𝗱𝗮𝘀𝘀 𝗶𝗰𝗵 𝗨𝗻𝗯𝗲𝗸𝗮𝗻𝗻𝘁𝗲 𝗣𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻 𝗻𝗶𝗰𝗵𝘁 𝘂̈𝗯𝗲𝗿𝘄𝗮𝗰𝗵𝗲
Je ne sentais plus la lumière du jour sur ma peau. J'avais froid et mes pieds me le rappelaient. D'un réflexe que je ne me pensais pas posséder, je tirai sur le bout de tissus qui n'était pas là auparavant. Il me tenait chaud, mais était trop petit. Épuisé de ce combat, je me relevai et sortit rejoindre le jeune héro.
Il semblait préoccupé et le double des personnes de ce matin étaient maintenant réunis. Rien que de les regarder m'épuisais. Je me mis derrière lui et il ne me remarqua pas. Je le suivai partout mais il ne faisait pas attention à moi. Comme-ci j'étais dans son ombre. Avait-il une ombre d'ailleurs ? Le soleil se cachait derrière les bâtiments, tout me paraissait orange et rose.
Après que cette petite marche m'ait lassée, je m'assis sur un banc et observai les enfants jouer aux billes. Je m'ennuyais. Je m'ennuyais tellement. N'y avait-il rien ici qui pourrait me divertir un minimum ?
J'entendais le bruit des explosions au loin. Ils devaient s'amuser eux. Pouvoir combattre. J'ai le vague sentiment d'avoir déjà fait quelques choses du genre. Où était-ce à l'hôpital ? Je me suis déjà battu contre un "gorille". Je les appelais comme ça car le professeur ne leur donnait que des noms en chiffres ou lettres.
Quel était mon nom d'ailleurs ? Numéro zéro ? Deku ? Mida ? Midi ? Mido ? J'avais encore un doute sur la sonorité.
Toujours sur ce banc je voyais le fameux héro s'approcher de moi.
"- Où étiez-vous ?! Je vous ai cherché partout. Vous n'étiez pas dans le magasin.
- J'étais derrière vous pourtant. Collé à vous mais vous ne m'aviez pas remarqué alors je suis venu ici. Je dérange ?
- Non pas du tout ! Nous sommes entrain de distribuer les pass pour prendre le premier train de demain vers Tokyo. Rester ici n'est pas sûr.
- Je dois venir avec vous ? J'ai l'impression de vous causer du soucis...
- Non, c'est bon ne vous inquiétez pas ! Venez juste prendre votre repas. Avez-vous des médicaments à prendre ?
- Non, tout va pour le mieux."
Rien ne va voulais-je dire. Je m'ennuyais. En quoi aller à Tokyo sauverait ma soirée ? Je rêvais d'une action, mais jamais Dieu n'écoutait mes prières. Toujours dans l'oubli comme-ci ni l'enfer, ni les cieux ne voulaient de moi.
Je me levai et parti manger. Il s'agissait de sandwichs qu'ils avaient trouvés dans un rayon. J'avais la vague impression de connaître le goût. Ça n'allait pas être bon. Je pris une boucher et comme convenu ça ne l'était pas.
Après ce délicieux festin plus qu'immonde, je repartit me coucher cette fois avec les autres.
Le lendemain, on nous réveilla discrètement et nous partîmes à la première heure. Les combats avaient cessé mais ce n'était que provisoire. Tous avait pris une pause pour se ravitailler.
L'objectif était de nous faire traverser la ville sans se faire repérer. Pour ce faire, ceux qui ne pouvaient pas marcher allaient passer par les égouts, ceux gravement blessé également. Bizarrement, j'en faisais parti. Je n'avais pas le droit de marcher et mes jambes étaient bloqués par des bout de bois et du tissus.
Les égouts étaient silencieux, c'était reposant, j'entendais moins les cris d'agonie de ceux à la surface.
On marchait lentement, mais sûrement. Nous évitions les zones dangereuses pour mon plus grand malheur. Puis, faisant suite à une heure de marche sans interruption, nous arrivâmes à une sortie qui menait directement en face de la gare. On avait de la chance, il n'y avait personne en apparence.
Ils étaient bien cachés. Lorsque nous fûmes tous sortis, ils nous prirent en otage. Les apprentis héros furent tués sans aucune seconde pensée.
J'étais attaché à un poteau avec quatre autres personnes qui ma foi n'était pas en très bonne état. Les villains nous pointaient avec leurs fusils et pourtant aucun n'avait l'air de savoir s'en servir.
Je trouvais ma position légèrement désagréable. Je voulais profiter du Soleil aussi. La sensation de la chaleur sur ma peau me manquait déjà.
Je voulais sortir. J'en avais envie. L'un des enfants à mes côtés se retenait de pleurer. Il avait sûrement peur. Il tenait une figurine de All Might contre lui. Elle était belle sa figurine. Elle brillait de mille feu.
Le garçon me regarda et je me suis senti pris d'une envie de l'aider.
"- Petit, tu souhaites sortir en vie ?
- Vous pouvez faire quelque chose Monsieur ?
- Réponds oui ou non ?
- B-bien sûr que je veux sortir d'ici ! Ma maman elle est à la maison ! Elle m'attend !
- Très bien. Ta figurine. Lance la à la lumière et ferme les yeux."
Le garçon un peu hésitant m'écouta. Au contact du sol de la figurine, je me suis téléporté sur celle-ci. Sur les trois villains qui nous gardaient, seulement une me repéra. Je l'exécutai silencieusement et fit de même avec les deux autres. Je libérai le petit garçon et il me remercia.
Il semblait fasciné par ce petit tour de passe-passe. Voir le sourire de cet enfant me réchauffait le corps bizarrement. Cette sensation était plutôt désagréable. De quel manière devrai-je m'y prendre pour y mettre fin ?
Il souriait. Ça m'énervait. Je m'approchai de lui. J'ai attrapé sa gorge. Je la serrai.
Il criait. Il pleurait. Il essayait de desserrer ma prise.
Je préfère cette expression. Elle lui va beaucoup mieux.
La porte de la gare s'ouvrit brusquement. Il y avait quatre villains en face de moi. Ils n'avaient pas d'armes à feu. Du moins sauf une. Elle avait des tubes dans le dos et me rappelait le laboratoire du docteur.
La fille se mit en position d'attaque. Elle aussi devait être faible. Je ne voyais pas leurs visages. Eux aussi ne devaient pas voir le mien. J'avais un masque chirurgicaux et mes cheveux recouvraient mes yeux.
La fille me fonça dessus et je l'évitais de justesse. J'avais l'impression de la connaître. Elle préférait m'assaillir par la droite que par la gauche. Si elle échouait, elle relevait son bras libre et m'écorcherait avec son couteau. Puis, elle absorberait mon sang avec sa seringue et reculerait.
Comme prévu c'est ce qu'il se passa à quelques détails près. Elle n'a pas pu m'écorcher. Je n'étais plus là. J'étais derrière elle et dis :
"- Qui êtes-vous ? Pourquoi vous m'attaquez ?
- Toi t'es qui ?! T'as tué nos proies ! Tomu ! Il les a tous tué !"
"Tomu" ? "Proies" ? De quoi parlait-elle ? Je ne comprenais rien à ce qu'elle disait. Et ce nom me donnait mal à la tête. J'avais l'impression de le connaître. Soudian, une grande migraine me pris et me força à m'évanouir.
Allais-je m'en sortir indemme ?
Nouveau chapitre ! Comment allez-vous aujourd'hui encore ? J'ai commencé Talentless Nana aujourd'hui ! Elle est vraiment badass et Kyoya aussi. Mais ça tout le monde le sait ! Au début je trouvais ça vraiment relou mais bon ça se laisse regarder.
À une prochaine fois, pour un chapitre qui sortira ( je l'espère )
Passez une bonne soirée les frèrots !
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