Épilogue (fin)



La tête rentrée dans mes bras croisés, je regardai par la fenêtre. Monsieur Paget, notre professeur de géographie, faisait un schéma au tableau pour tenter de nous expliquer la croissance économique mondiale au XXème siècle.

Mais moi, j'étais ailleurs.

Cela faisait une semaine que nous étions rentrées en cours. Je n'étais pas dans la même classe que Sunshine cette année et quand je l'ai appris, j'ai réellement été déçue.

Le camp me manquait. Le soleil me manquait. Connor et la bande me manquait.

Dehors, la grisaille faisait échos à mon humeur maussade. Enfermée entre ces quatre murs, je me sentais emprisonnée. J'aimerai être loin de ces adolescents boutonneux, de ce cours qui ne m'intéressait pas le moins du monde, être à 300 km d'ici.

Soudain, la cloche annonçant la fin de la journée retentit. Immédiatement, tous les élèves rassemblèrent leurs affaires précipitamment pour sortir profiter de leur weekend.

Moi, je ne me pressais pas. À quoi bon de toute manière ? Personne ne m'attendait.

Je sortis de la classe vers les derniers, mon sac de cours sur une épaule. Je m'engageai dans les nombreux couloirs de l'établissement que je trouvais par leur grisaille d'une tristesse absolue par rapport à la couleur chaleureuse du bois de nos cabanons.

Ma peau halée me distinguait des autres adolescents et certaines filles me jetaient des regards envieux en me voyant ainsi bronzée. J'aurai dû me sentir fière, mais, ce qui était le cas au début ne l'est plus maintenant.
Je me demandais comment se débrouillaient Tom, Rose ou encore Coline pour garder le moral. Moi, j'étais dans une sorte de transe, me rendant insociable auprès de mes camarades de classe. Eux me connaissaient plutôt bien ; ils ne comprenaient pas pour la plupart ce brusque changement de la fille rieuse et amicale à... ça. J'avais beau leur expliquer que c'était la nostalgie de la fin de l'été, ils me regardaient comme si j'avais eu un grave accident.
C'était peut être vrai.
Le camp m'a peut être percuté trop violemment.

Devant mon casier m'attendait Sunshine, le sourire aux lèvres. Je m'approchais d'elle et me tournais vers mon casier. Je pris le cadenas, fis le code et l'ouvris sans jeter un regard à ma meilleure amie.

- J'ai reçu un texto de Bradley pendant les cours, me dit-elle surexcitée.

- Ah oui ?, dis-je sans réel enthousiasme. Tu regardes tes messages en cours, toi ?

- Non, ça avait vibré dans ma poche, j'ai juste jeté un rapide coup d'œil. Heureusement que Madame Marz ne m'ait pas vu sinon j'aurai pu dire adieu à mon téléphone pendant deux semaines !

Je hochais de la tête tout en enfouissant en vrac des livres et des cahiers dans mon sac. Je refermais en claquant la porte.

- Ça ne va toujours pas ?, demanda Sunshine en me regardant tristement.

- Tu vois, si je devais te donner une image de ma situation c'est... que cet été a été une addiction. Et je suis privée de ma drogue. Alors je suis en manque et...

- Tu chutes.

- C'est un peu ça.

Elle me prit par le bras et m'emmena vers la sortie du lycée.

- Tu sais, je crois que ce weekend, je vais t'inviter chez moi. Je veux te changer les idées. Tu sais que je n'aime pas te voir dans cet état. Surtout au début de l'année. Tu sais que Madame Silver se pose des questions. Elle se demande pourquoi tu ne veux pas te représenter aux délégués cette année.

- Je n'ai jamais aimé ce rôle, elle aurait dû le comprendre au bout d'un moment.

La réponse contraria Sunshine qui fronça les sourcils.

- Arrête. Tu adorais ça.

Je ne répondis pas. Je savais qu'elle avait raison. J'ai été élue 2 fois déléguée et j'avais pris ce rôle très à cœur.

En voyant ma non-réaction, elle souffla longuement. J'avais compris qu'elle capitulait. Enfin, seulement pour les sept prochaines minutes.

J'ouvris le battant de la porte métallique qui donnait accès à l'extérieur et je n'eus pas posé un seul pied dehors qu'une énorme bouffée d'air frais m'assaillit. Je me sentais immédiatement mieux après avoir passé le grillage qui délimitait la zone de cette prison.

Je fermai les yeux quelques secondes, inspirai une grande bouffée d'air puis rouvris les yeux.

Sunshine pianota sur son téléphone un texto à sa mère tandis que je fis de même pour la mienne.

Clém : Maman ? Est-ce que je peux aller dormir chez Sun' ce soir stp ?

La réponse ne se fit pas attendre.

Maman : Si tu veux mais passe à la maison d'abord chercher tes affaires.

- Yes ! Ma mère a dit oui !

- La mienne aussi.

- Faut qu'on passe d'abord chez moi chercher mes affaires.

- Pas de problème !

Sunshine et moi étions pratiquement voisines. Nous habitions non loin de l'école et nos maisons n'étaient qu'à une rue d'écart. Nos parents étaient très bons amis, ce qui facilitait les « oui » pour les soirées pyjamas de dernière minute, comme maintenant.

Cinq minutes plus tard, j'ouvris la porte de ma maison, Sunshine à ma suite. Je montai les escaliers menant à ma chambre et m'écroulai bruyamment sur mon lit.

- Chérie ? T'es rentrée ?, appela ma mère.

- Oui ! J'arrive !

J'entendis des pas monter les escaliers avant de voir apparaître ma mère dans l'encadrement de la porte.

- Alors ? Comment c'était cette première journée de tes dix-sept ans ?, demanda-t-elle avec un large sourire.

Ah oui. J'ai oublié de le dire. Aujourd'hui c'est mon anniversaire, j'ai eu 17 ans cette nuit à 4H00 exactement.

La bande me l'avait souhaitée au complet aujourd'hui, même Connor. Si leurs messages m'avaient d'abord réchauffé le cœur, la journée passée au lycée me l'avait refroidi.

- Et bien... C'était...

Il ne fallait pas que ma mère s'inquiète, qu'elle se rende compte que quelque chose ne tournait pas rond. Je soupirais et me redressai sur les coudes tout en me forçant à sourire.

- C'était cool. Il y avait même des hamburgers à la cantine aujourd'hui, pour te dire combien cette journée était top !

En entendant mon mensonge, Sunshine fronça des sourcils mais se tut.

- Bon, je suis contente pour toi alors. Donc tu vas dormir chez Sun' ce soir ?

- Ouais.

- Cool, comme ça je vais pouvoir préparer un petit repas en amoureux avec ton père. Ca fait trop longtemps qu'on n'a pas fait de tête à tête.

- Désolée d'être là !, dis-je en souriant.

- C'est pas ce que je voulais dire chérie. Bon, je vais vous laisser, j'ai encore du travail que je dois finir en bas. Passez une bonne soirée les filles !

- Merci !

Une fois la porte refermée sur ma mère, je poussai un long soupir.

- C'est l'anniversaire le plus horrible de ma vie.

- Tu en auras des encore pires, tu verras !

- C'est rassurant !, dis-je en levant les yeux au ciel.

Sunshine s'approcha de mon bureau et me jeta un sac.

- Allez, prépare tes affaires ! Plus vite tu seras chez moi, mieux ça sera !

- Heureusement que t'es là sinon quel anniversaire j'aurai passé !

- Haha, ça sert à ça les meilleures amies.

Je lui souris puis me dirigeai vers mon placard. Je choisis le peu d'affaires dont j'avais besoin pour passer la nuit chez elle.

- Ça te dit que ce soir on sorte ?, me proposa-t-elle subitement.

- Heu... Ouais. Tu veux aller où ?

- Je sais pas ! On verra une fois chez moi ! Mais du coup, vaut mieux que tu te changes ici, non ? Comme ça, t'emporteras moins d'affaires à la maison !

J'étais peu enthousiaste à son idée de sortie mais je ne dis rien.

- Je mets quoi alors ?, dis-je en fouillant parmi mes vêtements.

- Ça, dit-elle en pointant un de mes hauts préférés que j'avais acheté l'été dernier.

- Mais ! Il ne fait pas un peu frais pour mettre ça ?

- Mets ta veste en jean au-dessus, ça passera crème.

- Mmh... Ok, pourquoi pas. Et je garde mon jean ?

- Ouais, ça va bien avec.

J'enlevais mon tee-shirt et m'habillai de ce fameux haut. Totalement ouvert dans le dos, il laissait voir une partie de mon ventre.

- J'avais oublié qu'il était aussi court.

Elle me sourit puis prit mon sac dans ses bras.

- Tu es superbe. On y va ?

- Ouais, allons-y.

Nous dévalâmes les escaliers en riant. J'étais nettement de meilleure humeur que tout à l'heure.

- Bye maman, je t'aime ! Embrasse papa pour moi !

- Oui oui ! Bisous ma fille, passe une excellente soirée !

J'ouvris la porte de la maison et sortis avec Sunshine derrière moi. Cette dernière sortit son téléphone de sa poche et mit en route The Less I Know the Better. Immédiatement, je me mis à danser dans la rue, déserte à cette heure-ci. Sunshine me rejoint et nous nous mîmes à pousser des cris lorsqu'une de nous menaçait de s'écrouler après un faux mouvement.

Bientôt, nous arrivâmes devant chez elle. Elle sortit les clés de sa maison et déverrouilla la porte.

- Après vous, mademoiselle, dit-elle cérémonieusement.

Je ris à sa remarque et pénétrai à l'intérieur dans le salon. Il faisait si noir à l'intérieur que je mis quelques secondes à trouver l'interrupteur pour allumer la lumière.
Je finis enfin par le trouver et l'enclenchai.

- Haha, je l'ai trou...

- SURPRIIIIIIIIIIIIIIIIISE !

Oh mon dieu.
Devant moi était réunis au complet la petite bande ; Rose, Will, Tom, Coline, Bradley et même Côme.

Je poussai un énorme cri avant de me jeter dans leurs bras en pleurant.

- Vous ne pouvez pas vous imaginer comme vous m'avez manqué !

- Haha ! On le sait ça ! Sunshine nous a presque appelé paniqué pour nous expliquer la situation !, dit Bradley un sourire en coin sur les lèvres.

- Alors comme ça, on a le blues ?, demanda d'un air narquois Côme. Ne t'inquiète pas, ça le fait pour tous les nouveaux. Après, quand tu pars la deuxième année, ça va mieux.

- C'est vrai ?, demandais-je presque rassurée.

- Je t'assure et je dis ça par expérience. Tu peux aussi demander à Bradley.

Ce-dernier hocha de la tête, d'accord avec ce qu'avançait Côme.

- Cool alors. Ça veut dire que je ne vais pas rester jusqu'à la fin de l'année dans cet état.

- Non et heureusement !

Je me décalai de quelques pas et un sourire jusqu'aux oreilles prit place sur mon visage.

- Alors fêtons ça !

Mes amis poussèrent tous des cris et Will mit la musique en route. Bradley alla retrouver Sunshine avant de l'enlacer dans ses bras tendrement. Soudain, je me rendis compte d'une chose. Connor n'était pas là.
Je balayai le salon du regard, espérant le voir surgir derrière une porte ou de l'escalier qui menait à l'étage supérieur mais non.
Je m'approchai de Sunshine et lui chuchotai à l'oreille pour qu'elle m'entende malgré la musique.

- Tu sais où est Connor ?

Ma question la fit grimacer ; elle avait dû s'attendre à ce que je la lui pose.

- Il ne viendra pas ce soir.

Je crus d'abord à une blague vu la surprise qu'elle m'avait faite, elle aurait pu m'en faire une deuxième, mais à son regard désolé, je compris qu'il ne viendrait définitivement pas.
Je hochai de la tête et me détournai pour ne pas qu'elle voit le regard déçu que j'affichais à ce moment même.
Je pris un gobelet que me tendit Rose, avalai cul sec et grimaça de dégoût.

- Eh mais c'est fort ton truc !

- Bah, c'est de l'alcool aussi...

- Tu aurais pu prévenir !

- Tu ne m'en as pas laissé le temps...

Je posai le gobelet en lui faisant un geste de la main pour lui faire comprendre que ça allait avant de m'écrouler dans le canapé, à côté de Tom.

- Ça va, toi ?, lui demandais-je en souriant.

- Bah, disons que moi aussi j'avais du mal à remonter la pente au début mais depuis jeudi ça va mieux. Et toi ?

- Bah écoute, avant la fin des cours, ça n'allait pas vraiment.

- On t'a autant manqué que ça ?, dit-il narquois.

- Tu ne peux pas savoir, dis-je en soupirant.

Tom me sourit puis m'approcha de lui.

- Allez, viens là.

Je posai ma tête contre son épaule tout en regardant Bradley et Sunshine, ainsi que Will et Rose se déhancher. Coline, elle, se servait à boire.

- Tu viens danser ?

- Si tu veux.

Il me prit par la main, et m'emmena au milieu du salon. Les meubles avaient été dégagés de manière à improviser une piste de danse.
Très vite, je commençai à me sentir à l'aise. L'alcool devait légèrement y contribuer aussi.

Mais j'avais cette sensation horrible qu'il manquait quelqu'un à la fête. J'aurai aimé qu'il ait pu faire le déplacement, même s'il habitait à 2 heures d'ici.

Je secouai la tête pour le sortir de mes esprits. Ce soir, c'était ma fête. Je devais profiter.

Alors que Tom me faisait tourner sur moi-même, je me remis à penser à Connor et je ne pus m'empêcher de l'imaginer à la place de Tom. C'est lui qui devrait être là, qui devrait me faire danser, me faire tournoyer jusqu'à ce que j'en tombe à la renverse.

- Je n'ai plus envie de danser, dis-je à Tom. Je vais aller me poser un peu.

Je lui adressai un sourire d'excuse et pris un verre plein sur la table. J'ouvris la porte de la maison et m'assis sur les marches du palier, le verre tenu mollement entre mes mains.
Il me manquait follement et malgré le fait que nous nous soyons plusieurs fois appelés durant la semaine, son absence était douloureuse.

Je sortis mon téléphone et décidai de lui envoyer un texto.

Clém : Tu me manques...

Je posai mon téléphone sur les marches et une seconde plus tard, ce-dernier vibra. Il avait répondu.

Connor : Toi aussi.

Je soupirai avant de reposer le téléphone et de boire une nouvelle gorgée de cet alcool imbuvable.

Connor : Ne bois pas ce truc. Vu la tête que tu fais, ça a l'air dégueulasse.

Je me redressai. Mon cœur s'emballa et je relus trois fois son texto, éberluée.

Clém : Comment tu sais ça ?

La réponse ne se fit pas attendre.

Connor : Je suis voyant.

Clém : Très drôle.

Connor : Je te jure.

Je ne répondis pas. Je relevai les yeux et scrutai la rue seulement éclairée d'un néon. Serait-il possible qu'il soit là ?

Connor : Tu es très belle ce soir. J'aime beaucoup ce haut.

Je rougis immédiatement.

Connor : J'aime aussi l'effet que je te fais.

Je rougis de plus belle. Il jouait de moi et je ne supportais pas ça. Je me relevai, manquant de tituber, et descendis les marches. Je marchai quelques mètres et je finis par le voir, appuyé contre sa moto. Son blouson en cuire sur le dos, les bras croisés, il me regardait en silence.

Mon cœur s'emballa de nouveau et j'accélérai le pas. Je finis par courir me réfugier dans ses bras.

- Joyeux anniversaire, chuchota-t-il.

Je ne répondis pas, me contentant seulement de le serrer le plus fort possible contre moi.

- Je n'arrive pas à croire que tu sois là.

- Moi non plus, avoua-t-il en riant.

Je ris à sa remarque.

- Sunshine m'a dit que tu ne pouvais pas venir.

- Je ne pouvais pas venir.

- Alors ?...

- Je me suis organisé autrement. J'ai quitté la fac une heure plus tôt, prétextant un problème urgent, et puis je suis parti directement en moto pour te rejoindre. Je crois que je vais avoir des problèmes lundi mais peu importe.

Je lui souris tendrement tandis qu'il rangeait quelques mèches rebelles derrière mon oreille. Il approcha alors lentement son visage du mien avant de m'embrasser.

- Bordel, ça m'avait manqué.

Je ris avant de l'embrasser de nouveau.

- Si tu savais comme toi aussi, tu m'avais manqué...

- Ne parlons pas de moi alors..., dit-il dans un sourire en coin.

Je me détachai de son étreinte avant de le regarder de haut en bas.

- Tu es au courant que t'es diablement sexy habillé comme ça ?

- Ah oui ?, dit-il innocemment.

Je hochai de la tête en me mordant la lèvre.

- Ah non, Clémence, ne commence pas.

À mon tour de jouer les innocentes.

- Ne commence pas quoi ?, dis-je sans le quitter des yeux.

Il semblait avoir perdu l'usage de la parole, totalement obnubilé par ma bouche.

- Bon sang, je vais pas tenir la soirée.

Je m'esclaffai avant de l'embrasser furtivement.

- Il serait temps d'y retourner d'ailleurs, à cette soirée.

- Je crois que c'est une bonne idée.

Je le pris par la main et l'emmenai dans la maison de Sun'.

- Hey ! Connor ! Quelle surprise !, dit cette-dernière en le voyant.

- Il n'y a pas que toi qui en fais, Sunshine.

Elle hocha de la tête en souriant avant de s'approcher de lui pour le saluer.

- Je peux te faire la bise du coup, vu que nous sommes plus au camp.

- Oui, tu peux, dit-il amusé.

Le reste de la bande salua aussi l'arrivé de Connor avant de retourner danser.

- Tu viens, lui dis-je malicieusement.

- Où ça ?

- Bah danser, voyons ! On n'en a pas eu l'occasion au camp ! Rattrapons le temps perdu !

- Si tu veux mais je te préviens, je ne suis pas très bon danseur !

Je commençai à me déhancher près de lui tandis qu'il commençait à se mettre en mouvement. En passant près de lui, Will lui donna un gobelet que Connor but d'une seule traite en grimaçant.

- Je savais que c'était dégueulasse !

J'éclatais de rire avant d'enrouler mes bras autour de son cou et de l'embrasser.

La soirée continua ainsi et j'avais enfin la sensation d'être au complet. Je n'avais plus ce fameux blues de cette semaine. Je m'en sentais libérée, voir même guérie. Je voyais l'année à venir autrement.


Après la soirée, nous convînmes avec Connor qu'il vienne me voir un weekend par mois minimum.

Il tint sa promesse car presque toutes les semaines, il passait venir me voir, même si ce n'était que pour une journée.

Il me l'avait promis, il ne m'oublierait pas.

Et je fus bien forcée d'y croire, il avait eut raison. Il a tenu promesse.

Et pour cela, pour l'amour qu'il m'a donné ces deux mois et ceux qui suivirent, je ne l'oublierai pas non plus.
Jamais.

Je m'appelle Clémence Campbell, et je suis folle amoureuse d'un moniteur de camp. Voilà comment ce clos mon histoire.

Notre histoire.

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Hey !

Ça y est, c'est définitivement la fin de Summer Camp !

J'ai eu du mal pour trouver ce scénario de fin mais heureusement que VeryLost18 m'a un peu aidé ! ^^'

J'espère qu'il vous aura plût !

Dites moi aussi s'il clôt bien ce livre ou... Si vous imaginiez ça autrement. Voir même, dites moi si vous êtes déçues. Ce n'est pas grave. Les critiques constructives sont importantes pour avancer et s'améliorer.

Je ne sais pas si la fameuse phase de fin colle bien. J'ai hésité à la laisser. Je me demande si ça ne fait pas (comme dit ma sœur) trop "gamine".

Du coup, voilà...

J'espère que cet épilogue, certes un peu long, vous aura plût !

C'est ainsi que je termine cette histoire, non sans émotion.

Merci de m'avoir suivi tout ce temps et de m'avoir autant soutenu !

Merci, tout simplement.

On se retrouve à la rentrée, pour un nouveau livre.

Je vous aime fort,

Ellie
<3

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