Your name, What is it ?

Les deux pitres sortirent également me demandant de me reposer le temps qu'ils reviennent. L'adolescente ajouta également de ne pas m'en faire et que "Tomu-chan" viendra me parler de lui-même. Quelle énergumène...

J'étais de nouveau seul dans cette pièce. La boule de feu qui nous servait de lampe torche se couchait petit à petit.
Je voyais les oiseaux voler dans le ciel, ça devait être merveilleux de sentir le vent dans ses cheveux. Ma situation me rappelait vaguement celle que j'avais à l'hôpital. Enfermé dans une cage, sans jamais pouvoir en sortir. J'attendais que l'on daigne venir me voir. La solitude.
C'est le sentiment que je connais. Depuis que je me suis réveillé là bas, c'était le seul mot qui tournait dans ma tête "Je suis seul"; "On m'a abandonné"; "Il m'a abandonné".

Je savais bien que je ne devais pas être là, quelque chose au fond de moi me criait de le haïr de tout mon âme. Qui ? Je ne savais pas, mais ma réaction devant cet homme était clair. C'était lui. Lui que j'attendais depuis apparemment deux ans. Lui qui m'avait abandonné. Je le haïssais, j'en étais sûr.

Pourquoi m'avait-il laissé dans ce foutu trou à rat avec ce médecin fou ?! Pourquoi étais-je resté seul alors qu'il m'avait promis de ne jamais m'abandonner ? D'où viennent ces souvenirs qui me martèlent le crâne depuis qu'il est sorti.

Je me voyais seul dans une ruelle, mort de faim. Je me voyais dans un lit avec lui. Mes yeux semblabe à des jades pétillaient de mille couleurs. Ce regard... Où est-il allé ?

Mes cheveux étaient courts, soyeux, seulement quelques mèches tombaient sur mon front et l'homme aux yeux écarlates les replaça frôlant ainsi mon visage. Ses yeux... Pourrait-il me regarder comme avant ? Est-ce qu'il accepterait d'être comme... Avant ? Avec moi ? 

Je mis ma tête dans mes mains. J'avais mal. Était-ce la fameuse douleur ? Cette chose que tous redoute la sentais-je enfin ? Et bien, je n'aimais pas du tout ça. J'avais mal. Je voulais crier. Je serrai de plus en plus ma tête mais je ne pouvais pas me mettre sur le côté à cause de ma jambe.

Toujours et encore cette jambe. Pourquoi était-elle là si c'était pour me faire chier à ce point ? Elle devait m'être utile pas me ralentir. J'essayai de tirer sur la corde attaché au plafond mais ma tête me faisait si mal que je n'avais plus de force.

Je voulais dormir. Mais au fond je savais que dormir ne résoudrait rien. Au contraire, j'avais peur de tout oublier. Cette sensation dans mon ventre lorsque je me remémorai ces souvenirs. Je ne veux pas l'oublier. Même si ce n'était peut-être qu'un rêve, je voulais croire qu'au fond ces regards étaient vrais.

L'air autour de moi se faisait de plus en plus faible et ma vision se noircit. Je tombai dans les bras de Morphée priant n'importe quels Dieux de me laisser avec ces souvenirs à mon réveil.

~ ~

Lorsque je rouvris mes yeux, je vis faiblement un jeune blond mettre sa main sur mon front. Lui aussi semblait trembler comme une feuille. Je balayai des yeux la pièce et vis Twice ainsi que l'adolescente jouer à un jeu avec un couteau. L'homme aux yeux écarlates regardait le blond de haut et dit :

- Qu'est-ce qu'il a ?

- Euh... C-c'est que... En fait... S-sa plaie c'est légèrement rouverte... Comme elle n'a pas été recousu correctement... Le moindre mouvement suffit pour la rouvrir...

- Je l'ai attaché pour empêcher ça. Tu me dis que ça n'a pas suffit ? Rajoute-t-il en grognant d'agacement tout se décollant du mur auquel il était adossé.

- J-je ne suis qu'un simple étudiant en médecine... Je ne maîtrise pas encore tout ça... L-le mieux serait de l'emmener à l'hôpital pour qu'il le soigne...

-Je t'ai laissé en vie pour que tu le soignes. Alors fais-le.

Sur ces mots, il se remis confortablement contre le mur. Son regard perçant passant du jeune homme à moi. Il observait ses moindres faits et gestes alors que celui-ci descendit ma jambe. Il sortit un couteau et ce mis à découper mes bandages. Dans ma position, je ne pouvais pas bouger pour regarder et quand bien même je pouvais, j'étais trop fatigué pour faire quoi que ce soit. Ma respiration était haletante et mon front humide.

Alors que j'essayais de tousser, l'homme se rapprocha de moi. Mes longs cheveux devant mes yeux, je ne distinguais que très peu son expression.
Soudain quelque chose de froid vint se poser sur ma joue . Instinctivement, je me blottis contre cette source de fraîcheur et me rendormis sans même savoir ce que c'était.

À mon réveil, tout mon corps était saucissoné dans plusieurs draps. Je ne pouvais plus bouger. Comment avais-je fait pour ne pas m'apercevoir qu'on m'attachait si grossièrement ?

Soudain, j'entendis un gloussement, alors je tournai violemment ma tête vers la source de ce doux tintement.

-Tu ressembles à rien dans ça.

C'était lui.

La lumière de la Lune éclairait légèrement ses cheveux d'argent me permettant d'apercevoir la disposition de ses boucles. Elles étaient légèrement déformées mais à la fois nettes. J'aimerai les toucher pour savoir si elles sont aussi douces qu'elles laissent paraître.

- Pourquoi m'avez-vous attaché d'une manière si grossière ?

- Parce que tu bouges trop et ta blessure s'ouvre à chaque fois. Alors si t'arrêtais de bouger pendant trois semaines ça serait bien.

J'hochais la tête avec difficulté et plongea mon regard dans ses yeux. Même dans le noir, je ne voyais que ça. Ses yeux. Ses yeux. Ses yeux qui semblaient ne regarder que moi. Je ne voulais qu'il ne regarde que moi. Moi. Moi. Moi.

Mais lui ? Voulait-il de moi ? Peut-être que je ne suis qu'un parasite dans sa vie qui a tué ses proies dans un entrepôt... Il venait à peine de me rencontrer mais pourtant j'avais l'impression de le connaître depuis toujours. Une question qui pourrait sembler bête passa la barrière de mes lèvres.

- Votre nom, quel est-il ?

Il prit un air choqué avant de revenir à son visage blasé. Ses yeux trahissait une pointe de tristesse. L'avais-je blessé ? En posant une simple question je l'avais blessé... Contre toute attente, il répondit tout en se tournant vers la fenêtre me donnant son dos.

- Tomura. Shigaraki Tomura. Et toi ?

Mon nom... Je l'avais encore oublié. Pourtant je savais qu'il savait mon nom. Pourquoi serait-il si avenant avec un inconnu ? Un parfait étranger avec une jambe trouée. Tellement choqué par sa question, je ne pris pas le temps d'apprécier la sonorité de son nom. Je mis du temps à répondre à sa question lui laissant le temps de se retourner.

- Tu connais pas ton nom ?

Ne sachant pas quoi répondre, je bougeais la tête de gauche à droite.

- Il a vraiment tout supprimé ce fils de pute... Chuchota-t-il.

Il repris cependant d'une voix plus forte :

- À l'hôpital, comment on t'appelait ?

- Le docteur aimait m'appeler numéro zéro...

- Même pas foutu de trouver des noms potables aux gens ce chien.

Tomura serra les poings et ne faisait plus attention à moi. Regarde-moi. Ne regarde que moi. Pourquoi détournes-tu les yeux ?
Sentant sûrement mon regard insistant sur lui, ses rubis rencontrèrent mes émeraudes une nouvelle fois.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- R-rien...

Où est donc passée toute la détermination que j'avais dans ma tête. Mes joues étaient sûrement si rouges qu'on pourrait me confondre avec du sang. Heureusement qu'il faisait nuit.

- Qu'est-ce que nous allons faire désormais ? Demandai-je en rompant le silence pas si agréable que ça.

- "On" ? Toi, tu fou rien pendant trois semaines. Voir plus. L'autre gamin à parler de rééducation aussi d'ailleurs.

- J-je suis désolé si je paraîs étrange suite à cette question qui me taraude depuis maintenant quelques temps-...

- Arrête de parler comme ça tu m'les brises.

- Ah... Je vois excusez-...

-J'te promet que j'te désintègre si tu me vouvoies ou t'excuses encore une fois.

Je déglutis quelque peu stressé et cherchai mes mots pour ne pas l'énerver. Je toussai un peu et repris :

- Est-ce qu'on se connaît ? J'ai l'impression de vous connaître toi et les deux autres. J'ai l'impression que vous me connaissez aussi mais je ne sais pas d'où...

Ce n'était pas vraiment la questions que je voulais poser mais je ne voulais pas risquer de l'énerver plus que ce qu'il était déjà.
Il souffla légèrement et me demanda fermement de dormir sans me répondre. L'avais-je donc vraiment énervé ?

Je ne pouvais simplement pas dormir comme ça.
J'étais sur le dos, impossible de dormir dans cette position et même si j'y arrivais, je n'avais tout simplement pas l'envie. Pourquoi dormir ? J'avais passé deux jours à dormir, c'était largement suffisant. Le docteur m'a toujours dit que je n'avais pas besoin de dormir longtemps pour être en forme. Alors passer trois semaines, dans lit, sans bouger, m'était inimaginable.

À contre cœur, j'étais resté toute la nuit éveillé en essayant de ressasser mes souvenirs. Essayant de trouver où j'avais bien pu rencontrer ce Tomura. Tomura.
Quel beau nom. Tomura. Tomura...
C'est en prononçant ce nom un milliard de fois que mon corps daigne enfin l'écouter en me faisant dormir jusqu'au levé du Soleil.

Ellipse de trois semaines

Trois semaines s'étaient écoulées et j'avais très rarement bouger.  Le jeune médecin s'était présenté, il s'appelle Nathan et est un apprenti chirurgien urgentiste qui est venu faire un stage au Japon. Il a réussi à faire comprendre à Tomura que me faire rester dans cette pièce pendant trois semaines allongé me donnerait d'autres problèmes de santé tous aussi chiant à gérer.
Alors tout les trois jours, on se promenait dans la cour derrière l'immeuble, lui à pied moi en fauteuil roulant. En effet, nous étions dans un immeuble infesté de villains qui servait de lieu de repli. Nathan m'avait expliqué que c'était la guerre car les villains se battaient entre eux depuis que Tomura avait trahis les groupes du Sud en attaquant leur base. Je n'avais pas tout compris à son histoire de all for one.

Depuis sa visite la première nuit, Tomura ne me parlait plus. Il semblait distant et malgré la proximité que nous avions eut cette nuit, il me donnait l'impression de m'avoir oublié. Peut-être que je ne suis qu'un légume pourri dans son réfrigérateur...

Aujourd'hui, nous sommes un jour de sortie. Nathan avait décidé que nous pouvions commencer la rééducation car ma jambe avait une très belle tête. Il pensait que j'allais avoir une cicatrice mais miraculeusement la blessure disparaissait petit à petit.

Il m'avait mis près d'un muret et s'était empressé de me tenir le bras pour me lever de mon fauteuil roulant. Jusqu'à présent, je ne sentais aucune douleur.
Depuis cette "accident" avec ma tête, mes nerfs c'était, pour quelques un, comme réveillés me faisant ressentir certainez douleurs. J'en avais parlé à Nathan et il m'avait crié dessus parce que je ne lui avais pas dit ce problème. Selon lui, ce n'était pas normal de ne pas sentir la douleur. Il comprenait mieux pourquoi je ne bronchais pas lorsqu'il m'avait recousu.

Alors que j'étais perdu dans mes pensées, Nathan me fit faire mon premier pas avec délicatesse. Je posai le pied de la jambe "malade" avec difficulté. Je n'arrivais pas à utiliser de la force.

- Ne force pas si tu n'y arrive pas. On est la pour au moins six semaines de rééducation. On a tout notre temps.

Un mois et deux semaines. Beaucoup de temps perdu. J'avais une mission. Je devais protéger Tomura !

Une mission ? Protéger Tomura ? D'où me vient cet objectif ?

"Pendant cette année de séparation, beaucoup de choses auront changé, peut-être que des personnes vont essayer de se rapprocher de lui, de l'exploiter, mais tu vas devoir leur en empêcher. Tu dois devenir son bouclier et son épée."

Je me souviens. J'étais venu chez le docteur pour protéger Tomura. J'étais devenu plus fort pour lui.

Nathan passa sa main devant mes yeux et sembla inquiet. Je lui souris légèrement et nous retournâmes dans l'immeuble. Au fil des semaines, ma chambre avait légèrement changé. Il y avait plus de meubles. Des chaises, une table, un bureau, une armoire. Une vrai petite chambre. Je n'avais cependant pas beaucoup de vêtements. Des joggings et des sweets. Rien de plus, rien de moins. J'avais également des caleçons mais on s'en foutait un peu.

J'étais assis avec Himiko près de la fenêtre nous étions en pleine partie de pouilleux et je  gagnais pour le moment.

- Dit ! Tu penses que la guerre finira bientôt ? J'ai entendu dire que Tomu-chan se bat comme un fou sur le champ de bataille !

- Pourquoi tu ne te bas pas avec lui Himiko ? Lui dis-je en prenant une carte de ses mains.

- Tomu-chan veut que je reste pour vous protéger toi et le petit Nath' ! Il l'aime bien Nathan, il fait parti d'la famille maintenant. Je les ai même supris entrain de rigoler ensemble. Elle prit une carte de mes mains et en déposa deux sur le tas.

- T'es sûr que Nathan ne pleurait pas ?

- Oh c'est possible. C'est quand que tu pourras marcher tout seul ?

- Dans minimum un mois. Je ne compte pas glander pendant encore un mois. Je pris une carte et tombait sur le valet de pique.

- Hehe ! Et ton amnésie ça avance ? Je suis toujours blessée que tu ne te souviennes pas de nos magnifiques soirées torture ! Dit-elle toute contente avant de crier : FAIS CHIER !

Elle venait de reprendre le valet de pique.

- J'ai des flashbacks de temps en temps mais rien de fructueux et ça me donne mal au crâne alors je n'ai pas envie d'y repenser.

- Tu t'souviens de quoi concrètement ?

- Je me souviens de moment avec Tomura, ou quand j'étais à l'hôpital. Je ne connais toujours pas mon vrai nom par contre...

- J'te l'aurai bien dit si je ne tenais pas à ma vie...

- J'sais...

Nous continuâmes notre partie qui se solda sur ma victoire. Sa main était devenue rouge car je n'avais pas retenu ma force.

La journée continua son chemin et je restai la assis sur ma chaise roulante à regarder les gens passer dehors. Jusqu'à présent rien de bien fou m'était arrivé, j'attendais que quelqu'un chose se passe. Une vision ne serait pas de refus petit cerveau.

Il faisait désormais nuit, je n'avais pas bougé d'un poil. Le coude sur la table, je tenais ma tête avec ma main.
Les arbres qui étaient autrefois mort retrouvaient de la vie. Le Soleil les réchauffait  le jour, la Lune les glaçait la nuit. Un cycle sans fin que je ne détestais pas. J'avais appris ces mots ici.

Haïr. Détester. Écœurer. Haine. Douleur. Souffrance.

J'avais encore tant à apprendre. Apprendre et rattraper ce qui me manquaient pour être comme eux. Quand bien même je ne serai pas complet, je sais qu'ils m'accepteront tel que je suis.

Soudain, j'entendis un bruit sourd sur ma porte. Comme si un corps venait de tomber devant. Je m'approchai sceptique et sur mes gardes. J'entrouvis la porte et le vis, adossé à la porte souffrant.

- Tomura..? Demandai-je. Ç-ça va pas ?

- Bien sur que si je vais bien ! Ça se voit pas ?! Dit-il sur un ton sarcastique.

Ne sachant pas quoi faire, je décidai d'aller chercher Nathan dans la chambre d'à côté mais je senti un main me retenir.
Ses rubis semblaient me supplier de rester. Sa prise était forte sur ma roue. Je me mis fasse à lui et l'observai. Il était plein de sang. Sûrement pas le sien. Il ne pourrait pas bouger autant sinon. Sa joue droite était entaillée. Une vilaine coupure qui rejoindra ces nombreuses cicatrices qu'il possède.

- Qu'est-ce que tu veux que je fasse si tu ne veux pas que j'aille chercher Nath' ?

Il souffla légèrement du nez et tenta de se relever. Une fois sûr de ses appuies, il rentra tant bien que mal et s'assit sur mon lit.

Je le regardai. Que pouvais-je faire de plus ?

- Tu comptes rester là comme un con ? Avance on a pas de chauffage ici.

Je sursautai légèrement et m'avançai. Je fermai la porte et restai devant.

- T'es sérieux là ?

Que voulait-il de plus ? Je n'allais pas m'asseoir sur ses genoux non plus. Son regard se faisait des plus intenses alors je me mis à côté de lui.

- Je suis assez proche la non ?

Il me pris dans ses bras et me posa sur ses genoux de travers.

- Qu-Qu'est ce que tu fais ?!!

Je sentais son souffle sur mes oreilles. Ses mains étaient sur mes hanches. Je savais que c'était pour me tenir, mais il n'avait pas besoin d-de AAAAAH !

Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Mon cœur battait à cent à l'heure. Je l'entendais dans mes oreilles, ces palpitations irrégulière de mon cœur. Mes joues aussi brûlante que le feu n'arrangeaient en rien mon état.
Alors que je décédai intérieurement, il posa son visage dans mes cheveux les humant.

- C'est quand la dernière fois tu les a lavés ?

- Euuh... J-jeudi dernier...

- Ça sent bon.

Je rougis de plus belle, battant de nouveau record. Il aimait mon odeur... Mon odeur lui plaisait...

- T'es tout rouge. Chuchota-t-il dans mon oreille. Il souffla légèrement dessus me provoquant un frisson.

Que m'arrive-t-il pourquoi je réagis comme ça ? Qui suis-je pour lui ?

- Je peux te poser... Une question ?

- Nan, tu peux pas mais dis toujours. Il se décolla légèrement de moi mais cette sensation de fraîcheur le rattrapa. Je me collai donc alors à lui de nouveau.

- Qui suis-je pour toi ?

- Pourquoi il faut toujours que tu poses des questions débiles à une heure du mat'. T'as pas autre chose ?

Son regard. Je voulais le voir cependant j'étais trop mal à l'aise pour espérer ne serait-ce voir son visage.

- Le sang sur tes vêtements, à qui est-il ?

- Des héros. Des villains. Des hommes. Des femmes. Des enfants.

- Pourquoi les as-tu tués ?

- Ils voulaient prendre ce qui m'étaient cher. Je les tue avant qu'ils le tuent, c'est tout.

- Moi aussi tu me tueras ? Lui avais demandé après quelques secondes blancs. Si je suis un obstacles me tueras-tu ?

- Si tu lui veux du mal, oui.

Qui étais cette personne ? Pourquoi Tomura était-il prêt à tuer pour elle et pas moi ? Pourquoi elle et pas moi ?
Je serrai légèrement mon t-shirt entre mes doigts. Cette nouvelle sensation ne me plaisait pour rien au monde. Elle me serrait le cœur lorsque je pensais Tomura heureux avec quelqu'un d'autre. Quelle était cette boule dans ma gorge qui me coupait la respiration comme un enfant qu'on étrangle.

Devais-je souffrir pour être complet ?




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