Une bonne nouvelle, enfin!
Je fus réveillée par une voix douce et un bras qui me secouait légèrement. Je reconnus immédiatement l'odeur de la pomme, et je compris que c'était Eliott. Je me levai, et à en juger par la couleur du ciel, il était environ 06h du matin. Je sortis du lit en ronchonnant un peu, histoire de le faire culpabiliser de me lever si tôt. Je l'embrassai et lui demandais:
- Dis, qu'est-ce qu'on fait debout à une heure pareille?
- On va chez toi.
- Pardon? Je saisis pas tout, là...
- Tu m'as mal compris. On va chez toi pour te chercher des fringues, et aussi prendre ton sac. C'est plus clair?
- Ah oui! J'avais complètement oublié! Mais, et tes parents?
- Ils dorment. Bon, je voudrais pas te presser, mais...
- J'ai compris. On y va!
Et sur ces paroles, nous sortîmes de chez lui en prenant son vélo. Une fois devant ma maison, j'ouvris la porte. Il n'y avait pas un bruit. En montant à l'étage, j'entendis les doux ronflements de Vicky. Depuis toute petite, elle ronflait. Rien de grave, mais c'était un peu gênant pour elle d'en parler. J'entrai à pas lents dans ma chambre, en faisant grinçer la porte. Je pris dans mes tiroirs mes sous-vêtements, un t-shirt, une paire de chaussettes et un pantalon. Je me baissai pour ramasser mon sac et sortis discrètement. J'hésitai à embrasser ma mère. Non, j'allai la réveiller, sinon. Je me décidai à écrire un petit mot qui disait: Coucou maman, Vicky. Je suis passée ce matin pour prendre mes affaires. Je n'ai pas osé vous réveiller. Je vous embrasse, à ce soir. Je fermai doucement la porte d'entrée derrière moi. En rejoignant Eliott, il m'indiqua un buisson. Je ne compris pas tout de suite, mais quand son idée arriva à mon cerveau, je le regardai, choquée. Il s'élança vers moi, m'attrapa par la taille et me mis par-dessus son épaule. Il me jetta presque dans le buisson, avec mes habits. Je commencai à me déshabiller en grognant. Quand j'eus terminé, nous nous dirigeâmes vers son vélo.
Une fois arrivés à l'arbre tordu, Eliott me laissa aller rejoindre Anaïs et Mathilde. Anaïs, comme à son habitude, me sauta dessus. Cette fois, elle ne demanda même pas l'heure à Mathilde. Elle sortit de sa poche un téléphone flambant neuf. Un Nokia Lumia, pour être plus précise. Il était absolument magnifique. Avec mon smartphone bas de gamme, je passai pour une misérable. Elle regarda son téléphone, et nous dit fièrement:
- Bon, il est 08h02, on y va?
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