Bonjour tout le monde :)

J'espère que vous êtes prêts pour découvrir la toute nouvelle version, flambant neuve, de Summer Lie ^^

Elle a été toute retapée !
Elle reste un peu bancale de mon point de vue, soyez indulgent please, je n'ai pas pu faire de miracles x)
Ce bidule datait de 2017 tout de même, le temps passe vite o-o
J'étais un bébé encore x)

J'espère que votre lecture sera tout de même agréable, et que vous prendrez autant de plaisir que moi à (re)découvrir cette histoire ^^

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Je vous demanderai par contre d'éviter de :

- Commenter en masse des onomatopées et des keyboard smash (Vous pouvez être surpris, mais 12 "OH" sont-ils nécessaires ?)

- Insulter des personnages gratuitement, ou m'insulter de la même manière (les "connards" et autres menaces qui arrivent sur mon téléphone sont pesantes, je vous assure).

- Tenir des propos violents de façon générale. Être investi dans une histoire c'est bien, et c'est flatteur pour l'auteur, mais "je vais prendre un flingue et lui tirer une balle" ou "mais poussez vous je vais le frapper", c'est tout sauf nécessaire

- Spoiler la suite de l'histoire dans vos commentaires ! Ce n'est pas une relecture pour tout le monde :)

- Vous plaindre que les lemons ont été "coupés". Vous n'aurez aucune scène erotique graphique dans cette fiction. Oui, la sensualité est importante, elle est d'ailleurs très présente dans cette fiction, mais merci de respecter mes choix sur cette histoire comme sur les autres.

- Tout commentaire ne respectant pas ces règles sera supprimé

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Je vous laisse maintenant avec ce prologue ^^

Bonne lecture ♡

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La brise qui balayait le pont commençait à se faire fraîche, j'en aurais presque eu la chair de poule. Je frissonnai et réajustai ma veste sur mes épaules pour masquer un peu mieux la peau de mon cou avant de reposer mes avants-bras sur la rambarde.

Je n'étais pas le seul dehors malgré l'heure tardive, quelques personnes avaient voulu, comme moi, profiter du spectacle des étoiles se reflétant sur la mer. Ici, sans les lumières de la ville, elles étaient magnifiques, et l'horizon disparaissait complètement, rendant floue la différence entre la surface de l'eau et le ciel.
Le bruit des vagues qui s'écrasaient sur la coque avait aussi quelque chose d'apaisant, et c'était pile ce dont j'avais besoin pour calmer mon stress.

Je regardai autour de moi et repérai un ou deux couples couples, quelques personnes seules ou accompagnées de leurs animaux de compagnie qui ne devaient pas apprécier de rester enfermés à l'intérieur, ainsi que quelques types dans des sacs de couchage qui avaient décidé de dormir à la belle étoile entre deux canaux de sauvetage, faute de pouvoir se payer une cabine.

Nous arriverions sur l'île de Jeju dans quelques heures, peu après que le soleil se soit levé.
D'un côté j'avais hâte que le voyage se termine et que nous puissions profiter de nos vacances avec Taehyung, de l'autre, j'étais complètement angoissé à l'idée de passer mon été là-bas.

J'étais déjà bien conscient que cela pouvait être les meilleures vacances de ma vie, comme les pires, mais j'étais à des kilomètres de me douter ce qui allait nous arriver.

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- Jimin ? s'écria mon grand père au rez de chaussée. Le téléphone pour toi !

Je me redressai, quelque peu étonné.
Pourquoi quelqu'un chercherait-il à m'appeler sur le fixe ? Si elle n'avait pas utilisé mon portable, la personne qui voulait me joindre ne devait pas être l'un de mes amis, mais je n'attendais aucun appel important.

C'est donc assez intrigué que je descendis les escaliers après avoir retiré l'unique écouteur que je portais jusqu'à ce que l'on m'appelle.

J'arrivai rapidement près de mon grand-père qui tenait le téléphone à bout de bras dans ma direction.
J'essayai de l'interroger du regard mais il resta muet en me regardant fixement, attendant que je prenne le téléphone.

Ce n'était pas dans ses habitudes d'agir ainsi. Normalement, il aurait caché le micro du plat de la main pour me souffler un nom, ou au moins un indice. J'avais un drôle de pressentiment, mais je m'exécutai sans protester.

Cette appréhension se justifia lorsque je portai le combiné à mon oreille.

- Allô ? commençai-je, essayant de paraitre naturel.

- Allô, Jimin ?

Je me figeai. J'avais l'impression d'avoir reçu un électrochoc. Mon rythme cardiaque monta tout à coup en flèche et je commençai à avoir du mal à respirer, comme si j'avais été plongé brusquement dans l'eau.

Je pensais avoir eu le temps d'oublier sa voix durant ces sept dernières années, pourtant, c'était comme si je l'avais entendue la veille, elle était encore parfaitement fraiche dans mon esprit, même déformée par le téléphone.

- Papa...

Mon père avait quitté Busan sept ans auparavant et ses dernières paroles avant de prendre l'avion avaient été pour moi. Assez normal jusqu'ici, puisque j'étais son fils unique, mais il ne s'agissait pas d'adieux déchirants ou d'une promesse de revenir, non, loin de là.
À vrai dire, cela s'était plutôt résumé à un "je te déshérite et je ne veux plus jamais te revoir".

J'avais seize ans et il m'avait laissé sous la garde de son père, ma mère n'étant plus de ce monde depuis trop longtemps pour que je me souvienne encore de son visage.
Je n'avais jamais osé reprendre contact avec lui après ça et il ne l'avait jamais fait non plus. Jusqu'à maintenant.
Pourquoi maintenant ?

- Ça va ? demanda-t-il, sa voix trahissant sa gêne.

- Je... Heu, oui, ça va...

Je m'arrêtai, ne sachant même plus quoi dire. Je croisai le regard de mon grand-père qui m'encouragea en me faisant de grands signes de main.
J'étais maintenant certain qu'il était derrière cet appel... Il avait déjà essayé de me convaincre de reprendre contact avec mon père, sans succès, il avait du faire pression sur mon paternel de la même façon.

Non pas que mon grand-père veuille se débarrasser de moi, nous nous entendions très bien et il me comprenait bien mieux que mon propre père, mais cela l'attristait de nous voir en froid l'un avec l'autre. À cause de cette dispute, il n'avait pas pu inviter son fils sur le continent une seule fois en sept ans...

- Écoute Jimin, je ne vais pas tourner autour du pot pendant des heures, si je t'appelle c'est pour m'excuser... Te tourner le dos de cette façon n'était pas la solution.

Je me mordis la lèvre pour éviter que mes yeux ne se mettent à briller. Combien de fois avais-je rêvé qu'il prononce ces mots ? Et voilà que, sans prévenir, cela arrivait... J'avais maintes fois imaginé la scène, même si dans ma tête, il revenait jusqu'à Busan pour me faire face, mais en me levant ce matin, je ne me serais jamais attendu à ce que cela arrive.

- Papa... laissai-je échapper d'une voix presque tremblante.

- J'aurais dû essayer de t'épauler, de t'aider à faire face à ton problème.

Je clignai des yeux deux ou trois fois, mon émotion soudainement douchée.
Mon problème... ? Ma gorge était soudainement devenue très sèche.

- Jimin... ? fit sa voix à l'autre bout du fil.

Je m'aperçus que j'avais arrêté de parler pendant une bonne poignée de secondes et me repris.

- Je... Je ne sais pas trop quoi dire, je suis juste heureux que tu décides enfin de m'appeler, mentis-je.

- Ton grand père y est pour beaucoup, tu sais à quel point je peux être borné parfois... Je suis désolé mon fils.

Je n'en avais rien à faire de ses excuses, s'il pensait toujours que j'avais un "problème".
Un goût amer me restait en travers de la gorge, peu importe combien de fois j'essayai de déglutir.

- Alors... ? demanda-t-il. Comment tu gères... Ça ?

J'avais de nouveau les larmes aux yeux, mais cette fois-ci, il s'agissait plus de déception que d'émotion pure. Il n'avait pas changé... Mais il s'agissait de mon père, je ne pouvais pas rester fâché avec lui toute ma vie...

Alors que faire ? Essayer de le garder au téléphone, de le convaincre que je n'étais pas un monstre anormal et que "ça" ne faisait pas de moi une autre personne que le fils qu'il avait toujours connu ?
C'était peine perdue, rien qu'au silence tendu qui avait suivi sa question, je savais qu'il raccrocherait dans la minute s'il n'entendait pas exactement ce qu'il voulait entendre.

Et je pourrais toujours espérer un nouvel appel après cela. Il ne viendrait probablement jamais.

Je pris une grande inspiration, le plus silencieusement possible puis tournai les yeux vers mon grand-père pour me donner un peu de courage.

- Je me suis rendu compte de mon erreur... Ce n'était qu'une passade d'adolescent, sûrement un moment d'égarement.

Chaque mot m'avait arraché la bouche au passage, comme si j'avais dû les faire sortir de force, mais c'était le seul moyen.

- Oh, alors... Tu aimes les filles finalement ?

Je ne savais pas ce qui me dégoûtait le plus... mentir à mon père ou le fait qu'il paraisse tout à coup si soulagé ?

- Oui papa, j'aime les filles...

C'était pour cette raison qu'il m'avait rejeté sept ans plus tôt, pour cette raison qu'il avait préféré partir avec cette femme qu'il avait rencontré quelques mois plus tôt pour s'installer de son côté de la mer.

C'était pour cette raison qu'il m'avait laissé derrière lui avec la seule personne qui me soutenait encore dans la famille : mon grand-père.

Ça m'avait anéanti. Je n'avais jamais compris pourquoi ni comment le sexe de la personne que j'aimais pouvait avoir un tel impact sur lui, pourquoi il m'avait regardé avec cet air dégoûté comme si je lui avais annoncé que j'avais tué quelqu'un...

Il y a sept ans, j'avais commis l'erreur de lui présenter mon petit ami, un garçon adorable, pensant qu'il comprendrait.
Je me doutais qu'il serait déstabilisé, je m'attendais à de l'incompréhension, peut-être même à un peu de colère, mais à l'époque je pensais vraiment qu'il finirait par me comprendre.

Au lieu de ça, il avait fichu mon copain à la porte en le traitant de tous les noms et m'avait adressé le pire regard qu'un père pouvait poser sur son fils, avant de me coller une gifle et de me dire de monter dans ma chambre.
Deux mois plus tard, il partait pour épouser cette femme à Jeju et s'installer avec elle, et je ne l'avais pas plus revu que mon petit ami, qui avait sûrement pris peur ce jour là...

- Maintenant je me sens bête de ne pas t'avoir contacté plus tôt... souffla mon père d'une petite voix, me sortant de mes souvenirs. Je ne sais pas quoi dire... À part que je suis désolé Jimin.

- Ce n'est pas grave papa.

C'était grave. C'était extrêmement grave, mais je n'arrivais pas à dire autre chose.

À cause de ça, j'avais fini par me dégouter moi-même, par penser que j'avais peut-être quelque chose d'anormal finalement...

J'avais eu l'impression que tout le monde pouvait voir ma différence, pendant des années, que tout le monde savait et me fixait dans la rue, je me détestais autant que je pensais qu'ils me détestaient.

J'aurais probablement sombré si Taehyung et mon grand père n'avaient pas été là pour me soutenir, cela avait été l'une des pires périodes de ma vie.
Je m'en étais sorti peu à peu et, au fil des années, j'avais fini par réussir à être un peu plus en paix avec moi-même.

- Il faut absolument qu'on rattrape le temps perdu toi et moi, déclara-t-il.

Rattraper le temps perdu hein... ?

Reconstruire une relation avec mon père était tout ce que j'avais toujours souhaité, mais encore une fois, dans mon imagination, cela commençait par lui acceptant ma différence.

Se baser sur un mensonge n'avait jamais été dans mes projets, mais le fait est que je ne pouvais pas faire autrement.

×

C'était comme ça que je m'étais retrouvé sur ce bateau avec Taehyung, qui avait tenu à passer notre petit mois de vacances d'été à Jeju avec moi.
Mon père connaissait bien Taehyung et il était plutôt content d'apprendre qu'il était du voyage.

Cela me ferait au moins un soutien là-bas, sachant que mon grand-père n'avait pas pu quitter Busan, trop occupé avec son petit restaurant à cette période de l'année.

Taehyung avait beau prétexter vouloir profiter des plages de Jeju, je savais qu'il s'était proposé de m'accompagner parce qu'il se faisait du soucis pour moi.

En parlant de mon meilleur ami, il était en train de rater tout le spectacle en dormant comme un bébé dans notre cabine.
En y réfléchissant, j'aurais peut être dû l'imiter. Je risquais de ne pas être très frais à l'arrivée.

Au moment où je m'apprêtais à lâcher la rambarde du pont pour aller me coucher, je remarquai du coin de l'oeil que quelqu'un était venu se placer juste à côté de moi, sans même que je le remarque, ce qui me força à rester immobile.
Je risquai un regard plus approfondi et découvris un jeune homme aux cheveux bruns perdu dans la contemplation du ciel.

Il me donnait froid avec son simple T-shirt uni à manches courtes, mais le spectacle de ses avants bras, pas désagréables à regarder, me réchauffait un peu en compensation.

Il n'était pas si proche que ça finalement, en le voyant du coin de l'œil j'avais angoissé pour rien.

Il dut s'apercevoir que je le regardais car son visage se baissa dans ma direction. Quand ses yeux noir corbeau croisèrent les miens, un mince sourire étira ses lèvres soulignées par une mâchoire prononcées.

Arf. Affreusement sexy. Il se mettait quelque peu à éclipser les étoiles dans mon esprit.
Mes pensées, auparavant légèrement embrumées par le sommeil et le calme de la mer, se réveillèrent assez chaotiquement.

- Salut, dit-il simplement, d'une voix qui me donna envie de laisser échapper un petit soupir satisfait.

Je me retins, n'ayant aucune envie de passer pour un parfait idiot.
Mais je restai un moment les yeux dans le vague à le fixer, me demandant tout à coup d'où il venait et quel heureux hasard l'avait fait sortir sur le pont au moment précis où je m'y tenais pour prendre l'air.

Ces vacances dans la peau d'un hétéro ne commençaient pas très bien...

Enfin. Tout dépendait du point de vue.

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Et voilà pour ce petit chapitre d'introduction :3

Qu'est ce que vous en avez pensé ?

Je suppose que vous avez tous deviné qui est le mystérieux inconnu du bateau ? X)

Rendez vous bientôt pour la suite :)