#Prof 29 | ZÉLIE
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29 ☆ ZÉLIE
Hier encore... Je ne croyais pas ça possible ! merci rosnaly2
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Pas de regrets ni de retour en arrière.
C'est ce que m'a demandé Rio avant de me faire l'amour. Parce que oui, loin de mes craintes, il ne m'a pas baisée comme il doit le faire avec les nanas de son âge. Il a pris son temps pour me mener à l'orgasme et ça plus d'une fois.
Il s'est montré doux, attentionné, mais aussi fougueux et ardent. Alternant les moments fiévreux et ceux plus calmes. Prenant le temps de me déguster en étant prévenant, me demandant mon ressenti, mes envies, mes désirs, bien loin du play-boy qu'il laisse transparaître quand il se trouve avec ses potes à l'université.
— Tu as été merveilleux, lui avoué-je en caressant sa joue ombrée d'une fine barbe.
— Tu en doutais ?
— Je ne pensais pas que tu serais aussi... Délicat et à l'écoute.
— Tu aurais préféré que je te saute vite fait, bien fait ? Je peux te satisfaire aussi, m'annonce-t-il avec un sourire carnassier, si c'est ce dont tu as envie.
— Je n'en doute pas, mais on va s'en tenir là.
Rio redresse aussitôt sa tête. Son regard sombre plonge dans le mien. Il me perturbe tant il a l'air étonné.
— Tu as changé d'avis ?
— Sur quoi ?
Je le sens vulnérable contrairement à ce qu'il me laisse voir de lui depuis des semaines.
— Sur nous ? Sur le fait de s'accorder cette parenthèse ?
— Non ? Pourquoi ?
— Tu viens de me dire, on va s'en tenir là ! Ça sonne pourtant comme un merci, c'était sympa, maintenant tu dégages de ma piaule !
— Ça n'a rien à voir avec ça, Rio, le rassuré-je en cajolant sa joue. Je dois me préparer pour aller chez mes parents.
Le soulagement gagne son corps, qui se détend instantanément.
— Tu te souviens ?
— Maintenant que tu m'en parles, oui.
— Bouge, je suis déjà à la bourre.
Rio planque son nez dans mon cou et, après l'avoir léché tout le long de la pointe de sa langue, il me susurre à l'oreille :
— Tu n'es plus à ça prêt, alors...
Sa bouche capture la mienne pour éviter que je lui réponde.
— Tourne-toi !
Il me voit hésiter et ajoute :
— Tu perds des secondes précieuses, ma Déesse.
Pour que j'arrête de cogiter, Rio prend les choses en main. Ces dernières se placent sur mes hanches et il me fait basculer sur le ventre. Il s'allonge sur mon corps et le recouvre aisément. Son poids me bloque dans cette position et il me demande :
— Comme ça ou à genoux ?
Je lui réponds en lui tendant un préservatif. Je ne veux pas qu'il perçoive mon trouble, car c'est une position que je n'ai jamais essayée avec Paul. Ou avec les quelques mecs que j'ai eus avant mon mari...
— Tu vas adorer.
Sa main enserre ma gorge, il tire légèrement sur ma tête vers l'arrière alors qu'il me mord au niveau de la clavicule. Les sensations se révèlent multiples, puissantes. Mon gémissement accompagne sa profonde pénétration. Rio a raison encore une fois, c'est différent et plus intense.
Rio enchaîne les va-et-vient puissants, loin de la modération dont il a fait preuve tout à l'heure. Il se redresse, dispose ses mains sur mes hanches et me commande :
— Place-toi à genoux.
Sa demande est franche, directive et déclenche en moi une multitude de frissons de plaisir. Il reprend ses coups de reins, qui s'expriment avec plus de vigueur encore. Mon buste frotte contre les draps et excite les pointes de mes seins. Mes mains s'agrippent au tissu sans retenir mes râles de volupté.
Rio lâche mes hanches pour empoigner mes épaules et m'indique :
— Redresse-toi sur tes paumes.
Il m'aide à me relever, réitère sa prise sur ma gorge avant de capturer mon sein dans son autre main. Il me pilonne, tandis qu'il fait rouler mon téton entre ses doigts.
— C'est dingue ! je lui annonce en gémissant. Je ne vais pas tenir longtemps, c'est torridement bon.
Rio relâche ma gorge, suit ma colonne vertébrale de son index me créant des spasmes incontrôlables avant de glisser vers mon clitoris, qui jusque-là n'était flatté que par ses allers-retours en moi. Il le caresse, le titille en se calquant sur ce qu'il réserve à mon mamelon.
— Jouis, ma Déesse, me susurre-t-il à l'oreille.
Ses mots, ses coups de reins intenses, et ses attentions sur mes extrémités ont raison de ma résistance. Je le sens se contracter, se bloquer au fond de moi et éjaculer fortement.
Je m'effondre et Rio me suit dans le même mouvement. Il m'écrase de tout son poids, mais se reprend vite pour se placer sur ses coudes. Il m'embrasse là où il a planté ses dents pendant l'action. Il redevient doux. Attentionné. Il se redresse, sort de mon antre et retire sa capote, qu'il noue avant de la poser sur un mouchoir. Elle rejoint les deux autres et je n'en reviens pas d'avoir passé une telle matinée.
Rio se replace à côté de moi, ses doigts se promènent sur mes courbes alors qu'il ne quitte pas son sourire canaille.
— Tu avais raison, j'ai adoré.
— Je ne suis pas du genre à me vanter, mais...
— C'est exactement ce que tu es en train de faire !
Je décoche un coup de poing dans son épaule, et c'est quand il grimace que je me rends compte de ma connerie.
— Je t'ai fait mal ?
— Ça va, il m'en faut plus ! Mais si tu pouvais éviter de taper dans mes bras, mes jambes et surtout mes mains, ça m'arrangerait.
— Je suis désolée, Rio.
— Tu vas devoir te faire pardonner.
Ses prunelles noisette pétillent de malice et je me demande ce qu'il a en tête.
— Laisse-moi deviner... Tu veux que je te savonne sous la douche !
— Hum... Je n'en espérais pas autant ! Vendu !
Il se lève et me tend ses mains pour que je sorte du lit.
— Tu possèdes des courbes de dingue, ma Déesse.
— Tu n'es pas mal non plus en Apollon.
Rio redresse son torse et, fièrement, il me soulève pour me porter jusqu'à la salle de bains.
— J'arrive encore à marcher, tu sais.
— Mince, je n'ai pas assez abusé de ton corps, alors.
Il fait demi-tour.
— Qu'est-ce que tu fabriques ?
— On retourne au lit. Ma réputation est mise en jeu, se marre-t-il.
— Arrête tes conneries, on a plus le temps !
— À une condition !
Son regard plonge dans le mien et je sens que je vais regretter ma question.
— Laquelle ?
— Tu me réserves ton prochain week-end !
— Rio ! On était tombés d'accord pour se montrer prudents.
— Personne ne nous verra chez toi. Et puis si je reste à l'appartement, je ne ferai pas des allers-retours qui pourraient attirer l'attention.
— Tu as toujours réponse à tout ou ça m'est réservé ?
Rio se marre tout en se dirigeant vers la salle de bains, comme si j'avais donné mon accord.
— On en reparlera !
— Mais c'est déjà tout vu, mon Coquelicot.
Il nous place sous le jet d'eau et avant qu'elle ne devienne chaude, elle sort gelée, me faisant hurler de surprise.
— Tu es complètement dingue !
Il se plie pour me couvrir et absorbe le plus gros de l'écoulement en agissant comme un bouclier.
— J'en ai tellement l'habitude avec les sanitaires du gymnase ou de l'université, que je n'y ai pas pensé.
Rio s'est démené pour me réchauffer, il s'est appliqué à me laver et en fin de compte ce n'était pas une si bonne idée que ça de se doucher ensemble. Car j'ai pris encore plus de retard pour aller chez mes parents. À ce rythme-là, je vais arriver pour le dessert.
— Tu devrais plutôt mettre celle-là !
— Ne trouves-tu pas qu'elle est un peu trop habillée ? me retourné-je vers mon amant.
Rio, à demi allongé sur mon lit, la tête reposant sur sa main, ne rate rien de mes essayages.
— Passe-la pour voir.
Je retire mon tee-shirt et me retrouve juste en sous-vêtements.
— Tu es très belle comme ça aussi.
— Arrête de dire des bêtises et réserve-moi un taxi ou un VTC.
— Tu vas douiller un dimanche.
— Je n'ai pas le choix, il n'y a pas de bus qui dessert le village où ils habitent.
Rio se redresse et je reconnais son air déterminé quand il me propose. Enfin, quand il me signifie de sa décision, il serait plus juste de dire.
— Je vais t'y amener.
— C'est gentil, Rio. Mais je vais me débrouiller sur ce coup-là.
Il regarde son téléphone et se met à sourire, ce qui ne me dit rien de bon.
— Il n'y a pas un taxi de libre avant deux heures !
— Fais chier. J'aurais dû m'y prendre plus tôt !
Alors que je râle pour n'y avoir pas pensé, Rio me fixe avec intensité avant de lâcher :
— Tu es magnifique.
Je me regarde dans la psyché et c'est vrai que cette robe noire me tombe bien et je n'aurais pas songé à la mettre pour un repas dominical.
— J'ai raison, elle te va trop bien.
Rio s'est levé du lit pour se placer contre mon dos. Il est si grand que j'ai l'impression de disparaître derrière sa carrure large. Il passe ses doigts dans mes cheveux et me les relève.
— Avec un chignon et des escarpins, tu seras parfaite.
— Tu as bon goût, c'est indéniable. C'est rare pour un jeune de ton âge.
— J'aime les fringues et ce qui est beau. Et toi, tu es juste...
Il m'embrasse dans le cou et quand je croise son regard il a l'air contrarié.
— Tu devrais mettre du fond de teint, on voit encore des traces.
Je m'y applique et Rio vérifie si j'en ai assez déposé. Il prend même mon pinceau, le passe sur le dessus de ma main pour en prélever un peu et l'étale sur un endroit que je n'avais pas couvert.
— Tu te montres toujours aussi prévenant ?
— Entre ma mère et mes sœurs, j'ai été à bonne école.
Il sort de la chambre, il récupère son blouson en cuir noir, ses clés et m'attend avec les fesses appuyées contre le dossier du canapé.
— Celles-ci ou celles-là ?
Je lui présente deux paires de talons hauts vu que ses choix pour le moment se sont avérés excellents.
— Les rouges sans hésitation, ils iront très bien avec ta veste.
— Comme ça, on sera assorti.
— Tu as tout compris. Dépêche-toi, tes parents vont attendre, se marre-t-il.
— Quel toupet ! Heureusement, je leur ai envoyé un message pour les prévenir de mon retard.
La descente des escaliers m'angoisse, car j'ai peur de tomber sur des voisins. La prochaine fois, il partira avant moi.
— Ne stresse pas ! Avec mes lunettes teintées et ma casquette, on ne peut pas me reconnaître.
Nous sortons de l'immeuble après avoir vérifié que personne ne se trouvait sur le parking. Nous nous engouffrons rapidement dans l'habitacle. Mon cœur bat à tout rompre, mais le sourire charmeur de Rio arrive à me détendre aussitôt.
— C'est grisant, tu ne trouves pas ?
— Un peu trop, grimacé-je.
Dans la voiture, les rôles sont inversés par rapport à cette nuit, ce qui semble l'enchanter.
— Ça va, je l'ai bien conduite ta bagnole, déclaré-je fièrement.
— Tu ne t'en es pas trop mal sorti, se marre-t-il.
— Vu ton état... D'ailleurs avec tout ce que tu as bu la nuit dernière, tu n'as pas la tête qui explose ?
— Non ! Faire l'amour avec toi est le meilleur antimigraineux, que je connaisse.
Sa main se pose sur ma cuisse et j'apprécie la façon dont il agit avec moi surtout quand il me sourit comme à cet instant.
— Tu ne devrais pas rougir, mon Coquelicot.
— Je n'ai pas l'habitude.
Paul ne me faisait pas de compliments. Ou alors très rarement. Il ne s'est jamais montré démonstratif comme peut l'être Rio. Et la dernière fois où j'y ai eu droit remonte à notre soirée au restaurant pour fêter nos trois ans de mariage et encore c'était pour en mettre plein la vue à son poulain. J'ai l'impression que c'était il y a des mois déjà. Car depuis, ma vie a complètement changé et a pris un tournant que je n'avais pas envisagé.
Au point où je me rends chez mes parents avec ce mec qui chamboule tout dans mon existence.
— Gare-toi, là ! Nous sommes d'accord sur ce que nous devons leur dire pour justifier ta présence !
— Oui ! Ne t'inquiète pas, je sais me tenir.
— Je n'en doute pas, mais...
Rio vérifie les alentours et m'embrasse en soutenant mon visage entre ses mains. Il a raison, c'est dangereux, mais tellement excitant. J'ai l'impression d'être une adolescente qui vient de faire le mur pour retrouver son petit ami.
Rio n'a pas l'air stressé contrairement à moi. Les mains enfoncées dans les poches de son jean, il me suit de près dans l'allée.
— Détends-toi et fais-moi confiance, me livre-t-il à l'oreille. Sinon je vais être obligé de t'embrasser à nouveau.
— Ne déconne pas...
Son sourire illumine tout son visage, creuse ses fossettes et éclaire ses iris noisette.
— Je plaisante ! Quoi que... Quand tu boudes, ta bouche se pince et fait ressortir tes lèvres de façon indécente.
Ma main reste en lévitation, alors que j'allais frapper à la porte d'entrée. Cette dernière s'ouvre et ma mère apparaît tout sourire.
— Ma puce, te voilà enfin.
Elle me serre dans ses bras et m'embrasse. Comme c'est bon de revenir chez soi.
— Paye le jeune homme pour sa course et dépêche-toi de rentrer, mon rôti va être trop cuit à force d'attendre dans le four.
— Maman, je te présente...
— Rio Carter, je suis enchanté de vous connaître, Madame Beauchamp.
— Les amis de ma fille sont toujours les bienvenus, lui serre-t-elle la main qu'il lui tend. Entrez, je suis désolée, je vous ai pris pour le chauffeur.
Je me fige, alors qu'une voix étonnée demande :
— Rio ? Que fais-tu là ?
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➥ Rio et Zélie ont franchi la ligne rouge qu'ils s'étaient fixée, et ça à plusieurs reprises, apparemment. Rio se montrant un amant imaginatif et parfait. Un peu de lâcher-prise, ça ne peut pas faire de mal, si ?
➥ Zélie s'étonne de l'importance de Rio dans sa vie en peu de temps. Vous aussi ?
➥ Rio accompagne Zélie chez ses parents faute de trouver un taxi. Comment cela va-t-il se passer avec sa famille ?
➥ Qui se présente à la porte d'entrée et demande ce que Rio fait là ?
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📍 Dans le chapitre de dimanche on retrouvera RIO :
🎭 Rien ne va plus...
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🥰 Bonne journée, mes #Zélio #Love, gros bisous 💋
🏀 Kty.Edcall.Autrice 📚
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