#Prof 67 | Zélie
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67 ☆ Zélie
En totale détente...
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Suite du week-end à la mer !
Rio conduit sa voiture, signe qu'il a entièrement récupéré de son entorse à la cheville. J'ai pourtant insisté pour faire le trajet, mais cette tête de mule n'a pas voulu en démordre. Il en a marre d'être passager, ce que je peux comprendre. Et puis, il m'a promis que s'il sentait des tensions, il me laisserait le volant de sa fabuleuse mustang.
Dans les deux bagnoles, qui nous suivent, se trouve celle de Caroll. Il est accompagné par sa nouvelle petite amie, Maya, qui n'est autre que la sœur de Rio. D'après mon merveilleux amant, ça faisait un moment qu'il se tournait autour, mais sa Maya était en couple. Mais, après la chute de Rio, Caroll a amené son pote chez ses parents et ils se sont revus. La magie a opéré, car depuis ils ne se quittent plus.
Au rayon des nouveaux couples, on a aussi celui de mon frère qui a craqué pour la kiné avec qui il partage le cabinet. Pour une fois, il a l'air de faire ce qu'il faut pour que cela marche. Ce long week-end sera un révélateur.
Quant à nos autres potes, leurs couples sont au top. Bilal rend ma meilleure amie toujours très heureuse. Je l'ai rarement vue aussi épanouie. La dernière fois, c'était quand elle sortait avec mon frère. L'entente est au beau fixe entre Sohan et Joao, qui tout comme nous sont heureux, car, pendant ses quatre jours, ils n'auront pas besoin de se cacher.
La fine équipe est au complet et j'espère que ce moment loin de chez nous va nous permettre de décompresser et de vivre sans nous poser de questions.
— Tu vas voir, mon Coquelicot, la baraque que l'on a choisie avec ton frangin est immense. Elle se trouve en bord de mer.
— Chacun aura sa chambre, j'espère ?
— Tu nous prends pour des billes ?
— Non, mais, ça ne doit pas être facile de trouver une maison avec cinq couchages.
— C'est clair que l'on a dû se donner du mal et celle que l'on a retenue en a que quatre.
Je me tourne vers Rio. Il ne se départit pas de son sourire canaille. Et ça, depuis qu'il a pris le volant, il y a de ça plus d'une heure.
— Tu déconnes ?
— Non, mais ne t'énerve pas, j'ai tout prévu.
— Je t'écoute ! Tu comptes qu'on dorme sur le canapé à tour de rôle ?
— C'est une option qu'on a envisagée, mais finalement on a trouvée mieux.
— Je suis tout ouïe !
— Ne boude pas, mon Coquelicot, tu vas adorer.
— Et tu comptes me laisser dans l'attente sans m'en dire plus ?
— C'est une surprise...
Sa main se pose sur ma cuisse et Rio profite de ce que je porte une robe fine à l'imprimé liberty pour caresser ma peau. Cette traîtresse réagit aussitôt au contact de sa pulpe douce. Il m'effleure. Juste un voile qui se poserait sur mon épiderme un soir d'été guidé par la brise et c'est tellement agréable que j'en ferme les yeux.
— Hum... Tu me donnes des idées en te voyant ainsi.
— Précise... Parce que ce n'est pas la première fois que je porte une robe en ta présence.
— C'est un ensemble. Ce tissu fin, qui remonte au gré de mes caresses, ta peau, qui me prouve à quel point tu aimes ce que mes doigts te prodiguent. Tes seins, qui se soulèvent à intervalles réguliers et dont je rêve de défaire quelques boutons pour les libérer. Sans parler de tes yeux fermés, de tes cheveux qui volent au vent... De ta tête, qui part en arrière quand je remonte vers ton intimité. Lorsque tes cuisses s'entrouvrent sur mon passage pour me fournir l'accès à ton mont de Vénus.
Je devrais lui dire de s'arrêter. Ce n'est pas prudent de rouler en ayant un tel comportement, mais, voilà, il me rend faible. Rio me donne envie de me lâcher, de faire tomber ces barrières mentales.
— C'est trop bon pour s'en priver, mon Coquelicot.
— Tu devrais te concentrer...
Son index vient d'effleurer mes lèvres par-dessus mon string et je ne peux refréner un gémissement.
— Si tu préfères, on peut attendre d'être à la location.
Mes paupières s'ouvrent et mon regard se braque dans le sien. Il me sourit en sachant pertinemment que je ne vais pas renoncer maintenant et encore moins quand il continue à me caresser.
— Ferme les yeux...
Cette envie exprimée, juste soufflée, me procure des frissons et je ressens une nouvelle excitation qui se loge aussitôt entre mes cuisses.
— Tu me laisserais te bander les yeux ?
Il me le demande alors que son index et son majeur se promènent dans les replis de ma vulve. Tandis qu'il titille mon clitoris à chaque passage. Comment le lui refuser ?
— Si tu en as envie...
— Tu as déjà essayé ?
Ses doigts se trouvent à l'entrée de mon vagin et Rio attend que je lui réponde.
— Non...
Il passe enfin la barrière et mon râle guttural le fait sourire, je le ressens sans même le voir.
— Tu perçois comme les sensations sont différentes ?
— C'est perturbant, mais terriblement bon... Oh oui...
Je glisse mon bassin sur le siège pour permettre à ses va-et-vient d'être plus profonds.
— Imagine-toi les yeux bandés, les mains attachées et ton corps abandonné à mon désir...
— Ce n'est pas déjà ce que je fais ?
Soudain, ses mouvements s'arrêtent, ses doigts se retirent et je me sens vide. À la limite de l'orgasme, les sens en ébullition. J'ouvre les yeux en même temps que je ressens la voiture qui ralentit.
— Je suis désolé, mon Coquelicot. Rio m'embrasse pour stopper ma frustration. Je n'ai pas été assez rapide pour te faire jouir, mais on est arrivés. Regarde !
Un peu déboussolée, je tourne la tête. La mer accueille mes yeux pétillants, qui se perdent dans cette étendue si merveilleuse.
— Ça te plaît ?
— La maison est magnifique et en plus juste au bord...
— Viens !
Rio a contourné la voiture alors que je contemplais la vue. Il a ouvert la portière et me tend sa main pour que je sorte. À peine, je pose le pied par terre que Rio me plaque contre la mustang. Son corps se presse contre le mien, m'empêchant presque de respirer. Ses mains posées sur la carrosserie encadrent mes épaules et il me fait languir en flirtant avec mes lèvres sans vraiment les embrasser.
— Tu veux me rendre folle ?
— Je croyais que c'était déjà fait ! Je te promets que je vais me rattraper. Mais là, le timing est trop court pour que tu jouisses avant qu'ils n'arrivent. J'ai eu beau prendre de l'avance, je ne suis pas sûr...
— Depuis quand refuses-tu un challenge, mon Champion ? On ne t'a jamais dit qu'il était malpoli de laisser une femme dans cet état-là ?
— C'est un défi que tu me lances.
— Ça en a tout l'air ! Qu'en penses-tu, Carter ? Tu te sens à la hauteur ?
Je finis à peine ma phrase qu'il soulève ma jambe pour que je l'enroule autour de son bassin. Sa main progresse vite le long de ma cuisse pour retrouver mon intimité trempée du plaisir, qu'il m'a accordée dans la voiture.
— C'est ça que tu souhaites ?
— Je veux jouir sous tes doigts. Voir le désir enflammer tes pupilles quand je vais perdre pied. Te savoir excité, alors que tu vas devoir attendre qu'on soit dans notre chambre pour que je t'accorde la pareille. Je te veux brûlant, hurlant et aimant.
Apparemment, mes mots, guidés par le plaisir que Rio me porte, n'ont pas eu d'effets que sur mon jeune amant. Mon intimité crépite à l'image des braises de cet incendie que Rio a allumé en moi.
Je le vois relever la tête en entendant le bruit d'une voiture.
— J'y suis presque, mon Apollon.
Rio accélère ses va-et-vient, mais j'ai besoin de ressentir plus de sensations. Je déboutonne le haut de ma robe et Rio s'empare aussitôt de mon sein. Il le déloge de mon balconnet sans prendre de précautions. On repassera pour la douceur, ça tombe bien, ce n'est pas ce dont j'ai envie là. Sa paume le pétrit, le serre dans sa main imposante pour dévorer avec avidité mon mamelon. Sa bouche part à la conquête de mes lèvres entrouvertes laissant échapper des gémissements de plus en plus rauques afin de les couvrir.
Le combo est gagnant et je lâche tout ce que je ressens en empoignant son membre bien bandé par-dessus son jean. Mon corps se crispe, se tend tout autant que ma main et, apparemment, Rio était bien excité lui aussi, car il ne retient pas ce sifflement guttural, qui filtre à travers ses dents.
— Tu es redoutable, mais je ne compte pas me déverser dans mon caleçon.
— En effet, ça serait dommage de salir ce jean, qui te fait un cul d'enfer, mon Champion.
Je gifle ses fesses en même temps et son sourire canaille me subjugue. Loin de se formaliser face à ce que je viens de lui faire.
— Tu deviens de plus en plus insatiable, ma Déesse.
— À qui la faute ?
— Je veux bien endosser tous les crimes et vices de la terre si ça me permet de rester avec toi.
Je regarde autour de nous et je ne vois pas de voiture.
— Ils ne sont toujours pas là ?
— C'était une fausse alerte, mais les voilà, ils arrivent. J'ai tellement hâte que tu découvres la baraque.
— Et notre chambre...
Rio a raison, je peine à me reconnaître. J'ai tout le temps envie de lui, de ses attentions, de ses caresses. De savoir ce qu'il compte faire de moi la prochaine fois qu'on fera l'amour, car son imagination est sans bornes. Bien loin de pratiquer un missionnaire de cinq minutes et merci, bonne nuit. Avec Rio, c'est chaque fois, la piste aux étoiles avec un ensemble de figures tout droit sortie du Kama sutra.
— Tu avais le feu au cul, mon cochon ?
— C'est plutôt ta sœur, qui...
— Rien du tout, j'étais impatiente de découvrir la maison.
Paloma passe à côté de moi et me confie d'une voix qu'elle croit basse :
— Tu devrais revoir les boutons de ta robe. Tu as attaché Pierre avec Jacques dans la précipitation.
Tout le monde se marre, parce que forcément la fine équipe a tout entendu. Je sens mes joues devenir rouges et Rio se charge de remettre chaque bouton à la bonne place.
— Voilà, mon Coquelicot, tu es à nouveau présentable.
— Alors, on peut y aller, clame Joao en entraînant derrière lui Sohan.
Rio ouvre fièrement la porte de cette maison à étage recouverte de bois gris foncé, légèrement délavé par les embruns qui va nous accueillir pendant quatre jours. Il se décale pour permettre à tous d'entrer.
— WAOUH !!!!
C'est le maître mot quand on aperçoit tous la grande pièce à vivre. L'aménagement est moderne et chaleureux. Dans des tons beiges, gris et taupe avec l'impressionnant canapé en U qui fait face à l'immense baie vitrée qui donne sur l'océan. D'ailleurs, Marco vient de l'ouvrir et le salon se remplit du ressac des vagues. L'air est iodé et je me laisse aspirer par cette étendue bleue, qui me fascine toujours autant.
Je sens le corps de Rio se mouler au mien. Son torse musclé épouse mon dos, sans parler de son bassin, qui se colle à mes fesses, de ses bras, qui encerclent ma taille. Et de sa bouche, qui dévore mon cou.
— La vue est magnifique...
— Pas autant que toi, mon Coquelicot.
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➥ Caresser Zélie pendant que Rio conduit, ça n'est vraiment pas prudent. Pourtant, c'est tellement grisant ! À la place de Zélie, vous auriez fait quoi ?
➥ On dirait bien que notre Zélie devient insatiable et n'arrive plus à se passer de son Champion, non ?
➥ La maison à l'air superbe et va leur permettre de vivre pendant quatre jours loin de l'université. Fiesta en vue ?
➥ La villa ne possède que quatre chambres. Comment vont-ils faire ? Qu'est-ce que Rio a prévu d'après vous ?
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📍 Mercredi, on retrouve un chapitre de RIO :
😍 Sous le signe de l'amour...
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🥰 Bonne journée mes ZÉLIO LOVE, gros bisous 💋
🏀 Kty.Edcall. Autrice 📚
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