¿Soy Inútil Para Ti?
《Devais-je souffrir pour être complet ?》
Voyant sûrement mon mal-être, Tomura se décala de moi et me posa à côté de lui. Mon cerveau semblait entrer en surchauffe, j'étais tourmenté et épuisé. L'accumulation de la fatigue de la journée se retournait contre moi. C'est alors que malgré ma lutte, je m'endormis la tête sur son épaule.
À mon réveil j'étais seul. Je m'y attendais, Tomura n'est pas quelqu'un avec du temps libre. Il a une armée a diriger, des soldats à entraîner, des héros à tuer. Je savais qu'il ne pouvait pas passer son temps avec moi, mais pourtant je ne pouvais m'empêcher d'éprouver cette sensation de vide en moi. Si je pouvais le voir tout les jours, je le ferai. Si je pouvais l'enfermer avec moi quelque part, je le ferai.
Assis sur mon lit, je fixais le ciel gris. Les gouttes de pluies sur la vitre me rappelaient l'hôpital. Pourquoi ? Je ne sais pas. En regardant la fenêtre j'avais l'impression de revivre quelque chose. Comme si je ne pouvais rien faire d'autre que regarder l'eau couler.
Soudain, la porte s'ouvrit laissant place à Nathan et Tomura. Il n'était pas parti finalement ?
Comme toujours Nathan n'était pas à l'aise lorsque le chef des villains était présent. L'atmosphère était pesante et je ne me fatiguerai pas à essayer de la rendre plus agréable non plus.
Dans un léger mouvement de tête, je jetai mon regard vide sur eux.
– Nathan, habille-le. On dégage.
Nathan ne prit même pas la peine de répondre et obéis aux ordres.
Quelques minutes plus tard nous étions derrière lui à le suivre dans un camion à l'intérieur d'une usine.
Nathan me poussa à l'intérieur et s'assit à côté de moi sur un banc. En tendant l'oreille légèrement je comprenais que nous allons sûrement partir car les héros allaient trouvé cet endroit. En me concentrant un peu plus les chuchotements pratiquement inaudibles devinrent un peu plus clair me permettant de distinguer quelques phrases.
– On ne peut %$# le garder #^$& long/÷*₩! ici. Le #$%#+ le recherche si tu l'abandonnes ici, !# nous pardonnera.
– Je $% peux pas l'abandonner ^#%#$$ une fois !
– Tu l'as %#^$ une fois qu'est ce qui t'empêche de recom€#;%* ?
– Il compte sur ₩@£ . Je peux pas trahir sa €–&$¥iance.
– Tu te ramollis Shigaraki Tomura. Tu deviens faible et je ne suis pas les ordres des faibles. Laisses l'autre inutile ici et cassons-nous d'ici.
– Tu vas oser désobéir a mes ordres Crematorium ?
– Je ne suis pas les ordres d'un faible. Si je dois te faire entendre raison par la force je le ferai Shigaraki.
Un grand bruit se fit tout à coup entendre. Un combat avait commencer entre Shigaraki et Dabi. Nathan était affolé, il ne savait pas quoi faire. La terre tremblait autour de nous et l'air devenait irrespirable à cause des flammes et de la poussières.
Personne ne s'attaquait, une sorte de combat de regard et de cris venait de débuter et aucun ne semblait céder.
Brusquement, un homme couvert de fumée aparru devant nous très mal au point. Les traits de ce qui semblaient être son visage étaient crispés. Il laissa s'échapper de sa bouche de léger gémissement de douleur. Léger ? Non, ses cris n'étaient pas léger. Il me faisait si mal aux oreilles avec sa voix. Il pleurait, hurlait, rampait, grincer. Le son de ses os, sa respiration. Tout son être me faisait souffrir.
Alors je me levai de mon fauteuil et l'observai attentitevement.
Nathan me regarda apeuré. Qu'est-ce qu'il y a Nathan ? Toi aussi il t'énerve ?
Puis ma main se leva et s'abaissa si vite que le temps donna l'impression de s'être arrêter. Une bourrasque de vent découpa le camion en deux ainsi que la tête de l'homme bruyant révélant ainsi son visage aux yeux de tous.
Un silence intense s'installa brusquement me ramenant à moi. Couvert de sang Nathan était pétrifié. Je m'approchai alors doucement de lui mais il se recula brusquement lors du contact avec ma main. Inquiet, je jetais un regard dessus.
Dabi et Tomura accoururent. Dabi se précipita sur la victime. C'est alors qu'il découvrit l'identité de l'homme et se retourna vers moi flamme en main.
– QU'EST-CE QUI T'AS PRIS DE LE BUTER ?! C'ÉTAIT NOTRE BILLET DE SORTIE FILS DE PUTE !
Il s'apprêtait à m'attraper le col lorsqu'il remarqua ma main droite.
– Qu'est-ce que... murmura Tomura.
Je regardai encore une fois ma main et la leva vers la lumière pour mieux l'admirer. De longues griffes aiguisés pouvant trancher n'importe quelle surface. Une musculature incroyable dépassant les limites humaines. Des veines violettes apparentes indiquant le trajet jusqu'à mon cou.
Une main de bête, de monstre.
Tomura s'approcha de moi lentement tout en poussant Dabi. Il prit délicatement ma main et la colla à son front.
– C'est arrivé...
Il releva les yeux vers Dabi et dit :
– Désormais, il ne sera plus si inutile.
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