Chapitre 2 : Promesse tenue

« Heu... Nathanaël ? Pourquoi m'as-tu dessinée ? », Parlais-je tout doucement, comme si j'avais peur que Max et Ivan, juste devant nous, nous entendent.

Je fixais toujours la... mon portrait, toujours abasourdie par ma découverte.

« Comme ça... Peux-tu me le rendre ? S'il te plaît ? » Élude-t-il, encore plus cramoisi qu'à l'ordinaire.

Je le dévisage, observant ses yeux d'un joli turquoise qui me rappelait douloureusement ceux du Dessinateur. Il détourne vite le regard en se rendant compte que je le fixais tant il était gêné.

« O-Oui, b-bien sûr... », Répondis-je, embarrassée à mon tour.

Je savais que j'avais déjà été représentée par Nathanaël, une fois, il n'y a pas si longtemps d'ailleurs ; et que ça s'était très mal passé. Cette fois, Chloé l'avait humilié devant toute la classe ; lorsque notre professeur de physique-chimie, Mlle Mendeleiev,  l'avait fait sortir de son cours. Il préférait crayonner et rêver au lieu de suivre la leçon sur le tableau périodique des éléments. 

Je ne me rappelle plus très bien de ce que l'arrogante Chloé lui a dit, mais il y avait un rapport avec moi et le carnet de dessins du frêle garçon. D'après ce que j'en avais compris, j'apparaissais sur une bande dessinée où Nathanaël se représentait comme un super héros me sauvant du danger comme un preux chevalier. Je n'avais personnellement pas vue l'œuvre en question, mais comme je savais que mon camarade était doué armé qu'un crayon de papier, c'était forcément agréable à contempler. Tout le monde dans la classe et même les professeurs avait au moins vu une de ses esquisses, personne ne pouvait nier son talent. Il en offrait régulièrement à ses amis les plus proches pour diverses occasions, ou juste comme ça, pour faire plaisir. Paradoxalement, c'est sa dextérité à manier pinceau, sanguine et stylo qui l'a amené à devenir, grâce au Papillon, Le Dessinateur.

C'était son exact opposé, une version confiante et particulièrement rancunière du jeune garçon. Il avait été particulièrement difficile de le battre, même s'il ne voulait a priori ne pas semer le chaos en ville, uniquement prendre sa revanche sur la peste blonde et passer du temps avec moi. Ça m'a fait mal au cœur, comme à chaque fois qu'un de mes camarades se fait akumatiser par le Papillon, mais j'ai dû lui jouer un tour en tant que Marinette pour aider Chat à le capturer. Ça a plus compliqué la situation qu'autre chose vu que le héros masqué et moi-même étions enfermés dans une cage translucide apparue par rage grâce à son stylo et à sa tablette enchantée. Heureusement que nous avons réussi à l'arrêter, et que Nathanaël ne se souvient d'aucun détail de sa transformation. Il ne sait pas grand-chose de cette journée, et le peu que je lui ai avoué n'est qu'un très bref résumé édulcoré. Je ne lui ai pas raconté tout sur tout, et heureusement d'ailleurs, je n'avais pas le courage de dire au timide rouquin aux yeux pastels qu'il avait été abject et vengeur avec moi, c'était trop dur pour moi. Je ne lui ai pas vraiment menti, mais je lui ai omis certains détails... Déplaisants...

Cela fait maintenant cinq mois que cette aventure s'est passée et j'ai eu bien du mal à regarder Nathanaël les jours qui suivaient l'incident, et même parfois encore aujourd'hui. C'était un épisode mémorable, et ce jour s'était gravé dans mon esprit. Seulement j'avais décidé de ne pas y prêter attention, de faire comme si de rien n'était, comme si rien de tout cet incident ne s'était déroulé. Malgré tout, l'alter ego amer, froid et cynique de mon camarade m'avait particulièrement marquée ; en étant aux antipodes du tempérament doux, calme et gentil de Nathanaël.

Mais tout ceci ne m'expliquait pas pourquoi mon camarade me dessinait toujours. Serait-il... amoureux de moi ? Non, ça ne peut pas être possible, c'était parce qu'il s'ennuyait et que j'étais dans son champ de vision. Rien d'autre. Je me faisais des illusions... Oui, il m'apprécie, ça il n'y a aucun doute possible, mais sûrement pas à ce point. Je me fais des films, je deviens paranoïaque. Peut-être que la mentalité méfiante de mon double Ladybug commence à déteindre sur moi, et à me monter à la tête. Oui, c'est probablement ça... Dans tous les cas, je me rappelle que je m'étais faite la promesse d'être plus attentive et plus gentille avec lui à l'avenir, et j'ai trouvé un moyen de tenir cette promesse.

La cloche sonna enfin, libérant le pauvre professeur et ses élèves particulièrement bruyants. Je sors de mes souvenirs, revenant au présent et rangeant ma feuille de cours sur Les Misérables, de Victor Hugo entièrement vierge. Je demanderai à Alya de me passer le cours, sachant qu'elle, contrairement à moi, sait faire deux choses en même temps, comme parler au garçon pour qui elle a un faible et reprendre en note une leçon. Mon voisin, atterrissant lui aussi de ses pensées, range lentement son classeur et ses crayons. Juste avant de descendre les marches de la salle en gradin, je glisse un morceau de papier vers Nathanaël. C'était un fragment déchiré de ma feuille où j'y ai noté mon numéro de portable. Il me regarde sans comprendre ; ses yeux papillonnant du morceau de papier à moi.

« Si jamais tu veux me parler de quelque chose en particulier, que tu veux qu'on se retrouve pour parler dessin ou même que je te passe des cours, n'hésite pas...

-M-merci M-Marinette !, dit-il en bégayant, encore surprit, comme s'il n'en croyait pas ses yeux.

-De rien. A plus tard ! », Dis-je en souriant.

Et je file rejoindre Alya qui m'attend à la sortie de la salle de classe, impatiente de me parler de son cours à côté de Nino.

Le reste de la journée se déroula plutôt bien et dix-sept heures arriva enfin, heure de fin des cours. Sur le chemin, je marchais tranquillement avec Colors de Halsey aux oreilles, lorsqu'un cri perçant me parvient par-dessus les basses entraînantes de la musique. J'enlevai mes écouteurs et, entendant d'autres hurlements provenant de la même direction, je fis demi-tour pour me diriger à nouveau vers le collège. Arrivée devant le portail, je vois des pages voler, des pages de livres qui sifflent dans l'air et les élèves du collège Françoise Dupont courir et hurler dans tous les sens. En essayant de me faufiler à travers ce mouvement de foule impressionnant, je me rends dans les toilettes des filles en protégeant ma tête des coupures. Comme la pagaille règne désormais dans l'établissement, je suis sûre que personne ne m'a remarqué entrer là-dedans et ouvre donc sans crainte ma pochette pastel dans laquelle je transporte Tikki. Elle surgit d'un coup et me dit rapidement :

« Tu dois intervenir Marinette, c'est peut-être quelqu'un de ton collège qui a été akumatisé !

-Oui, j'en ai bien peur... Je dois intervenir et vite ! TIKKI ! TRANSFORMES-MOI ! »

https://youtu.be/8B-2LmlW31M


Ni une, ni deux, la coccinelle vermeille s'engouffre dans mes boucles d'oreille et me transforme petit à petit en ma jumelle héroïque, Ladybug, dans une grande et belle lumière rosée. Cet éclat m'enveloppe et modifie ma chemise bois-de-rose et mon tee-shirt à fleur blanc crème en une combinaison rouge vif parsemée de cercles ébènes, et entourant mes yeux saphir d'un masque à pois, protégeant mon identité. Je laisse la Super Coccinelle prendre le relais, laissant son instinct infaillible et ses réflexes hors normes prendre le contrôle, devenant ainsi celle que je suis réellement : la sauveuse de Paris, la justicière tout de rouge masquée, Ladybug. La transformation me donne l'illusion d'avoir des ailes, que tout est possible, que rien ne peux rater. Une sorte de bulle d'optimisme me remplis et semble parfumer l'air qui m'environne d'un doux espoir contagieux, celui que tout va rentrer dans l'ordre, que la Ville-Lumière est entre de bonne main. Méchant qui terrorise Paris, où que vous soyez, sachez que Ladybug est arrivée et qu'elle est prête à vous recevoir !

Je me dirige vers le centre de cette tempête et voit un grand homme, habillé en blanc avec des lignes bizarres sur son costume en queue de pie, terroriser mon collège. Un masque en forme de papillon dissimulait son visage d'une couleur étrange, comparable à la couleur d'un vieux parchemin jauni. Dans sa main, il tenait une espèce de livre bigarré d'où il tirait ses feuilles démoniaques qui se muaient en une sorte de tornade blanche autour de lui.

Je lui crie en immobilisant son bras avec mon yo-yo:

« Hé, Mister Papier, ce n'est pas très écolo ce que tu fais là !

-Ah, te voilà enfin Ladybug ! Tu vas assister à un cours magistral dont jamais tu ne te relèveras ! »

Il tire sur le câble et m'expédie à l'autre bout de la salle de classe. Heureusement, j'atterris sans trop de dommage mais Super Vilain s'est libéré de mon emprise.

« Ladybug, qu'aujourd'hui soit le jour où tu contemplera la victoire du grand Litterator ! »

Bon sang ! D'où sort-il celui-là, ma parole ? Litterator arme son livre, me vise et envoie des mini origamis en forme de shurikens (!), tranchants comme des lames. J'exécute plusieurs pirouettes pour les éviter et me cache derrière les bureaux. Je sens une vive douleur sur ma joue. Je saigne. Impressionnant ce que ça coupe, ces machins-là... Je n'ai aucune chance de le battre ici, dans l'endroit fermé qu'est la salle de classe. Il faut que le l'attire dans la cour du collège, voire même ailleurs. Que fabrique cet idiot de Chat Noir ? Un peu d'aide ne me sera pas de trop...

___.oOo.___

Adrien, dans la luxueuse limousine appartenant à son père, regardait par la fenêtre en souriant. Il s'était enfin intégré dans un collège normal, avec des copains qui semblent tenir à lui. Lui qui avait été longtemps seul, mal dans sa peau, avait enfin trouvé sa place. Il repense à Nino, qui a tout de suite sympathisé et parlé avec lui. De plus il l'a accepté sans le juger à sa tête, et rien que pour ça, il trouve Nino super. Ensuite, il a rencontré Alya, une de ses amis, très sûre d'elle et sympathique. Elle tient le Ladyblog qu'il visite presque chaque jour afin trouver des indices sur l'identité de sa belle et mystérieuse coéquipière. Elle traîne souvent avec lui et Nino mais ne se sépare jamais de Marinette, sa meilleure amie.

Ah, Marinette. Le jeune blond changea de position sur son siège gris anthracite tout en déroulant le fil de sa pensée. Cette jeune demoiselle n'avait jamais fini de le surprendre. Mari est une adolescente très timide, mais qui peut très bien faire face à n'importe qui. Adrien l'a vu défendre avec véhémence ses camarades auprès de Chloé en envoyant des remarques bien placées et en lui tenant tête comme personne. Au départ, à cause d'un malentendu, elle ne semblait pas le porter dans son cœur, mais une fois, à la sortie des cours, le jeune homme s'est expliqué et depuis ils se sont liés d'amitié.

Je soupire, en repensant à ces quelques mois où mes amis m'avait fait partager des moments inoubliables : Nino avec ses blagues, un peu bizarres mais drôles, Alya qui ne se départi jamais de sa motivation et sa bonne humeur contagieuse, Marinette et sa douceur presque candide, ainsi que sa maladresse touchante... Cette dernière, tout comme les autres, me change beaucoup de la compagnie de Chloé Bourgeois, ma seule et unique amie jusqu'alors. Je ne laisse pas tomber la jeune blonde pour autant, on s'est quand même bien amusé étant enfant et puis, elle n'a pas un si mauvais fond. Seulement, depuis qu'elle s'est mise en tête qu'elle devait sortir avec moi, à chaque fois qu'elle m'adresse la parole, sa voix prend un ton mielleux qu'ont tous les journalistes et fans qui me parlent. Je trouve ça un peu écœurant.

Je ne peux cependant pas nier que cette fille fait tout pour se faire bien voir, et qu'elle mène tout le monde, surtout son père le maire de Paris, par la baguette. Elle abuse un peu trop de la Menace Suprême, à savoir le numéro de M. Bourgeois lorsqu'elle n'obtient pas ce qu'elle souhaite. Cette jeune fille n'a rien à voir avec mes autres amis, surtout si je la compare à Marinette : Chloé est aussi malveillante, égocentrique et vantarde que Marinette est gentille, généreuse et effacée.

Ce n'est que maintenant que je réalise à quel point j'apprécie le caractère de Marinette, assez spécial : elle est créative, un peu tête-en-l'air et lunatique, mais toujours douce et attentionnée, et est la première à aider ses amis dans le besoin. Néanmoins, je pense que je la trouble, elle n'est pas capable d'aligner deux mots sans bégayer en ma présence, malgré mes vains efforts pour la mettre à l'aise.

Toutes ces personnes m'ont intégré dans leur groupe sans y réfléchir à deux fois, et je ne sais pas ce que je ferai sans eux. Je suis content de ne plus seulement être un mannequin ou Chat Noir, le héros de Paris. Je suis... Normal, et ça a du bon d'être ainsi.

Mon téléphone vibre, me sortant de ma bulle. Un appel de Nino. Je décroche, quelque peu surprit. Il est rare que mon ami m'appelle avant dix-huit heures en semaine.

«'Re, Nino ! Un problème ?

-'Adri', tu es chez toi là ?, dit-il d'une voix paniquée

-Je suis en chemin, pourquoi ?

-Rentres vite chez toi, ne reste pas dehors ! Un akumatisé est près du collège ! J'ai réussi à me cacher mais...

-Nino ! Ne bouge pas, je... J'appelle la police !

-Non c'est bon, je ne suis pas en danger immédiat, Ladybug est déjà sur le coup et Chat Noir ne devrait plus tarder.

-Mince... Pourquoi je ne suis jamais au courant... Je devrai déjà être là-bas..., marmonnais-je, énervé contre ma propre stupidité.

-'Quoi ? Qu'as-tu dis ?

-Rien, rien...»

Merde ! Il faut que je sorte Nino de là. Que j'aide ma Lady à vaincre l'akumatisé, et ça au plus vite.

« Où es-tu, Nino ?

-Dans mon casier.

-Ok... Attends quoi ?

- Oui, ben au moins je ne suis pas en zone de combat. Bon allez, reste chez toi, c'est tout ce qui importe !»

Oui, c'est ça, comptes là-dessus et bois de l'eau, mon pote, songeais-je en soupirant. Je vais te sortir de là, je te le promets...

« Ok. Ne fait pas de bêtises Nino...

-T'inquiètes, tu me connais...»

Et il raccroche. Je sens mon petit kwami noir, Plagg, s'agiter dans la poche intérieure de ma chemise, ayant sûrement entendu l'appel de Nino. Bordel que je suis dans la merde...

Dès que « le Gorille » me dépose chez moi, je fonce dans ma chambre, prétendant avoir une tonne de devoirs et que je ne voulais qu'on me dérange pour aucun prétexte. Ça marche d'enfer, Nathalie ne pose aucune question et me laisse faire. Comme quoi, je suis bien le fils de mon père... Je sais comment user de mon autorité lorsqu'il y a urgence.

Je jette mon sac après avoir verrouillé ma porte. J'appelle Plagg qui sort de sa cachette, l'air un peu endormi. Ni une ni deux, je m'exclame :

« Plagg, transformes-moi ! »

https://youtu.be/5UkGJRoLGc8


Plagg commence ronchonner, encore un peu groggy, mais il n'a pas le temps de développer le fond de sa pensée, car il se fait aspirer par ma bague magique. Dans un nuage d'éclairs verts et jaune, ma chemise blanche et mon jeans bleu laissent progressivement place à un costume noir et brillant, une paire de chaussure confortable et adhérente, des gants ornés de griffes acérées et une ceinture flottante formant une sorte de queue de chat fouettant l'air. Je dérange mes cheveux, d'habitude soigneusement coiffées, sentant que des oreilles de félins assorties avaient serties le sommet de mon crâne. Grâce aux merveilleux pouvoirs que mon petit compagnon de jais me confère, je laisse Adrien de côté, devenant ainsi mon alter ego Chat Noir, aidé par un morceau de tissu sombre autour de mes yeux qui cachait ma véritable identité. Décidément, je me sentirai toujours plus à l'aise derrière ce masque noir, lorsque je me laisse totalement aller et que je n'ai plus aucune contrainte. Je suis libre, libre de faire ce que je veux, dire tout haut tout ce qui me passe par la tête, sortir où je veux, quand je le décide. Le devoir m'appelant, je me rends au collège, avec la furieuse envie d'en découdre...

Je saute de toits en toits à l'aide de mon bâton métallique ; et atterris gracieusement au milieu de la cours du collège. Je repère Ladybug dans un couloir extérieur et la rejoins en souriant :

« Tu te met à la lecture, ma Lady ?

-Chat Noir... Tu sais te faire désirer, mon Chaton, réplique-t-elle tout en évitant un shuriken avec habileté. Fait gaffe, ça coupe un max ces petits trucs... »

Elle me montre une coupure qu'elle a eue sur la joue qui suinte de sang. Ça semble bénin, mais je vais botter le derrière de cet akuma personnellement. Personne n'a le droit de faire de mal à ma Lady !

« Tu as découvert ce qu'il veut ?

-Pas vraiment... Il me sort de temps en temps des citations littéraires.... Je ne sais pas... »

Son visage s'éclaire soudain.

« Je sais ! C'est un professeur ici. Je suis sûre qu'il a été poussé à bout !

-Exactement ! lance Litterator. Maintenant, plus personne ne manquera de respect à la Grande Littérature ! Je vais régner en tant que Grand Maître des Livres !

-Waouh !, m'exclamais-je. Ils sont de plus en plus dérangés les Akuma...Un plan, ma Lady ?

-Pas encore Chat, mais j'y travaille...»

C'était toujours Ladybug qui trouvait les plans lors de nos missions. Moi je l'aidais à distraire l'Akuma du mieux que je pouvais en leur balançant mes meilleures blagues en pleine face. En général ça marchait plutôt bien, vu que je touchais à des points sensibles exprès pour détourner leur attention de ma super coccinelle préférée. Seulement là, ma Buginette séchait pour l'instant. On continuait cependant de progressivement emmener l'ennemi hors du collège le temps de trouver une tactique afin de l'arrêter, et on évitait les feuilles maléfiques comme on le pouvait.

-Dépêches-toi si tu ne veux pas qu'on finisse comme Jack et Rose dans le Titanic !», lançais-je subtilement à Ladybug.

Vu comment me regarde ma Lady, je crois que je peux laisser tomber le côté subtil de ma remarque.

«C'est vrai que me noyer sous des feuilles de livres, ce n'est pas dans mon top favori de choses à tester, réplique-t-elle en levant les yeux au ciel. Cesse de plaisanter, Chaton, on a du pain sur la planche...»

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