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( nda ) et voilà, clap de fin pour cette histoire 🤍 ça passe toujours hyper vite alors que c'est quand même vingt-quatre chapitres, c'est dingue. je suis très contente de vous avoir partagé cette histoire tho, d'autant plus que cette fois, je pense que je raccroche vraiment avec 01643 et son univers. j'ai tenu ma promesse et j'ai fait ces bonus, et même si j'ai adoré écrire cette petite histoire, je pense que j'ai fait le tour (quoique...) <3

comme toujours, merci d'avoir suivi cette histoire de bout en bout! j'étais un peu inquiète que SOTF dénature un peu 01643, mais je suis contente d'avoir pu lire tous vos commentaires et réactions 😌

pour finir, je voulais juste vous souhaiter une belle soirée, peu importe les circonstances ; que vous fêtiez Noël en famille, entre amis ou seul, que cette fête représente pour vous un moment agréable en famille ou au contraire un long et laborieux repas avec votre oncle réac, et que vous vous prépariez à célébrer un jour spécial ou, au contraire, à vivre comme d'habitude. plein de bonnes ondes pour ce soir et, en avance, pour la nouvelle année à venir !

prenez soin de vous 🌙

Chapitre Final - Chocolats et réveillon

¡!

Chuuya ne le réalisait pas vraiment tant qu'il était à Poudlard, mais dès qu'il rentrait chez lui, il s'apercevait à quel point sa famille lui manquait quand il était au château. Les autres Serpentards étaient sa famille, que Chuuya soit proche d'eux ou non, mais ce n'était pas pareil. Ils n'étaient pas Taeko, ou ses idiots de cousins qui couraient toujours partout et causaient plus de problèmes qu'autre chose mais apportaient aussi une certaine animation dans leurs longs repas de fêtes.

Quelques heures avant de célébrer Noël seulement, les petits monstres avaient déjà réussi à faire hurler la mère de Chuuya en mettant le bazar dans les cadeaux savamment empilés en-dessous du sapin. Il fallait avouer que tout avait fière allure chez les Nakahara : ses parents n'avaient pas lésiné sur la taille du sapin, qui ne rentrait littéralement dans leur manoir que parce qu'ils avaient utilisé un sortilège pour le faire rapetisser. Le nombre de paquets entassé en-dessous était un indicateur clair de leur qualité de famille nombreuse, et les cinq petits monstres qui servaient de cousins à Chuuya n'avait pas résisté à l'envie d'en ouvrir un avant l'heure ― minuit, selon la tradition familiale.

Chuuya avait soigneusement déposé, un peu plus tôt, les divers cadeaux qu'il avait rassemblés pour sa famille. Quelques jours auparavant, il s'était rendu à Londres, au Chemin de Traverse mais aussi dans des boutiques moldues pour ramener à sa grande famille des cadeaux à petit budget ― il admettait sans honte que la personne pour qui il avait le plus dépensé, c'était sa soeur à Honeydukes.

(Taeko avait des privilgèes que personne d'autre ne partageait chez les Nakahara et il les assumait totalement.)

Il avait, bien sûr, déposé la boîte pour sa soeur parmi la multitude de cadeaux. Elle le harcelait d'ailleurs littéralement chaque jour depuis son retour de Poudlard pour savoir s'il lui avait acheté des bonbons ― le rouquin prétendait ne pas entendre sa question à chaque fois qu'elle la posait, soucieux de faire durer le suspens, et il semblait qu'elle l'interprétait comme un signe qu'il avait oublié de passer à Honeydukes lui ramener des bonbons. Par conséquent, elle lui faisait la tête depuis plusieurs jours, mais au moins ne se doutait-elle de rien.

Cependant, en observant la petite boîte bien dissimulée dans la myriade de cadeaux, Chuuya ne pouvait pas empêcher son esprit de repenser à Dazai, malheureusement. Son foutu aimant ou il ne savait quoi avait tenu pendant vingt-quatre heures précisément, et ce, malgré les nombreux sortilèges que Chuuya avait tenté de lancer pour lui faire lâcher prise. Le rouquin ne savait pas comment le Serdaigle avait fabriqué ce truc, ni même dans quel contexte il était arrivé à un tel résultat, mais il avait détesté attirer l'intégralité des animaux du dortoir pendant toute une journée. Le matin avait été le pire fiasco : les chouettes venant délivrer le courrier avaient toute voulu se poser à côté de lui. Il avait ensuite dû s'improviser facteur et retrouver tel ou tel élève pour lui déposer les lettres diverses et variées qu'il ou elle avait reçu ― cela avait été embarrassant et épuisant.

Le pire, c'était que, quand il avait raconté ça à sa mère, elle avait allègrement ri avant de lui révéler qu'elle avait une petite idée de ce que Dazai avait tenté de faire :

« Fuku Niihara, que tu connais maintenant, (Chuuya lui avait raconté l'histoire qu'il avait entendue de la bouche de Dazai et qui avait été largement confirmée par sa mère), avait eu la même idée une fois.

― Créer un aimant qui attire les animaux ?

― Mettre au point un stratagème pour que les chouettes atterissent tous devant elle et pour qu'elle puisse ainsi mettre la main sur le courrier de tout le monde. C'est moralement discutable cependant, alors elle ne l'a jamais fait ; de toute manière, techniquement, c'est très compliqué. C'est sans doute ce que ce Dazai a essayé de faire, mais tu vois bien que c'est loin d'être facile à contrôler. »

Il aurait pu tester ça sur lui-même alors, avait eu envie de hurler Chuuya. Au lieu de l'emmerder avec ça pendant vingt-quatre heures... Le brun s'était contenté de ricaner lorsque Chuuya l'avait confronté, quelques heures plus tard, dans leur cours commun, disant qu'il voulait juste le taquiner.

Foutu Serdaigle, et foutu génie.

Le rouquin y repensait à chaque fois qu'il voyait un paquet de Honeydukes, maintenant. Dazai avait gâché pour toujours son expérience de jeunesse. Il n'allait plus jamais pouvoir ouvrir tranquillement un paquet de bonbons sans penser à ça.

Fort heureusement, la joie de sa petite soeur parvint à lui faire oublier ce moment désagréable. Elle sautilla littéralement de joie en découvrant les petits bonbons que son frère lui avait ramené de Honeydukes. Elle avait l'air si contente, juste avec si peu. Le jeune homme aux cheveux flamboyants se sentait heureux juste en la voyant d'aussi bonne humeur. Le repas de Noël pouvait être compliquée pour elle, qui se retrouvait confrontée à sa nombreuse famille de sorciers tandis qu'elle restait toujours incapable de ne serait-ce que faire trembler un objet.

Il y pensait encore, lorsqu'un peu plus tard, alors que la nuit était déjà bien avancée, il retourna dans sa chambre et découvrit une autre boîte de chez Honeydukes. Il hésita, bien sûr, en la découvrant déposée sur le rebord de sa fenêtre, sortant de nulle part. Il ne faisait plus confiance à ces emballages, malgré la joie qu'avait ressenti sa soeur en ouvrant le sien ― et puis, il avait déjà reçu des cadeaux de toute sa famille...

Ceci étant dit, il ne pouvait pas empêcher de se demander ce qu'il pouvait bien y avoir dans cette boîte. Et puis, il n'y avait aucune chance que cela provienne de Dazai encore une fois, n'est-ce pas ? C'était sans doute un cadeau supplémentaire de la part de sa famille ― d'ailleurs, il y avait son nom dessus ― qu'on avait déposé là pour lui faire une surprise.

La curiosité finit par l'emporter et il attrapa la boîte pour l'ouvrir.

Inconsciemment, il s'attendait presque à découvrir une boîte vide ou une autre farce et attrape dedans ― mais il découvrit, au contraire, un magnifique assortiment de bonbons qu'il avait repéré chez Honeydukes mais auquel il avait renoncé devant le prix.

Chuuya en resta sans voix ; il ne s'attendait pas à cela. Il tourna la boîte dans tous les sens, curieux de savoir à quel membre de sa famille il devait ce cadeau.

Au derrière du couvercle de la boîte, il y avait un petit papier avec inscrit à la main Joyeux Noël ― O.D.

Le jeune Serpentard ne parvenait pas à y croire. Il n'était pas assez idiot pour ne pas reconnaître ces initiales qu'il exécrait tant, mais il n'aurait jamais imaginé que cet abruti lui offre quoi que ce soit. Essayait-il de se faire pardonner ? C'était du jamais vu et Chuuya avait du mal à croire que c'était véridique.

Est-ce que la magie de Noël touchait même cet abruti de Serdaigle ?

(Définitivement non : lorsque Chuuya croisa le brun à la rentrée scolaire et le confronta sur ce cadeau, celui se contenta de lui dire que c'était une farce d'un de ses cousins.

En mentant éhontément, bien sûr, mais ça, le rouquin n'allait le découvrir que quelques années plus tard...)

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