《Occuper dans ma fuite, j'étais rentré dans quelqu'un. Il était habillé comme moi mais était un peu plus grand. Il y avait une ombre derrière lui et il me poussa dedans.》

Je m'écrasai la face sur du parquet, puis je me mis à regarder autour de moi. J'étais comme dans un autre monde.

Il y avait de la lumière et même un chauffage. Cela faisait longtemps la dernière fois que j'avais sentit la chaleur d'une habitation.

Les canapés étaient collés près des murs, ainsi qu'un bar avec cinq tabourets et une télé sur le côté droit.

Au fond, il y avait une porte en métal plutôt flippante. Puis on pouvait y voir quatre fenêtres plutôt grande qui donnait sur une allée.

Je me relevai rapidement et montait sur un canapé pour mieux voir.
C'est la rue où j'étais il y a cinq secondes.
On apercevait la police un peu plus loin et je reconnu très facilement l'homme qui m'avait plongé dans ce nuage de fumée. Il discutait avec les flics et de ce que je voyais les policiers s'excusaient de l'avoir importuner.

Il reprit son chemin et passa devant le bâtiment sans rentrer. Quelques secondes plus tard, la fumée noire et violette apparu et deux hommes en sortirent.

L'un était habillé comme un majordome et la fameuse fumée recouvrait sa tête, le deuxième retira sa capuche et je pu voir des cheveux bleus argentés et des yeux rouges ardent.

Il me regarda de haut en bas et j'en eu un frissont de peur me forçant à reculer instinctivement.

"Cet homme était dangereux, je ne dois pas rester plus longtemps ici." Fut ma première pensée en tant qu'être censé. Partir loin pour espérer une meilleure fin. Les froussards vivent plus longtemps.

"Mais je dois les remercier de m'avoir sauver des flics !" Ceci fut la première fois que je n'écoutais pas mon instinct de toute ma vie. 

Remercier quelqu'un d'aussi effrayant pour qu'il te demande de rester et qu'il te séquestre pour que je vive loin de la lumière le restant de mes jours. Qui ferait ça ? Même un enfant de cinq ans sentirait le danger rien qu'en les voyant.

Cependant, je ne pouvais pas m'enfuir, les policiers étaient toujours dehors. J'étais bloqué et je pense qu'il le savait vu son grand sourir.

Je me redressai face à eux et le regardai dans les yeux. L'homme en fumé partit derrière le bar et servit un verre de whisky. Cheveux bleus s'assit en face du verre et souffla un peu et me dit :

"T'en veux un ?"

"Qu-...! Je suis encore mineur j'vous signale."

Sa voix roque me déstabilisait un peu et des gouttes de sueur coulait le long de mon front. Le jeune homme prit une gorgée et repris :

"J'savais pas que les mineurs traînaient dans ce genre de quartier. Donc t'en veux un ?"

"N-non merci..."

Il n'avait pas tort que faisait un enfant de quinze ans dans un quartier aussi mal famé ?
Je continuais d'observer l'être humain un peu étrange. Il me faisait penser à un zombie avec son allure. Puis je me suis rappelé du pourquoi j'étais encore ici.

"Je peux vous poser une question ?" Demandai-je sur mes gardes.

"On a toute la nuit de toute façon."

Je me rapprochais de lui prudemment et m'assis en laissant trois chaises entre nous.

"Pourquoi vous m'avez aidé ?"

"Pour te rendre redevable."

"Et si je refuse ?"

Il avait serrer le verre tellement fort et rapidement qu'il éclata dans ses mains et fini en tas de cendre.

"Tu finiras comme ce verre, je te briserai, je te réduirai en bouillis.
Je ferai en sorte que tu ne puisses plus vivre et ainsi tu feras tout ce que je souhaite, et une fois ta mission accompli, je te tuerai. Tu vas m'aider n'est-ce pas Midoriya ?"

Je déglutis face à tant de violence. Cet homme était complètement fou, et il semblait en être conscient. Il grattait son cou frénétiquement et j'avais peur qu'il se fasse mal à se gratter aussi frénétiquement mais la peur qu'il écorche mon cou à la place du sien fut plus puissante et paralysa mes membres.

"Bien sûr si tu acceptes comme convenu, j'exaucerai un de tes vœux. Que souhaites-tu ? L'amour maternelle ? Un père ? Une petite amie ? Des amis ? De l'argent ? La célébrité ? La puissance ?
Je peux exaucer tout tes souhaits et désires. La seule condition et de me suivre aveuglément. Plutot honnête comme marché non ?"

Il s'était levé et avais pris mon menton entre son pouce et son index. Il me regardait confiant. Je pense qu'il devait admirer la terreur dans les yeux et s'en réjouir.
Il me relâcha et partit avec un sourire des plus sadiques. Dans quel merdier je m'étais encore fourré...

N'ayant pas eu d'autre choix, je fus obligé d'accepter sa requête plus que folle, il ne m'avait même pas dit son nom.

La seule chose que j'appris était que monsieur fumée s'appelait Kurogiri ou Black Mist en fonction des gens. Je vais continuer à l'appeler monsieur fumée.

Monsieur Fumée me guida donc dans ma chambre, il s'agissait d'une belle pièce de huit mètres carré avec une salle de bain intégré. Elle avait des murs blanc dont un vert qui donnait un peu de couleur à l'espace. Il y avait un bureau avec une armoire à côté. Le lit était simple avec des draps blanc.

"Bienvenue dans la famille Midoriya Izuku."

Tellement de mignorerie dans cet homme que j'en oublierais presque que l'on m'a kidnappé et menacé de mort.

Il ferma la porte derrière moi et je me sentis comme dans un nouveau départ. Un départ des plus violents mais un départ !

J'ouvris l'armoire et j'y trouvais des vêtements noirs, aucune couleur que du noir. Je pris les premiers qui me passa sous la main et partit me laver. Ma première vrai douche depuis un mois ça se fête !

Après une bonne douche je partis me coucher.
Tout simplement.
Naturellement.
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Soudainement, je fus pris de panique, je n'avais pas vraiment réaliser en soit.

J'étais vraiment perdu, entouré de personnes inconnus, mais je ne pouvais pas pleurer en appelant ma mère, elle s'amusait bien sans moi. Perdu dans mes pensée je me mis à réfléchir à comments j'en suis arrivé. Je pense qu'un petit récapitulatif s'impose.

J'ai fugué de chez moi sur un coup de tête, puis j'ai dormi pendant un mois dans la rue avant de me faire menacer par un fou à la peau craquelée qui transforme tout ce qu'il touche en cendre, ensuite j'ai été sauvé et hébergé par un mec qui a une tête en fumée.

Cette histoire me semblait irréelle et pourtant elle me rappelait un article que j'avais lu.

Une sorte de ligue ne comportant que des vilains de bas étage, qui kidnappait des jeunes de tout âge pour les former et les entraîner à devenir des serviteurs du mal.

Je me souvienais alors que le chef était un homme à la peau craquelé qui transformai tout ce qu'il touchait en cendre...

C'est une blague n'est-ce pas ? Je suis pas vraiment entrain de faire ce que je crois...

Si ?

J'allais devenir un vilain ? Moi qui jusqu'à présent admirais les héros ? Juste parce que je ne souhaite pas mourir désintégré ? Ce n'est qu'un rêve, je me réveillerai dans quelques heures avec cinq mille yen dans la main et je me ferai arrêter par la police.

Et c'est ainsi que mon petit moment de folie quotidien s'acheva sur une note plutôt... Comique ? Qui l'eut cru ? Si on le disait dix ans plutôt que je finirai ainsi je n'y croirai pas.

Le lendemain, je me réveillais vers les alentours de midi d'après mon estomac qui réclamait expressément de la nourriture.

Il fallait que je mange alors je me levai, je rencontrais sur le chemin une folle blonde qui me sautait dessus mais je l'évitais de justesse et continuais ma route. Puis, je faillis me faire brûler les cheveux par des flammes ardentes rouges et bleues, j'esquivais des couteaux lévitant dans les airs juste dans l'espoir de pouvoir manger un repas complet.

Entrée, plat de résistance, entremet, dessert et un gâteau en plus bien sûr sans oublier le petit coca . J'en bave rien que d'y penser...

Lorsque j'arrivai enfin devant la salle où tout mes désires allaient sans doutes se réaliser. J'ouvris la porte, et vis mon plus grand ennemi assit à une table entrain de boire un café et discuter avec une main.

"Mieux vaut fermer cette porte avant qu'il ne soit trop tard Izuku." Me suis-je dis mais la faim prit le dessus.
Alors je la rouvris et soufflai un bon coup et fit le premier pas dans l'entre du diable.