3 jours plus tard, jour de la soirée...

PDV Clémence

Je finissais de m'appliquer du mascara quand Rose me tendit une jupe noire.

- Tiens, essaye ça !

Je pris le vêtement, ouvris la fermeture qui se trouvait sur le côté et l'enfilai. Je rentrai mon débardeur blanc à l'intérieur et me postai devant le miroir. Je tournai sur moi-même, me regardant sous toutes les coutures.

- Alors, tu en penses quoi ?, lui demandais-je.

- Mouais... On dirait que tu vas plus à un enterrement qu'à une soirée... Attends, j'ai peut être autre chose.

J'enlevai la jupe avant de la poser précautionneusement sur le bureau. Coline coiffait ses cheveux avec application et Sunshine, qui m'avait finalement pardonné, tentait de se remettre de l'eye-liner pour la troisième fois.

- Tiens !

Je regardai la jupe, cette fois blanche, qu'elle me montrait.

- Par contre, si tu la mets, je veux que tu la mettes avec ce haut-là !

Elle se dirigea vers son armoire en sautillant sur un pied à cause de son entorse et sortit un débardeur bleu marine qui laissait voir une partie de mon ventre.

- Ce n'est pas un peu court ?

- Bah, un peu mais faut oser dans la vie !

- J'ai peur de paraître vulgaire...

- Non, ne t'inquiète pas. Je vais faire en sorte que tu ne le sois pas. Par exemple, pour le maquillage, on va opter pour un truc léger et naturel.

J'acquiesçai tandis que j'enfilai la jupe ainsi que le débardeur. Je m'avançai de nouveau devant le miroir et je fus assez contente du résultat.

- Tu es magnifique, ma chérie !, dit-elle en imitant Cristina Cordula.

Je souris tandis que les filles se tournaient vers moi.

- C'est sûr que c'est beaucoup mieux que ton pantalon que tu voulais mettre là...

- Oh mais arrête ! Je l'aime bien ce pantalon !

- Bah il n'y a que toi. De toute manière, on avait dit que ce soir on se mettait en robe ou en jupe !

Je soupirai et me regardai de nouveau dans la glace.

On avait par miracle réussit à faire porter une robe à Rose. Quant à Coline, elle avait enfilé une jupe patineuse qui ressemblait beaucoup à la mienne mais à la seule différence que la sienne était grise et qu'elle avait rentré un débardeur blanc à l'intérieur. Sunshine portait une robe couleur saumon assez ample et légère. Cette-dernière poussa un énième soupir d'exaspération.

- Je n'arrive pas à faire ce foutu trait d'eye-liner !

- Attends, je vais t'aider, dit Rose en s'approchant d'elle.

- Sun', tu me prêtes du parfum s'il-te-plaît ?, demandais-je.

- Ouais, tiens.

Je pris le flacon qui se trouvait dans sa trousse de toilette et m'en aspergeais le cou. Il ne me restait plus que le maquillage et j'étais prête.

« Ça va être une bonne soirée », pensais-je.

PDV Côme

J'ouvris les deux premiers boutons de ma chemise tout en regardant mon reflet d'un œil fiévreux. C'est à peine si je parvenais à me regarder en face. Je remettais le col droit et passai une main dans mes cheveux.

- Putain...

- Ça va ?, me dit Jules, mon camarade de cabanon.

- Ouais, ouais, t'inquiète.

Je pris une grande respiration et sortis du cabanon pour aller chercher Sydney. Je n'avais pas intérêt à être en retard. Je traversai les cabanons des garçons et suivis le chemin qui devait me conduire à ceux des filles. Arrivé devant celui de Sydney, j'eus une soudaine envie de passer mon chemin.

« Ne recule pas. Ta décision est prise de toute manière. »

Je n'eus pas le temps de tergiverser d'avantage que Sydney sortit de son cabanon suivit de ses amies. Ces-dernières gloussaient tandis que Sydney s'avançait vers moi et me dévorait du regard. Arrivée à ma hauteur, je la pris par les hanches et l'embrassai.

- Tu es tellement beau, chuchota-t-elle.

- Et toi, éblouissante.

Elle sourit à ma remarque et jeta une mèche de cheveux derrière son épaule.

- Je sais.

Elle se détourna de moi après m'avoir une dernière fois embrassée et se dirigea vers sa "cour". Elle se pavanait parmi elles telle la reine qu'elle était. Je me renfrognai et mis mes mains dans les poches de mon pantalon. Je détestais ses airs présomptueux et si arrogants.

- Les filles, allez à la fête sans moi. Je vous rejoindrai là-bas.

- Ok ! À tout à l'heure Sydney !

Leurs airs de pimbêches me dégoutaient. Mais le pire, c'était bien celui de Sydney.

Je chassais mes sombres pensées et suivis Sydney qui se dirigeait vers le cabanon des garçons. Alors qu'elle suivait le chemin pour y aller, elle bifurqua soudainement et s'arrêta derrière le cabanon que je reconnaissais être celui de Clémence. On pouvait entendre des rires fuser derrière les murs.

- Est-ce que tu entends ça ?, chuchota Sydney en me montrant le cabanon.

Je ne répondis pas.

- Elles ne riront plus pour bien longtemps.

Puis elle se redressa et laissa échapper un rire faux qui ne trompait personne.

Je la regardai s'éloigner de quelques pas pour se rendre vers le cabanon de Kévin tandis que je fronçais les sourcils. Je finis tout de même par la suivre et baisser la tête en faisant mon possible pour me persuader que je n'avais pas fait une terrible erreur.

~~

En arrivant, la musique était déjà assourdissante. Beaucoup dansait déjà et peu était assis à discuter. Comme d'habitude, la soirée se déroulait sur la plage. Des guirlandes et des luminaires avaient été accrochés au-dessus de nos têtes pour éclairer la fête. Le buffet était dressé et la scène avait été installée. Personne ne semblait se soucier que dans quelques heures, tout sera gâchée.

- Tu m'emmènes danser, me demanda malicieusement Sydney.

- Oui, bien sûr.

Je la pris par la main et l'emmenai sur la piste de danse. Très vite, son corps commença à bouger en rythme avec la musique. Elle ne me lâchait pas des yeux, faisant en sorte d'être la plus désirable possible. Et ça fonctionnait. Je me souvenais pourquoi j'avais accepté de sortir avec elle. C'était pour ça, pour son corps, et rien d'autre. Ses hanches qui se balançaient sensuellement de droite à gauche semblaient appeler mes mains. Leur vœu fut bientôt exaucé et j'accompagnai rapidement ses mouvements d'un air concentré. Mes mains glissaient sur ses courbes tandis que les siennes se glissaient derrière mon cou et agrippaient mes cheveux. Alors que la musique changeait pour devenir plus sensuelle, Sydney se délaissa de mes cheveux pour caresser mes joues puis descendre ses doigts le long de mon torse. Elle se mordait les lèvres tout en faisant cela.

Soudain, je relevai les yeux et mon regard se posa sur l'arrivée de Clémence. Je stoppai tous mouvements alors que j'étais captivée par sa silhouette bronzée habillée d'une tenue qui épousait ses courbes à merveilles. Sydney, interloquée par mon arrêt soudain, se retourna et vit Clémence et sa bande d'amie qui se dirigeaient vers le buffet tout en parlant énergiquement.

- C'est elle que tu regardes ?, demanda sèchement Sydney sans quitter la bande des yeux.

Je me figeai en entendant sa question.

- Non.

Elle se tourna vers moi et me lança un regard noir.

- Tu mens.

Ses yeux semblaient vouloir m'assassiner.

- Ce... Ce n'est pas ce que tu crois..., balbutiais-je. Je me demandais seulement si c'était vraiment une bonne idée de dévoiler la vidéo.

Ses yeux s'arrondirent et elle me regarda comme si elle avait vu un fantôme.

- Côme ? Côme Brands ?! Mais est-ce que tu t'entends parler ?

Elle se décala de quelques pas de moi tandis que les danseurs continuaient de danser sans se soucier de nous.

- Je ne te reconnais plus, dit-elle d'une traite. Au début, tu aurais été ravi de faire cela. Maintenant, quand je te propose un plan comme celui-là, tu hésites. Je ne te connais pas comme ça. Tu as changé.

Je la regardai longuement tout en réfléchissant à ce que je pouvais bien répondre. Je détournai alors les yeux et me rendis compte que Clémence me regardait.

- Même quand tu m'embrasses c'est vide. Tu n'y mets plus de passion. Tu es ailleurs.

Je baissai les yeux sur mes chaussures et soupirai.

- Tu as raison. Je vais me reprendre, ne t'inquiète pas.

- J'espère bien.

Elle me lança un dernier regard dédaigneux avant de tourner les talons et de rejoindre ses amies qui se faisaient draguer par les gars du groupe. Je me sentis soudain seul, debout au milieu de la piste. Je tournai une nouvelle fois mon regard vers Clémence mais elle n'était plus là. Elle était partie.

Je soupirai et sortis de la piste de danse, les mains dans les poches.

~~

Suite à notre pseudo-dispute, Sydney faisait tout pour me faire regretter le comportement que j'avais eu envers elle. Elle flirtait avec d'autres gars, riait avec eux, leur lançait des regards langoureux. Mais moi, j'étais loin de tout ça.

Un verre à la main, accoudé contre un arbre, je regardai la fête se dérouler sous mes yeux. Plongé dans mes pensées, je ne faisais plus attention à elle.

Je ne me sentais pas bien. J'avais un gout âcre dans la bouche et je me sentais nauséeux.

Mes yeux étaient aimantés à Clémence que je voyais danser sur la piste avec Rose et Coline. C'est comme s'ils refusaient de regarder autre chose qu'elle.

Bon sang, j'aurai tellement voulu être à ses côtés et la faire danser toute la nuit...

« Tu vois, tu te voiles la face... »

La faire tourner, la tenir entre mes bras et doucement l'accompagner sur un slow...

« Côme, arrête de te faire croire que tu l'as oublié ».

Je voulus boire de nouveau dans mon verre mais en regardant à l'intérieur, je vis qu'il était vide. Exaspéré, je poussai un grognement puis je me décidais à bouger.

Au même moment, je vis Aléa monter sur scène. Je me figeai. Cela ne signifiait qu'une seule chose.

Elle s'approcha du micro et le prit entre ses mains.

- Hum hum... C'est bon, vous m'entendez tous ?

Quelques oui fusèrent parmi les adolescents qui s'étaient rassemblés autour d'Aléa.

- Oh ! Bonsoir à tous et à toutes ! Nous revoilà pour la dernière soirée de l'été. C'est bientôt la fin et pour cela, j'ai décidé, comme chaque année, de vous montrer le diaporama de photos reconstituant ses deux mois que nous avons passé ensemble. Mais avant tout, j'aimerai remercier Luck qui l'a fait. Des applaudissements pour Luck !

Une salve d'applaudissements retenti à laquelle je ne participai pas.

- Haha ! Allez ! Kévin ! Lance le diaporama !

Je me tournai immédiatement vers l'ordinateur pour voir Kévin qui pianotait juste derrière. Il avait dû se proposer auprès d'Aléa pour s'occuper de tout ce qui était lié à l'informatique.

« Ingénieux », pensais-je. Encore une idée de Sydney.

Quelques secondes plus tard arrivèrent sur l'écran des photos qui défilaient avec une musique de fond. Des cris éclataient lorsqu'un groupe se reconnaissait ou des rires jaillissaient lorsqu'une photo compromettante s'affichait.

Soudain, une photo de Clémence apparut. Elle avait été prise à la première soirée, avant que Sunshine arrive. Elle semblait presque rougir devant l'objectif. Elle n'était pas à l'aise mais la tête qu'elle faisait rendait quelque chose de tout simplement adorable.

Je détournais le regard et cherchai des yeux cette-dernière. Je la vis à côté de Bradley, rougissante comme jamais.

Je me concentrai de nouveau sur l'écran mais je vis avec regret que la photo avait déjà disparu, remplacée par une autre.

« Est-ce qu'il y aura une photo d'elle et de moi dans le lot ? », pensais-je intérieurement.

La réalité me frappa de plein fouet. Bien sûr que non. Il n'y avait pas eu un seul moment de l'été où nous avions pu passer une activité ensemble ou une soirée. Ça avait toujours fini en insulte, en baffe ou en pleure.

« Combien de fois ais-je été un connard avec elle ? »

De trop nombreuses fois.

Et soudain, tout me sembla plus clair. Oui, j'avais enfin ouvert les yeux. Je savais ce qui me restait à faire.

Je me dirigeai alors vers le buffet en sifflotant.

PDV de Clémence

Une photo de moi apparut sur l'écran.

Oh mon dieu ! La honte !

Mes joues chauffèrent. Je croisai le regard de Connor qui me regardait d'un air moqueur. Si je pouvais, je me serais jetée sur lui et lui aurait fait regretter ses pensées. Je lui tirai alors simplement la langue.

Gamine, articula-t-il du bout des lèvres.

Je souris et me reconcentrai sur la photo qui commençait à disparaître pour laisser place à une autre. Les photos s'enchainaient. À un moment donné apparut une photo de Sun' et de Bradley qui marchait main dans la main vers la plage. Quelques personnes se retournèrent vers nous et Sunshine se mit à rougir à son tour tandis que Bradley l'enlaçait avant de l'embrasser sur la joue. Quelques autres photos avec moi dessus défilèrent avant que le diaporama ne finisse.

Aléa revint alors sur scène.

- Je veux encore des applaudissements pour Lana qui a pris les photos durant tout l'été !

De nouveaux des applaudissements retentirent accompagnés par quelques sifflements assourdissants.

- Allez ! La soirée n'est pas fini ! Profitez car c'est la dernière de l'été !

Elle descendit alors de scène. Très vite, je vis Sydney monter les quelques marches et prendre la place où Aléa se trouvait il y a quelques instants. Dans sa robe rouge, on ne voyait qu'elle. Son maquillage appuyé la rendait vulgaire. Mais je pense être la seule à penser cela car quelques garçons autour de moi étaient littéralement en train de baver sur son décolleté.

Elle prit le micro et tapota dessus pour s'assurer de son fonctionnement.

Aléa s'était entre temps retournée et fronçait les sourcils. Elle ne devait pas être au courant de la montée en scène de Sydney.

Je me concentrai de nouveau sur Sydney qui s'éclaircissait la gorge.

- Bonsoir, bonsoir, commença-t-elle.

Je levai les yeux au ciel.

- Excusez-moi pour cette intervention imprévue, quoi que, je ne suis absolument pas désolée en réalité mais... J'aimerai vous montrez quelques chose d'important et que vous participiez à ce moment que l'on pourrait presque dire historique dans l'histoire du camp.

- N'importe quoi, murmura Rose.

Je n'osais pas articuler un seul mot. J'avais soudain un pressentiment dans le creux de ma poitrine qui me rendait nerveuse.

- Mais avant cela, il faut savoir que les images qui vous seront diffusées n'auront pas été filmée par mes soins donc si il y a un quelconque problème, ce n'est pas moi qu'il faut venir voir.

Elle fit une pause durant laquelle elle balaya toute l'assemblée de son regard supérieur avant de s'arrêter sur moi. Un sourire apparut sur son visage. Un sourire mesquin.

Et là, je compris.

J'eus la soudaine impression que mon souffle s'était bloqué dans ma gorge. Comment avait-elle fait ?

Mes amies, ayant compris qu'il y avait un problème, se tournèrent vers moi.

Sydney, ravit de son petit effet, se détourna de moi et reprit son attention sur le public qui semblait boire ses paroles.

Je tournais le regard vers Connor mais je ne le vis nul part.

- J'espère que vous prendrez encore plus de plaisir que moi à visualiser ces images et qu'ils serviront de leçon aux prochaines qui tenteraient de faire la même erreur.

Elle se décala du micro et fit un signe de tête à Kévin.

- Attendez !

C'était Côme. Ce-dernier montait les marches, un sourire narquois sur les lèvres, une main dans les poches et dans l'autre un gobelet.

- Voyons, Sydney, tu n'allais pas attendre ton copain pour ça ?

Cette dernière se tourna vers Côme et plissa les yeux.

- Qu'est-ce que tu veux dire ?

Pour toute réponse, Côme s'avança vers le micro, le prit et se tourna vers Sydney.

- Excusez-moi pour cette petite intrusion, quoi que, je ne suis pas désolée du tout...

Quelques-uns rirent en comprenant qu'il imitait Sydney. Cette dernière commençait à arborer un visage mauvais.

- Mais, comprenez-moi, je ne pouvais pas rater un tel moment.

Il se tourna de nouveau vers Sydney et je remarquai sa main trembler légèrement. Il s'avança vers elle tandis que Sydney semblait vouloir reculer, comprenant que quelque chose ne tournait pas rond. À mesure que Côme s'avançait, ses pas devenaient plus sûrs et sa main se resserrait sur le gobelet qu'il tenait. Lorsque Sydney arriva à la limite de la scène et qu'elle ne pouvait plus reculer, elle regarda droit dans les yeux Côme tout en lui disant des choses que nous ne pouvions pas entendre. Il secoua la tête, fit un dernier pas vers Sydney et leva son gobelet au-dessus de sa tête tandis que le contenu se renversait sur les cheveux devenus dégoulinants de Coca de Sydney. Cette-dernière, la bouche grande ouverte, semblait pétrifiée. Elle poussa un cri et sembla vouloir gifler Côme. Elle s'avança presque en courant, leva sa main mais il avait tout prévu. Il lui attrapa le poignet en l'air et tendit sa jambe pour lui faire un croche pied. Alors lancée en plein élan, Sydney perdit l'équilibre, perchée sur ses talons hauts, et tomba lourdement sur la scène.

Je ne pus m'empêcher d'exploser de rire comme tout le reste du camp, sauf Aléa qui semblait très contrariée. Elle s'avançait déjà vers la scène pour arrêter Côme. Connor apparut alors derrière quelques adolescents et la stoppa tout en lui disant deux trois mots qui parurent faire son petit effet.

Côme regardait Sydney, les yeux arrondis, comme s'il ne croyait pas en ce qu'il venait de faire. Il finit par se retourner vers le micro, l'attrapa et lança :

- Ah et en fait, Sydney, je ne sais pas si tu avais compris mais c'est fini entre nous.

Tandis que les rires s'amplifiaient et que les cris de joies explosaient parmi les quelques adolescentes qui faisaient les yeux doux à Côme, Sydney tentait de se relever. Son mascara avait coulé, ses cheveux collaient à ses joues et étaient devenus poisseux, sa robe rouge était totalement tachée.

- Côme, Côme, Côme !, l'acclamait-on.

Le monstre était tombé.

Ses amies se précipitaient d'ailleurs vers elle mais une fois à son niveau, Sydney rugit et ordonna qu'on vienne l'aider, ce que s'empressa de faire ses « sbires » et de l'emmener à leur cabanon.

Côme qui s'avançait victorieux parmi les personnes du camp, enchainant courbettes sur courbettes, recevant des claques dans le dos ou se faisait serrer les bras finit par s'arrêter devant moi. À cet instant, je lui avais totalement pardonné l'épisode du tournoi. Je le pris dans mes bras.

À ce contact, il se figea.

- Merci, lui chuchotais-je. Je ne sais pas ce qu'il se serait passé si tu n'avais pas été là.

- Oh, tu sais, ce n'était pas grand-chose.

- Pour moi, si.

Je me mis sur la pointe des pieds et l'embrassai sur la joue. Quand je rouvris les yeux, je vis qu'il souriait et je pus même apercevoir quelques rougeurs sur son visage.

- Merci, répétais-je.

Il hocha une dernière fois de la tête puis disparut entre les adolescents qui continuèrent à enchainer accolades sur accolades.

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Hello !

Bon, entre nous, je suis presque sûre que tout le monde s'attendait à se retournement de situation.
Il est vrai que je n'ai pas sorti la carte de l'originalité.
Mais je n'avais pas envie d'écrire une fin triste.
Enfin, elle sera forcément triste mais je voulais pas ce que ça se finisse avec Connor qui se faisait juger pour un détournement de mineur.
Voilà voilà.

MAIS C'EST LE RETOUR DE CÔME LE GENTIL ! (Smiley sourire en coin)

Donc ce chapitre est un chapitre plus long que d'habitude (500 mots de plus, wow). J'espère qu'il vous aura plût.

Plus qu'à 3 chapitres (normalement) de la fin... :/
Rien que d'y penser ça me rend triste...

Merci de toujours lire avec autant de passion ma fiction et merci à tous vos gentils commentaires ! Vous êtes les meilleures !

Je vous aime fort (comme d'habitude, quoi ;) )

Ellie