𝗜𝗳 𝗜 𝗕𝗲𝗰𝗼𝗺𝗲 𝗬𝗼𝘂𝗿 𝗗𝗼𝗴
《Mieux vaut fermer cette porte avant qu'il ne soit trop tard Izuku." Me suis-je dis mais la faim prit le dessus. Alors je la rouvris et soufflai un bon coup puis fis le premier pas dans l'entre du diable.》
Je m'approchai en essayant de respecter une distance d'au moins cinq mètres trente histoire de ne pas finir désintégré.
Une fois le premier obstacle passé, je me suis demandé si je ne devais pas lui dire bonjour. Quel était son nom ? Est-ce qu'il me l'avait dit ? Mon dieu aurais-je été impolis au point d'oublier le nom de quelqu'un ?
Perdu dans mes pensées, je ne me rendis pas compte qu'il s'était approché de moi et il me souffla dans le cou.
"Kiih !" Criais-je surpris.
"Pas très virile comme cri."
"Ah ? Euuh... Oui ! Merci ?"
"Sinon t'as réfléchi à ma proposition ?" Dit-il en se rassoyant.
"Quel proposition ? Vous m'aviez fait une proposition ?"
"Deviens mon toutou."
"D'accord avec plaisir !" Acquiesçais-je les yeux fermer.
Qu'est ce que je viens de dire là ? Je venais de parler sans réfléchir et cela allait sûrement me coûter mon humanité. Il se redressait et ouvrit une porte et dit :
"Très bien alors allons nous entraîner."
"En-entraînement ?"
Il partit sans même m'expliquer, sans même me donner à manger. J'allais passer à nouveau une journée sans manger.
Obligé de le suivre, je marchais tel un zombie dans les couloirs de cette baraque beaucoup trop grande. Ce n'était pas supposer être un bar ? Pourquoi cela ressemblait plus à un labyrinthe qu'autre chose ?
Il faisait sombre et froid comparé aux autres pièces, honnêtement ça ne me plaisait pas du tout.
Cet atmosphère me faisait comprendre que j'allais passer un sale quart d'heure.
Nous entrâmes dans une pièce entièrement de métal, elle était éclairée par une pauvre ampoule en fin de vie. J'avais peur car je savais qu'il y allait se passer des choses. Des choses que je ne pourrai pas contrôler.
Il tira un chariot et sorti une seringue beaucoup trop longue à mon goût. Il tira une chaise et me força à m'asseoir en appuyant sur mes épaules.
"Midoriya, un bon chien ça se dresse. N'est-ce pas ?"
"Hein..."
"Et moi, je veux un parfait chien-chien. Tu sais, les chiens qui n'ont qu'un seul maître. Un peu comme Mario dompte Yoshi. Tu seras mon yoshi."
"Euh... J'vais devenir vert ?"
"Vert je ne sais pas, mais ton apparence changera... Énormément. Ton entraînement durera trois ans jours pour jours."
Trois années. Trois putain d'années avec ce mec. J'vais devenir fou...
Il parlait, parlait, parlait encore et encore et encore que je n'écoutais plus car j'avais trop faim.
"T'avais pas dis que tu m'accordais un voeu ? Alors apporte moi de la bouffe. Ça fait trois jours que j'ai rien mangé, je comprends plus rien à ce que tu me dis, j'réponds n'importe quoi pour faire passer le temps. Alors s'il te plaît apporte-moi à manger !"
Il m'apportait alors un sandwich jambon beurre que je dégustai pendant ses explications inintéressantes.
J'en profitais alors pour l'observer. Il ne semblait pas plus musclé que moi et j'avais l'impression que tout ce trouvait dans sa tête et qu'il n'avait rien dans les bras. Ses jambes étaient longues et son pantalon qui n'arrivait pas à ses chevilles les rendaient encore plus grandes.
Il avait une cicatrice sur le coin de sa bouche qui lui donnait un petit "charme", honnêtement, il me faisait énormément peur. Ses lèvres étaient sèches et semblaient rugueuses. Sa peau pâle et ses cheveux d'argent me faisait penser à un fantôme.
C'est alors que mon calvaire de trois ans commença. Trois ans pour maîtriser des choses à l'encontre de certain droit de l'homme. J'étais vraiment devenu son chien et le collier autour de mon cou me le rappelait souvent.
Il me caressait souvent la tête quand je faisais quelques choses de bien, même si je ne voyais rien de bien dans mes actes.
Je volais, je frappais, je détruisais tout sur mon passage. La pire chose que j'ai pu accomplir en ce court lapse de temps fut de voler une certification de héro à un handicapé. C'était sûrement celle de son père.
Les figurines d'All Might que j'avais tant rêvé d'avoir qui étaient sous mes yeux partaient en miette à cause des autres membres.
À cause d'un certain Dabi, ma vie était devenu plus dure qu'en enfer mais sa vie n'était rien quand son frère n'était pas dans les parages. Sans son frère il n'était qu'une coquille vide remplis de vengeance.
Je passais la plupart de mes journées à faire du sport pour augmenter ma masse musculaire et ainsi devenir capable de me protéger, de le protéger contre mon gré.
Je n'avais pas le droit de participer au mission alors lorsque j'appris que Katsuki allait arrivé ici, j'étais devenu fou de rage et fus enfermé dans le cachot pendant une semaine.
Alors, quand j'étais seul avec Tomura, c'était en quelque sorte mon moment de paix.
Il était comme un bain chaud après une séance de sport intensif.
Comme de l'acide infiltrant chacune de mes plaies, m'éloignant chaque jours du droit chemin.
J'avais beau résister, mes démons prenaient souvent le dessus sur le petit ange sur mon épaule me descendant petit à petit aux enfers.
Lorsque que je perdais pied, et que je ne contrôlais plus mes pensées, je me rendais dans sa chambre. S'il était assis sur une chaise, je me m'étais au sol, puis posais ma tête sur ses genoux pour m'endormir ainsi.
C'est en même pas un an qu'il m'était devenu indispensable de vivre sans ses petits moment me permettant de garder un minimum de lucidité, mais Tomura souhaitait toujours plus de loyauté car pour lui tout était encore trop faux. Et il n'avait pas tort.
Tout les jours, chaque heures, chaque minutes, je patientais pour pouvoir un jour tous les tuer un par un et extraire leur âme de leur corps et m'enfuir d'ici.
La deuxième année, il me séquestra tout les cinq jours pendant une semaine. Lorsque je sortais, je devais attraper des futurs héros et les martyriser.
Je souffrai de manque de sommeil et de malnutrition et lorsque je pensais la séance terminée. Himiko se rajoutait sur le planning et tailladait ma peau jusqu'à mes muscles accompagné de sa meilleure amie qui faisait flotter mon sang hors de mon corps.
Je devais continuer les missions car je me disais que si j'y arrivais peut-être que Tomura arrêtera et que tout redeviendra comme avant et je pourrai partir.
C'est alors que tout s'écroula et j'étais devenu insensible à la moindre douleur.
Je ne ressentais plus rien, plus aucune douleur. À force, je m'étais dit que ce que je ressentais n'était rien par rapport à hier et que je pouvais supporter.
Je supportais et Tomura ne laissait rien paraître. Himiko, elle, elle était triste de ne plus pouvoir m'entendre hurler de douleur et de désespoir le nom de personne qui ne pourrait pas venir me sauver.
Ce que j'ai retenu de cette aventure fut une phrase qu'il m'avait dit lorsque j'étais au porte de la mort.
Je criais le nom de "Kacchan" dans la douleur et malgré tout je savais que cela l'irritait alors je continuais.
Un jour il me dit :
"Tu peux demander de l'aide à qui tu veux, tu peux même prier pour que ton misérable Kacchan arrive pour te sauver, seul moi et moi seul est capable de te sortir de ce cachot. Rentres-toi bien ça dans le crâne."
Lors de la troisième année, mon esprit était complètement vide, je ne reconnaissait plus rien, ma personnalité était en mille morceaux.
Je ne vivais que pour une raison, que pour une personne et je ferai tout pour qu'il ne reste qu'à moi.
J'avais développer des sentiments qu'aucun ne pensait voir apparaître. J'étais devenu surprotecteur, je ne laissai personne s'approcher trop près de lui, je passais mon temps à demander des câlins. J'étais devenu son toutou comme il l'avait demandé, mais au fond de moi.
Cet arrière goût de vengeance, ce sentiment d'infériorité était toujours présent, cet volonté ardente qui m'aidait à m'accrocher à mes idéaux me servait à me souvenir que quel que soit mon apparence, la façon dont les autres me voient, ce que je dis, je serai, et resterai à jamais moi-même et tuerai tout ces enculés jusqu'à leur extinction.
Il m'avait donné un toit, de la nourriture, des habits, une famille bien qu'étrange. Izuku Midoriya était mort dans cet entrepôt abandonné il y a trois ans.
J'aurai beau paraître différent, montré et dire des choses que je ne pense pas. Izuku Midoriya vivra toujours au plus profond de moi. Il m'avait donné la chance de m'épanouir, d'aiguisé mes instincts les plus primitifs.
Aujourd'hui, Tomura m'avait demandé de le rejoindre dans une salle d'entraînement. Il avait dit qu'il me présenterai quelqu'un capable de "m'améliorer".
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