Pour une déclaration livresque
Petite tragédie dont je suis le metteur en scène
Orchestrée à sa lyre burlesque
Mes sentiments dans les rues de Haute-Vienne

Maintes nuits passèrent, où toutes mes larmes
Encore et encore, se plaignirent à couler
Parce qu'il est venu me mordre, votre charme
Et son venin m'empêche de vous oublier

Donc je louvoie, tant le sort m'accable
Cherchant votre prénom dans vos douces lèvres
Yeux dans l'eau et pieds dans le sable
Baiser perdu dans la clairière auprès des lièvres

À l'heure où nos cœurs s'échangèrent des regards
Ne voulant que briller aux yeux de vos yeux
Le temps m'aurait dit : mieux vaut jamais que tard
Car une femme vaudrait la moitié d'un dieu

Donc mon art s'effeuille dans l'inconnu
Ne voulant à tout prix qu'impressionner votre cœur
Pour un sincère amour, ni vu ni connu
Qui vogue en silence, entre les rives de ma douleur