téléphone. Je me dirige ensuite vers la chambre d'ami, comme prévu, Rafael dort à la maison à la demande de ses parents, il est donc de mon devoir de l'accueillir comme il se doit.
J'entre doucement dans sa chambre qui est plongé dans le noir, il dort très paisiblement, enfin plus pour très longtemps. Je dépose l'enceinte à côté de lui, histoire d'avoir un meilleur son, puis j'enclenche la chanson "Firework" de Katy Perry, j'avance jusqu'au refrain, trois, deux, un...
- Ahhh !!!!!
Rafael se lève en sursaut en prenant un coussin pour se protéger, j'éclate de rire face à son air effrayé et continue de chanter.
- Baby, you're a firework, come on, let your colors burst, make 'em go, "Oh, oh, oh".
- Hayley Emma Davis, cours vite, très vite. Il me dit en se levant
Me rendant compte qu'il est on ne peut plus sérieux, je me mets à courir le plus vite possible en étant toujours aussi morte de rire. Je descends les escaliers à une vitesse impressionnante, j'ai beau courir vite, un Rafael énervé est d'autant plus rapide.
- Reviens là, Davis !! Hurle-t-il
- Tu ne m'attraperas jamais.
J'arrive rapidement dans la salle à manger, je me cache derrière la table, il essaye de me suivre, mais je fais le tour de celle-ci pendant que lui est en face. Il me fixe et me défie du regard, il va tenter de me piéger, je ne suis pas aussi bête que ça. Je lui fais alors moi-même une feinte, il tombe droit dans le panneau, ce qui me permet de m'échapper rapidement. Je descends au sous-sol, dans la salle de jeu, je connais ma maison mieux que lui, je trouve rapidement mon passage secret : une sorte de porte cachée avec des escaliers qui mène directement à l'étage, à côté de ma chambre.
Je vérifie qu'il n'est pas derrière moi avant d'emprunter le passage et de bien faire attention à fermer derrière moi. Je monte rapidement les escaliers et arrive quelques secondes plus tard dans ma chambre, je verrouille la porte et m'assieds sur mon lit pour reprendre ma respiration. Ce gars est peut-être un grand fainéant, ça ne l'empêche pas d'aller très vite. Je me mets à rire de nouveau, ça fait du bien de s'amuser comme ça, ça faisait longtemps.
Quelques secondes plus tard, des coups dans la porte retentissent, avec les cris de mon ami en supplément.
- Hayley, ouvre cette porte !
- Non, non.
- Je ne vais rien faire, c'est bon, tu peux ouvrir.
- Je ne te crois pas.
- Je te promets.
- Tu me donnes ta parole ?
- Je te donne ma parole.
J'ouvre alors la porte tout doucement, je n'ai pas le temps de voir ce qui se passe qu'un liquide gelé vient s'abattre sur mon visage. Le connard, il a osé.
- Ahh !! Rafael, t'es sérieux ??
- La vengeance est un plat qui se mange froid, chérie. Dit-il en riant
- Tu m'avais donné ta parole.
- Qui t'a dit que j'en avais une ?
- Je te déteste.
- La prochaine fois, tu éviteras de me mettre Katy Perry à fond dans les oreilles, alors que je rêve de ce bon vieux Leonardo DiCaprio.
Je tire ma langue et lève mon majeur, en guise de réponse. Je le laisse ensuite entrer dans ma chambre pendant que j'attrape un nouveau sweat dans mon dressing. Je l'enfile rapidement avant de rejoindre Rafael qui est affalé sur mon lit.
- Tu m'as manqué, Davis.
- Toi aussi, Carter, plus que tu ne l'imagines. Je dis en souriant
- Je ne réalise toujours pas que je suis vraiment ici, j'ai l'impression que le temps est passé aussi vite que lentement.
- J'ai la même sensation, surtout que ces deux derniers mois n'ont pas été très sympa avec moi.
- Tu m'étonnes, Cameron te quitte pour revenir deux mois après, comme si c'était la journée porte ouverte.
- C'est tellement ça, parfois, j'aimerais retourner en juillet, quand tout allait très bien. Quand notre seule préoccupation était de savoir à quelle heure nous allions à la plage ou à quel bar nous allions passer notre soirée.
- Tu sais ce qui me manque ? Les interminables disputes entre Victoria et Tyler, elles étaient magiques.
- T'as pas tort, mais rassure toi, on va être servi ces deux prochaines semaines.
- Oh ça oui, j'ai hâte. Tu crois qu'ils vont réaliser un de ces jours qu'ils finiront ensemble ?
- Je pense que oui, quand ils arrêteront de crier, ils vont vite comprendre que l'un est l'alter ego de l'autre.
- Totalement, comme tu te rendras compte que Cameron est le tien. Il me dit en haussant les sourcils
- Oh, ça ne t'inquiète pas, je l'ai compris.
- Alors qu'est-ce que tu attends pour lui sauter à nouveau dessus ?
- Le déluge. Je dis en souriant
- Ah, ah, super drôle ça. Non, mais sérieux, vous n'avez pas envie de nous faire rager avec votre amour sorti tout droit de ces bonnes vieilles comédies romantiques. Je t'avoue qu'on vous a enviés plus d'une fois.
- Ouais, je l'avais remarqué. Pour être honnête, j'attends la fin des vacances, pour être sûre de mon choix. Je veux d'abord voir comment notre amitié fonctionne, apprendre à lui faire confiance de nouveau.
- Tu sais que vous ne pourrez jamais être simplement des amis ? Pas vous.
- Je le sais, oui, mais je veux quand même essayer. Même si les trois-quarts du temps, mes yeux louchent sans arrêt sur ses lèvres.
- Tu m'étonnes, ce gars est physiquement parfait. J'en ferais bien mon quatre-heures.
Je lui donne un coup avec mon coussin ce qui le fait éclater de rire, et je ne peux m'empêcher de rire à mon tour.
- Pas touche, je dois déjà me battre pour que les filles de mon lycée arrêtent de baver en le regardant.
- Ah, c'était sûr que monsieur allait devenir la nouvelle bête de foire.
- Mais tellement, j'ai l'impression qu'elles n'ont jamais vue de garçon de leur vie.
- Le charme californien, chérie. Toi-même, tu y as succombé.
- Ouais, mais ce n'est pas pareil.
- Voile-toi la face, tu as raison.
- Rooh, tais-toi ou je t'expédie à Miami sans retour.
- Tu peux toujours essayer.
- T'as réponse à tout, hein ?
- Ça se pourrait.
Je ris de sa remarque avant de me réfugier dans ses bras. Sa joie de vivre m'a tellement manqué.
- J'y pense, il faut que je te présente Isaac, vous allez super bien vous entendre.
- Qui c'est, lui ? Il demande
- Le troisième membre de notre trio, je ne t'en ai jamais parlé, mais on est ami avec lui depuis la première année de lycée. Les inséparables.
- Il est sexy ?
- Oh que oui, et vous êtes tous les deux attirés par le même genre. Par contre, il est en couple.
- Oh, tu sais, ce n'est pas un problème ça. Il me dit sourire en coin
- T'es épuisant, toi.
- Je sais, et c'est pour ça que tu m'aimes.
- Ce n'est pas faux.
- Bon, pas que ta compagnie me dérange, mais je meurs de faim.
- T'as toujours faim, de toute façon.
- Évidemment, je ne mange pas pour vivre, mais vis pour manger. C'est ma devise.
- Le contraire m'aurait étonné.
Il m'adresse un sourire suivi d'un clin d'œil avant de se lever. Nous sortons de ma chambre pour rejoindre la salle à manger. Un sourire s'affiche sur mon visage lorsque je'aperçois mon père en train de prendre son petit-déjeuner, mais il s'efface très rapidement lorsque mes yeux louchent sur le dragon à ses côtés. D'habitude, ils partent tôt au travail, mais ils ralentissent un peu pendant les vacances, je pense aussi qu'ils voulaient être présents pour le premier jour de Rafael. J'embrasse le front de mon père avant de prendre place à leurs côtés.
- Bonjour les enfants, bien dormi ? Demande mon père
- Très bien. Je réponds
- On a entendu des bruits tout à l'heure, je suppose qu'Hayley t'a réservé son fameux accueil.
- Elle l'a fait, oui, je dois avouer que je suis encore sourd de l'oreille gauche.
- Comme t'abuses, ce n'était pas si fort que ça.
- Pas si fort que ça ? C'était au maximum de ses capacités, oui.
- Mon pauvre Rafael, pardonne ma fille, elle ne sait pas toujours se tenir. Ajoute ma mère
Olala, la voilà qui se ramène.
- Ça va, je lui pardonne pour cette fois. Il dit en souriant comme pour me narguer
- C'est ça, fait le malin, toi.
Il rit de ma remarque, imité par mon père. J'en profite pour me tartiner quelques tranches et me servir un bon café au lait.
- Quoi de prévu pour aujourd'hui ? Demande mon père
- Hmm, je ne sais pas trop. On va déjà passer chez Kalden pour se réunir avec la bande, et ensuite, on décidera ensemble.
- Ok, une idée m'est venue durant la nuit, tes amis sont là toute la semaine prochaine, c'est exact ?
- Oui, pourquoi ?
- J'ai pensé que vous pourriez passer une semaine dans notre chalet à Catskill, ce n'est qu'à deux heures d'ici et ça vous donnerait l'occasion de changer d'air.
- Tu ne m'en as pas parlé, Grayson. Tu es sûre que c'est une bonne idée de les laisser partir sans surveillance ? Interviens ma mère
- Mais oui, ils sont grands maintenant. Il entre dans l'année de leurs dix-huit ans, il n'y a pas de soucis à se faire. Ça leur donnera l'occasion d'être autonomes, ils devront l'être l'année prochaine pour l'université.
- Oh oui, ce serait génial, je t'assure qu'on peut y arriver. Tout le monde peut venir ?
- Bien sûr, le chalet est immense, vous rentrerez tous sans problème. Il faudra que tu prennes une voiture plus adaptée, par contre, les routes sont très enneigés, à cette période de l'année.
- Oui, je pense qu'on va se répartir dans les voitures. Il faut que je leur en parle, mais ça peut se faire. Raf, t'en dis quoi ?
- Ah moi, je suis totalement partant. On voit rarement la neige à Miami, alors je viendrais avec plaisir.
- Ah, ça, c'est une bonne nouvelle. S'exclame mon père en souriant
- Moi, je ne suis pas totalement convaincue.
Depuis quand la duchesse est convaincue de quoi que ce soit, quand ça implique mon bonheur.
- Allez maman, c'est les vacances, lâche-toi un peu. Je sais que tu n'es pas la plus grande fan de mes amis, mais on va vraiment se débrouiller, tu n'auras aucun problème.
- Qui sera là ?
- Je pense qu'ils vont tous accepter : Kalden, Tessa, Victoria, Isaac, Austin, sa copine Kara ainsi que Tyler.
- Cameron ne sera pas de la partie ? Elle demande en haussant les sourcils
- Je ne sais pas, ça dépendra de l'état de sa mère. Pour l'instant, il reste à Los Angeles toute la semaine.
- Hmm, il peut y rester.
- Maman, ne commence pas. Je sais que tu ne l'aimes pas, mais tu vas devoir faire avec.
- Je préférerais que tu sois avec quelqu'un comme Noah, un homme, un vrai.
- Un homme parce qu'il a de l'argent ? Hmm, non, ce n'est pas ce qui définit un homme. Je n'ai pas encore envie de me disputer avec toi sur ce sujet, alors je vais être clair. Noah et moi, on a essayé pendant une semaine de voir si on était plus qu'amis, le résultat est que j'aime et que j'aimerais toujours Cameron. Alors on a rompu et on a décidé de rester amis et ça ne changera pas.
- Pardon ? Tu as rejeté la chance d'avoir un avenir parfait avec Noah Richardson, pour ce roturier.
- Un avenir parfait, tu me fais rire, c'est vrai qu'un avenir avec quelqu'un dont je ne suis pas amoureuse, c'est tellement parfait.
- Mais on s'en fiche de l'amour, il est riche, beau, intelligent, de bonne famille, il a un réel avenir. L'amour ce n'est pas important à côté de ça.
- Non mais tu t'entends parler, parce que parfois, j'en doute.
- Surveille ta façon de parler, jeune fille.
- Kelly ! Ça ne va pas de dire des choses de ce genre devant ta fille. Quelles valeurs souhaites-tu lui impliquer en lui parlant de la sorte du plus beau sentiment ? Notre fille ne se mariera jamais par contrainte, elle épousera celui qu'elle aime et qui la traitera bien, riche ou pas riche.
- Non mais tu es devenu complètement fou, Grayson, tu veux que ta fille finisse dans la rue ? C'est comme ça que tu vois ta descendance ? Que vont en penser les gens ?
- Mais je me fiche de ce que vont penser les gens de MA fille, tant qu'elle est heureuse, c'est tout ce qui compte. Elle ne vivra d'ailleurs jamais dans la rue, elle est intelligente et débrouillarde, qu'elle reprenne les rênes de l'entreprise ou non, elle aura une belle vie. Si elle choisit Cameron pour partager sa vie, je m'en fais encore moins, ce garçon est très bien élevé, il est respectueux et je lui donnerais ma confiance plus d'une fois.
- Je ne te reconnais plus, Grayson.
- Je pourrais en dire autant, je me demande souvent où est passé la Kelly Matthews, la Kelly modeste qui était totalement désintéressée, la femme dont je suis tombé amoureux.
- Elle a grandi et a compris où était vraiment la place des vainqueurs. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, j'ai du travail qui m'attend. Elle dit en se levant et en sortant rapidement de la salle à manger
Je regarde Rafael qui ne sait plus où se mettre, il n'a pas l'habitude des crises de ma mère, contrairement à moi, même si je dois avouer qu'elle y est allée un peu plus fort aujourd'hui.
- Désolé, Hayley, ta mère a dépassé les bornes.
- Ce n'est rien papa, j'ai l'habitude avec elle. J'ai appris à ne plus l'écouter.
- Tu es encore jeune pour penser à tout ça, mais il faut que tu saches que je ne te forcerai jamais à épouser quelqu'un de bonne famille. Je te l'ai déjà dit, je ne répéterai pas les erreurs de mes parents, si c'est Cameron que tu aimes, il entrera dans ma famille sans soucis. Tant que tu aimes cette personne et que tu es heureuse, ça me va.
- Je sais papa, merci, ça me fait plaisir qu'il y en ait au moins un qui me comprenne.
- Ça vaut aussi pour toi, Rafael. Ne laisse personne décider pour toi, qui tu dois aimer ou non, c'est ta vie, tes choix. Compris ?
- Compris, Grayson, je ne sais pas si mes parents seront de votre avis, mais je compte bien ne pas les laisser faire.
- Pour certaines personnes, c'est plus difficile à comprendre que d'autres, surtout si on a été élevé de cette manière. Mes parents ne m'ont pas laissé aimer la personne que je désirais réellement et je vis aujourd'hui avec des regrets. Ça ne doit pas vous arriver.
- On fera tout pour l'éviter, papa. Merci encore d'être aussi compréhensif.
- C'est normal, c'est le travail de tout bon parent.
Pour seule réponse, je lui adresse un grand sourire et serre sa main, fort dans la mienne.
***
Le cadran de ma voiture affiche quatorze heures lorsque j'arrive devant la maison de Victoria, elle avait la flemme de prendre sa voiture et m'a donc demandé de venir la chercher. On va aussi en profiter pour présenter Rafael à ses parents, ils ont hâte de le rencontrer. Le lundi est le jour de repos des Baker, la boulangerie n'est pas ouverte, ils sont cependant ouverts le dimanche. J'ouvre la porte et laisse passer Rafael avant moi, j'ai l'habitude de ne plus sonner quand j'arrive chez les Baker, tout comme Victoria quand elle vient chez moi, nos maisons sont celles de l'autre et on agit donc en tant que telle.
- C'est nous !! Je m'exclame depuis l'entrée
Quelques secondes après, des pas se font entendre depuis l'escalier et un sourire s'affiche sur mon visage lorsque j'aperçois ma meilleure amie. Elle arrive à toute vitesse et serre Rafael dans ses bras. Je crois qu'elle aussi va prendre du temps à réaliser qu'ils sont vraiment là.
- Eh bien, si j'ai toujours des accueils de la sorte, je vais partir loin de vous plus souvent. Enfin, je préfère l'accueil de Victoria à celui d'Hayley. Déclare Rafael
- Elle t'a fait le coup du bol d'eau ? Demande Victoria en se remémorant notre premier jour à Los Angeles
- Ah non, pire, la musique à fond dans les oreilles. Je crois qu'elle m'a réellement pété un tympan.
- Drama queen un jour, drama queen toujours.
- Alala, ces disputes m'avaient manqué.
- Celles avec Tyler aussi ? Lui dit Rafael en souriant
- Eurk, non.
- Pourtant, j'ai eu des échos comme quoi, il avait eu le meilleur accueil la semaine passée.
Ma meilleure amie me regarde pour me dire "tu as osé".
- Désolé, mais la scène était épique. Elle l'a regardé pendant un moment et elle lui a sauté dans les bras telle une fille qui n'avait pas vu son copain depuis des mois, elle l'a serré dans ses bras et elle a même lâché quelques larmes. C'était comme regarder un film au cinéma. Je dis en souriant à mon tour
- Ça y est, je vous déteste tous. Il n'aura plus le droit à une once de gentillesse de ma part, par votre faute. De plus, les larmes, c'était sous le coup du stress et de l'émotion, j'étais paniqué à l'idée de perdre, plus revoir trois têtes que je n'avais pas vu depuis plus de trois mois, c'était trop pour moi. Mais n'y voyez pas quelque chose de sentimental ou quoi. Jamais de la vie.
- Très bien, pour une fille innocente, je trouve que tu te justifies vachement.
Ma meilleure amie lance son plus beau regard noir à Rafael pour lui montrer son mécontentement et pour lui suggérer d'arrêter de la taquiner.
- Ah, ils sont là ! S'exclame Lidia en arrivant aux côtés de Luke
- Salut, Lidia, salut Luke. Je dis en les prenant dans mes bras
- Bonjour ma puce, tu vas bien ?
- Très bien, rien de mieux que les vacances hein ?
- Ça, c'est sûr.
- Maman, papa, je vous présente le gars le plus insupportable de la Terre, mais que j'aime de tout mon cœur. Rafael, voici mes parents.
Lidia serre Rafael dans ses bras tout en lui souhaitant la bienvenue.
- Enchantée de te rencontrer, Rafael. Les filles nous ont énormément parlé de toi.
- Ah, ça fait plaisir. J'ai aussi beaucoup entendu parlé de vous.
Nous allons ensuite nous installer au salon, pour être un peu plus confortables.
- Les autres ne sont pas là ? Demande Luke
- Non, ils sont tous chez Kalden. Je suis censée récupérer Victoria et les rejoindre.
- Okay, dommage, on aurait bien voulu rencontrer le fameux Kalden.
- Il faut que tu saches, Rafael, ma mère est fan de Kalden. Lui dit Victoria ce qui ne manque pas de nous faire rire
- Je ne suis pas fan de lui, j'entends juste parler de lui vingt-quatre heures sur vingt-quatre, "Kalden par ci" "Kalden par-là", j'ai l'impression qu'il vit avec nous parfois.
- Ah ça, c'est le charme d'Anderson, le gendre parfait. Non, pour être honnête, Kalden est le meilleur gars que j'ai rencontré, c'est normal que les filles parlent de lui, vraiment, vous allez beaucoup l'aimer.
- Je crois qu'on a tous eu un crush sur lui quand on l'a rencontré. Ajoute Victoria
On hoche la tête avant de rire à nouveau. C'est vrai que la première fois que j'ai vu Kalden et que j'ai parlé avec lui, j'étais sous le charme, en même temps, ce gars est parfait. Mais aujourd'hui, je ne me verrais jamais me mettre avec lui, il est vraiment comme mon frère.
- Eh bien, j'espère qu'on ne sera pas déçu.
- D'ailleurs, ma grand-mère a appelé et elle les invite à dîner ce soir, vous pouvez vous joindre à nous. Je dis à Luke et Lidia
- Oui, ça pourrait être une bonne idée, t'en penses quoi, Lidia ? Lui demande Luke
- Ça me va aussi, j'appellerais Jeanne tout à l'heure pour lui demander et j'irais l'aider à préparer.
- Super, vous rencontrerez donc toute la bande.
- Il y aura aussi Tyler, je suis sûre que votre fille vous en a beaucoup parlé, comme il sera votre futur gendre. Ajoute Rafael ce qui lui vaut un regard menaçant de la part de Victoria
- C'est parti, il recommence.
- Oui, on a aussi entendu parler de ce Tyler, on a hâte de voir qui est le fameux garçon qui insupporte notre fille à ce point.
- Oh, vous allez vite le reconnaître, c'est la version masculine de Vicky.
- N'importe quoi, on a rien en commun, rien du tout.
- Ouais, voile-toi la face, chérie, on sait tous ce qu'on voit.
- Rafael, si tu ne veux pas que je te renvoie à Miami à coup de pied aux fesses, arrête de l'ouvrir.
Il rit face à l'air désespéré de ma meilleure amie, les gars lui ont manqué, elle va vite regretter d'avoir dit ça.
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Chapitre entièrement dédié à notre petit Rafael !! Ça faisait longtemps !!
Victoria/Rafael ?
Kelly toujours aussi Kelly
L'idée de Grayson de laisser la bande aller au chalet ? Vont-ils y aller ?
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