SDF #3
Quoique la nuit soit d'un accent
À bercer tous les soucis qui te hantent
N'ayant ni foyer ni compagne ni argent
Que les algies qui m'enchantent
Dorénavant, je m'égare en sentiments
Autrefois donnant sans rien recevoir
Le tour étant de plus en plus pertinent
Le temps passe, avec lui tout espoir
Mais jouant avec un morceau de carton
Où j'ai écrit : « Je meurs de faim ! »
Ô seigneur ! Comme aurait dit le dicton
Qui a son pain, nargue son chagrin
Donc le temps m'a dévoré l'espoir
Qu'il me restait en ce monde immonde
Mais dis-je avant de dormir le soir
Que non ! Ce n'est pas la fin du monde
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