𝗜 𝗪𝗶𝗹𝗹 𝗕𝗲 𝗖𝗼𝘂𝗿𝗮𝗴𝗲𝗼𝘂𝘀

Pdv Izuku_

Je marchai dans la rue comme d'habitude, je faisais comme si tout allait bien, et je continuerai toute ma vie sûrement.

Je me levais le matin, mes cernes sous mes yeux sont noires, je vais finir par m'écrouler pour ne plus me relever.

Un jour, alors que je rentrai chez moi, j'observai les barrières du pont, j'avais envie de sauter, de tout abandonner, mais je ne peux pas me permettre une fin si digne, je dois mourir comme le bon à rien, alors sauter d'un pont demande trop de courage. Se suicider aussi d'ailleurs.

Je n'ai pas de courage, à quoi bon devenir un héro sans courage ? J'ai peur de tout, ce que l'on appelle le "courage" me fait défaut.

Alors qu'il était vers vingt heures, cela faisait déjà quatre heures que j'avais fini les cours, mais je n'avais aucune envie de rentrer chez moi, entendre les cries de ma mère et de son stupide nouveau mari.

J'en avais marre, j'en ai marre de tout. Je déambulais dans la ville cherchant un coin plutôt agréable pour passer la nuit que la maison de la génitrice.

Je trouvai alors une sorte de ruelle qui ne sentait pas trop le poisson. J'enlevais ma veste et m'en servis comme couverture. Je m'endormis alors paisiblement.

Le temps défilait et je me réveillai sous les rayons du Soleil, pour cette première nuit je m'étais plutôt bien sorti, cependant, j'avais faim, très faim d'ailleurs, mais j'avais l'habitude, l'habitude que mon repas du midi disparaisse comme par magie dans la poubelle, que mon argent pour acheter un goûter se retrouve dans le portefeuille d'un autre.
J'ai l'habitude, je ne vais pas me plaindre.

Préparé à utiliser les quelques yens qu'il me restait, je me rendis dans un konbini et j'y achetais quelques onigiri pour cent yens. Tout mon argent y est passé. Je m'assis dans un parc et les dégustai silencieusement appréciant ce premier repas à l'extérieur.

Je marchais alors dans la rue visitant les bas quartiers de Musutafu, il y avait plein d'enfants dans les rues qui couraient habillés seulement de quelques vêtements déchirés.

La journée se passa plutôt bien et aucune personne ne semblait me chercher. Ma mère ne s'était peut-être pas rendu compte que je n'étais pas rentré. Je continuai mon exploration et je me perdis dans une rue.

Elle était sombre et étroite et j'avais l'impression qu'à tout moment un vilain viendrait m'attraper pour que je ne revienne jamais.

Une sorte de frisson me parcouru et je continuais ma route, le temps passait et le Soleil se couchait petit à petit.

La nuit tombait et je m'étais encore plus enfoncé dans la ville. Je ne savais pas où me rendre et je ne prendrai pas le risque de rentrer je ne sais où pour finir au poste de police et retourner sagement chez moi.

Je n'avais jamais eu le sens de l'orientation et tourner à chaque ruelle n'était pas ma meilleure idée, c'est alors que j'eus une idée suicidaire. Je retournais alors dans cette ruelle flippante, bien trop étroite et profonde pour qu'on ne m'entende pas mourir si je me fais agresser. Après réflexion je me rendis compte que rien que d'y penser montrait que j'allais décéder en m'y rendant. Je repris ma route et marchai pendant des heures et des heures avant d'arriver dans une sorte d'entrepôt abandonné.

Il faisait sombre mais il y avait un toit contre les futures intempéries et c'était plus que suffisant.

Je m'installais à l'opposer de la porte et m'endormis sous la lumière de la Lune.

Cette nuit j'avais fait un rêve, cela ressemblait plus à un souvenir qu'à un rêve, c'était l'époque où moi et Kacchan jouaient aux aventuriers dans la forêt.

Ce jour là, je m'étais perdu et j'avais attendu dans un coin que l'on vienne me chercher. Les heures avaient passé et j'avais rencontré un garçon très gentil aux yeux rouges un peu plus grand que moi qui m'avait gentiment raccompagné à la sortie de la forêt. Depuis ce jour, je m'étais juré de le remercier correctement.

Le lendemain, je me réveillais plus tard que mon deuxième jours, je commençais à sentir mauvais mais c'était supportable, le Soleil était haut dans le ciel, il devait être midi.

Je n'avais plus d'argent pour m'acheter quoi que ce soit mais je ne mourrai pas de faim comme dans les films où des jeunes mourraient alors qu'ils n'ont passé que cinq heures sans manger.

Les jours défilaient, cela faisait maintenant une semaine que j'avais disparu, quelques affiches étaient accrochée aux murs et je prenais toujours mon temps pour les décrochées les unes après les autres autre. Je sentais qu'ils manquaient d'informations et honnêtement cela me faisait rire. Rire de voir qu'ils n'avaient pas une seule piste sur moi, un simple petit adolescent sans alter.

Les jours avaient encore passé, voilà maintenant deux semaines qu'ils n'avaient plus de nouvelles de moi et me cacher devenait de plus en plus difficile.
Je pouvais de moins en moins sortir et je manquai de force, le peu de nourriture que je trouvais ne me permettait pas de garder une corpulence correcte. J'étais maigre, mes joues étaient creusées et mes côtes ressortaient. J'étais encore plus moche qu'avant et ça me faisait rire.

Deux semaines plus tard, j'étais toujours en fuite, les patrouilles dans la ville étaient de plus en plus fréquente et je me mis à voler pour assouvir à mes besoins.

J'allais à la plage pour me laver et revenait aussi vite que prévu. J'avais trouvé de nouveaux vêtements plutôt pas mal dans une cabine d'essayage.
Un sweet noir et un jogging assorti, je n'avais pas trouvé de nouvelles chaussures.

Avec un bout de verre j'avais essayer de couper mes cheveux sans grand succès. Le côté droit de mes cheveux étaient de longueur différentes et ils semblaient sales. J'avais beau les passer à l'eau rien ne les faisaient changer de couleur. Toujours ce vert sombre.

Depuis le début de ma fugue, j'avais faillit me faire attraper une dizaine de fois, à chaque fois, quelque chose ou quelqu'un me sauvait. Une attaque de vilain, une dame qui tombait, un sac voler et j'en passe plein d'autre.

J'essayai plein de fois de comprendre ce qu'il m'arrivait et j'en conclu que c'était grâce au destin. Le destin hein, c'est lorsque que l'on a besoin de lui qu'il ne vient pas nous aider.

D'après les journaux, aujourd'hui, nous sommes vendredi, et le vendredi, je cherche des adultes un peu trop content de la fin de la semaine.

Ma cible du jour, un jeune homme qui sortait d'un bar à host. Il semblait complètement bourré et ne marchait même pas droit.

Je m'approchai de lui gentiment et l'aidait à marcher puis dit :

"Vous allez bien monsieur ? Vous semblez extrêmement soûl ! Vous voulez que je vous achète de l'eau ?"

"Oow ! Merchii...! Gamiin. T-tiens. P-prenw mon portefeuille. Hic !"

Il me le donna et je l'assis sur un banc en face d'un bar puis je partis tout heureux de voir que mon plan avait marché avec succès.

Je me rendis dans une ruelle sans trop faire attention laquelle et regardait à l'intérieur.
Il y avait une carte d'identité, une carte bleu, un passeport, une carte de visite et cinq mille yen ! Avec ça je tiens au moins deux semaines !

Tout content de ma trouvaille, je ne me rendis pas compte des sirènes de police derrière moi. Les lumières bleus teintaient les murs sombres du quartier et je sentais mon heure venir. Je sortis la tête de la ruelle pour observer les alentours et vit l'homme de tout à l'heure étant complètement sobre raconter des choses aux policiers.

"Tsk... J'me suis fait avoir."

Je mis ma capuche et sortit discrètement en pressant le pas. Soudain je sentis la lumière des lampe-torches dans mon dos et un policier m'interpeller.
Sentant le danger je pressais le pas. Hors de question que je retourne dans cet enfer. Ces gens plus hypocrites les uns que les autres je ne rentrerai pas.

Occuper dans ma fuite, j'étais rentré dans quelqu'un. Il était habillé comme moi mais était un peu plus grand.
Il y avait une ombre derrière lui et il me poussa dedans.

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