Pdv Izuku
Izu: M-maman ?

Je ne m'attendais pas à revoir ma mère ici et surtout pas de cette manière.

Aucun de nous deux ne bougent ou ne parlent. Bon, moi je ne peux pas aller bien loin dans les bras de Kacchan.

Maintenant que je la vois, je me rends compte à quel point mon départ lui a fait du mal. Elle a perdu énormément de poids, elle a les joues creusées et d'énormes cernes sous les yeux. Elle est dans cet état à cause de moi. Et maintenant, elle va pleurer à cause de moi.

Je vois derrière elle Mitsuki et Masaru arriver. Ils devaient être avec elle.

Mitsuki: Inko, respire calmement.

C'est maintenant que je remarque qu'elle n'est pas seulement essoufflée, elle est en train d'hyperventiler !

Mitsuki: Izuku-chan ne t'inquiètes pas, elle va bien. Aizawa lui avait déjà parlé et l'a prévenue de ta situation. Elle a juste du mal à croire que tu sois devant elle, ce n'est rien de grave.

Izu: Vou- tu es sûre ?

Masaru: Oui, ne t'en fais. Aller Inko, respire. Il est juste devant toi et il s'inquiète pour toi.

Mitsuki: Montre lui que tu es une mère forte et retrouve ton fils, il t'attends. Katsuki, tu devrais le poser.

Katsuki: Ok.

Kacchan me pose. Pour ma part, mon regard est toujours fixé sur ma mère qui a repris son calme.

Izu: Maman ?

Elle craque et se met à pleurer en courant vers moi. Elle me prends dans ses bras avec que toute sa force comme si elle avait peur que je m'évapore.

Inko: Izuku ! Izuku ! Tu es là ! Tu es enfin là !

Je lui ai fait tellement de peine. Je ne peux retenir mes larmes. A mon tour, je me met à pleurer à grosses larmes.

Izu: Oui maman. Je suis là et je n'irais plus nul part, je te le promets. Je suis désolé maman, désolé pour tout.

Inko: Ne t'excuse pas mon chéri, c'est ma faute. Je n'ai pas vu à quel point tu souffrais, je suis une mauvaise mère.

Izu: Non maman, tu es la meilleure maman que je puisse espérer avoir. Je pensais qu'après tout le monde que j'ai fait et que je t'ai fait, tu ne voudrais plus me voir.

Inko: Quelle mère pourrait abandonner son fils unique qu'elle aime plus que tout au monde ? Tu es mon rayon de soleil, mon petit héros et ça ne changera pas quoi qu'il arrive pour moi. Comment as-tu pu penser une seule seconde que je ne voudrais plus te voir ?

Izu: Maman...

Inko: Mais ! En tant que mère, je dois te punir pour tes bêtises.

Et elle me donne une gifle. Pas vraiment forte, mais c'est la première fois qu'elle me gifle donc ça me surprend.

Inko: Ça, c'est pour avoir suivi un inconnu louche alors que je t'ai toujours dis de faire attention. Et ça,

Elle me fais un bisou sur la joue qu'elle vient de gifler.

Inko: C'est pour m'être revenu sain et sauf.

Izu: Maman, je suis désolé !

Je la reprends dans mes bras et elle me caresse le dos.

Derrière ma mère, j'entends un gros reniflement. Je relève la tête pour voir Masaru qui tente tant bien que mal de retenir ses larmes, Mitsuki qui pleure comme une fontaine et se mouche bruyamment et Kacchan qui détourne le regard mais je vois bien qu'il se retient de pleurer. Je te jure, cette famille.

Ma mère se retourne et rigole quand elle vois sa meilleure amie pleurer plus qu'elle. Je la suis dans son fou rire. Finalement, tout les Bakugou rient avec nous. C'est ce moment que choisis Aizawa pour arriver.

Aizawa: *soupir* Je suppose que ça c'est bien passé.

Katsuki: Vous l'avez bien vu, vous avez tout regarder de là-bas.

Aizawa: Me fais pas passer pour un stalker sale gamin. Je n'ai fait que surveiller que tout se passer bien pour intervenir en cas de problème. Je te rappelle que c'est moi qui étais charge de faire en sorte que la mère et son fils se retrouvent sans problème.

Katsuki: Ouais, ouais, c'est bon. Calme le gnocchi.

Aizawa: Toi, je te ferais pas de cadeau à la rentrée.

Mitsuki: Parle mieux à ton prof sale gosse !

Katsuki: Pas besoin de me frapper vieille sorcière !

Ma mère et moi rions encore face à cette scène.

Aizawa: Bon, c'est bien beau tout ça mais il va falloir que vous rentriez. La police va s'occuper du reste.

Katsuki: On nous engueule pas pour l'utilisation de nos alters sans autorisation ?

C'est vrai ça. Et moi je risque gros, je suis sous surveillance.

Aizawa: Stresse pas Midoriya, va rien y avoir du tout. Vous n'avez fait que vous défendre en l'absence de héros et vous n'êtes pas intervenu quand ils étaient là. Rien d'illégal là-dedans.

Ouf. Mais j'ai toujours un petit problème.

Izu: Je rentre où moi ?

Tout le monde me regarde.

Inko: Tu peux rester chez les Bakugou pour cette nuit si tu veux. Je viendrais te chercher demain après midi.

Izu: D'accord.

Mitsuki: Tu n'as qu'à manger avec nous ce soir Inko !

Inko: Si ça ne te dérange pas.

Mitsuki: Tu sais bien que non, toi et Izuku-chan êtes toujours la bienvenue chez nous ! Aller, allons-y !

Alors qu'on se fait entraîner vers la voiture par Mitsuki, je vois Endeavor tenter tant bien que mal de parler à son fils qui l'ignorent royalement. Le pauvre, il me fait de la peine, on dirait presque qui supplie son fils pour lui parler.

On arrive rapidement chez les Bakugou et ma mère et Mitsuki discuté déjà dans le salon.

Katsuki: Tu viens ? Faut bien que cette sortie est servie à quelque chose, essayons le jeu que t'as acheté.

On monte dans sa chambre et je sors le jeu en question: le dernier Call of Duty.

Katsuki: Je savais pas que tu jouais à ce genre de jeu toi.

Izu: C'est pas vraiment moi qui est choisi mais ça me plaît quand même !

Pdv Katsuki
Il me fait un grand sourire, comment peut-on sourire aussi innocemment en parlant d'un jeu pareil ? Des fois, ce gamin fait un peu peur.

On lance le jeu et franchement, il se débrouille bien ! Il a eu un bon prof aussi.

Ma mère nous appelle pour manger. Au début du repas, Izu raconte ce qu'il s'est passé après qu'il soit parti, sans rentré dans les détails évidemment.

De temps en temps, Izuku intervient pour lui aussi raconter. Sa mère a été surprise quand il a changé de personnalité devant elle pour la première fois. Elle avait été prévenue mais le voir, c'est autre chose. Mais elle immédiatement accepté cet autre Izuku, qui a rougi à cet aveu de sa mère.

Le repas est très animé. J'y suis pourtant habitué de part mes disputes avec ma mère, mais là, c'est différent. On rit, on s'amuse, c'est convivial. Ils sont forts ces Midoriya pour changer les repas chaotiques des Bakugou ainsi.

Arrive le dessert et c'est à ce moment que ma mère lance la discussion malaisante j'ai nommé: les souvenirs d'enfance. Et vas-y que je sort tout les dossiers gênants ! Enfin, Madame Midoriya nous pond un dossier sur Izu très intéressant.

Inko: Quand il était petit, en été, Izuku se balader tout nu dans la maison. Impossible de lui enfiler ne serait-ce qu'un caleçon, il se plaignait de la chaleur et hurlait. Je dois avoir des photos dans l'album.

Izu: MAMAN !

Tout le monde ris. Faudra que je mette la main sur cet album.

Le soir tombe et Madame Midoriya s'en va en souhaitant la bonne nuit et en embrassant son fils sur la tête.

Une fois partie, maire nous ordonne d'aller nous coucher pour nous reposer. C'est d'ailleurs ce que doit faire Izu selon la vieille infirmière. On se douche et on va se coucher.

Il se met dans mes bras et je ressers mes bras autour de lui.

Izu: Merci pour aujourd'hui et pour tout ce que tu as fait pour moi jusqu'à aujourd'hui. Même si je ne sais pas trop pourquoi tu es allé aussi loin pour moi.

Katsuki: C'est simple. Suki dakara (parce que je t'aime)

Il relève la tête et me regarde dans les yeux. Je soutiens son regard et quelques larmes tombent sur ces joues. Je les essuies avec mon pouce et il me sourit.

Izu: Moi aussi Kacchan. Moi aussi je t'aime.

Je n'attends pas plus longtemps pour l'embrasser tendrement avant que l'on s'endorme ensemble.

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Fin du chapitre 36 ! Plus très loin de la fin !

Retrouvailles entre Inko et Izuku et la déclaration de Katsuki !

La vidéo en média est la chanson qui m'a permit de trouver le titre de ma fiction et l'idée pour ce chapitre.

A la prochaine pour la suite ! Bisous bisous ! 😘