J'évitais en marchant, de piétiner une mie
Dans la noirceur plénière
Je l'ai entendu me dire, la tueuse de la vie
C'est ici qu'il faut se taire

Le silence s'abat dans tous mes carillons
Mon âme devenue halo
Devrai-je m'attendre à mon effet papillon
Répondez-moi... Allô ?

Car le vent a emporté toutes mes litanies

Sans craindre mon effroi
Azraël qui arrive dans toutes les avanies
Pour sonner les beffrois

Mon cœur brisé, après une longue chute
En maints morceaux
En battant fort auprès de la mort abrupte
Fera tout ce qu'il faut

La soirée paraît longue ; la lune est noire
Dans ma vie illusoire
À chaque coup d'œil dans l'infâme miroir
J'ai des idées noires

Du mal qui vit en moi, je veux me délivrer
Mes larmes m'ont enivré
Et pour que mes proches me pardonnent
Aidez-moi, Dieu l'ordonne

Car le temps est parti et m'a abandonné
Je n'ai fait que pleurer
Pour calmer la calomnie qui m'écœurer
Je n'ai fait que pleurer

Si l'amour ose se prendre pour la naïade
Je me sauve à la nage
Seul la mort me sauvera de cette noyade
Je pleure davantage...