#Basket 68 | Rio

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68 Rio

Sous le signe de l'amour...

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La suite d'un week-end à la mer !

La vue est dingue. Je me sens tellement bien. Je tiens Zélie dans mes bras, nous regardons l'océan depuis la terrasse de la maison sans avoir besoin de nous cacher.

— Dans un mois, notre vie ressemblera à ça. Une villa au bord de la mer et tous les deux, nous pourrons faire ce que l'on désire sans se soucier de l'attention des autres.

— Ça serait bien, mais tu sais...

— Je ne veux pas entendre de mais ce week-end. Lundi, il sera bien assez tôt de faire face à la réalité de notre situation.

— Alors, amusons-nous. Viens...

Zélie attrape ma main et se met à courir en m'entraînant à sa suite. Elle se dirige vers la mer et au fur et à mesure elle balance ses chaussures et commence à détacher le haut de sa robe.

— Arrête ! Je sais ce que tu portes dessous et il n'est pas question que les autres te découvrent ainsi.

— Je te rappelle qu'ils sont tous venus me voir au Vésuve et je terminais avec moins que ça ! Arrête de bouder. Je n'en suis pas plus ravie que toi, mais je ne peux rien y changer.

Zélie retire mon tee-shirt. Elle m'embrasse et son sourire me fait craquer.

— Tu es dingue, tu le sais ?

— C'est la liberté qui me rend comme ça.

— Je croyais que j'y étais pour quelque chose ?

— Tu es ma liberté, Rio.

Son baiser s'approfondit. Je lui retire sa robe pendant qu'elle en fait autant avec mon jean et tout en riant, nous courrons main dans la main vers les vagues.

— Oh la vache ! Je la croyais plus chaude !

— Continue à avancer.

— Si je continue, je n'ai plus pied...

J'agrippe ses fesses. Je la soulève et lui demande de s'accrocher à moi. Ce qu'elle fait sans se départir de son fabuleux sourire. Elle rayonne et je la bade encore plus en la découvrant ainsi.

Je suis ce putain de chanceux, qui la rend heureuse.

Le constat fait battre mon cœur à une vitesse folle. Il cogne fort, mais c'est cool. J'ai tout ce dont je rêve avec Zélie dans mes bras. Elle embrasse mon cou, mes joues.

— Où comptes-tu aller ? Tu as de l'eau jusqu'au torse.

— Je ne tiens pas à ce que l'on nous voie depuis la maison.

— Ah, oui ? Et pourquoi ?

— Pour ça...

Ma main glisse entre nous deux et décale son string. Zélie baisse mon caleçon et sort ma queue bien dressée. Elle effectue quelques allers-retours avant de l'insinuer entre ses cuisses.

— Aime-moi...

Ses mots sont si doux à mon oreille alors qu'elle embrasse ma joue, mon menton, mes lèvres.

— J'y compte bien, ma Déesse.

Ses jambes enroulées autour de mes hanches se resserrent. Zélie en fait de même avec ses bras qui crochète ma nuque. Ma Déesse prend appui sur mes épaules et m'aide à la pénétrer plus fort encore en balançant ses hanches au même rythme que mon bassin. Et puis, d'un coup, je me fige...

— Rio ? Qu'est-ce que tu as ?

— On a zappé la capote !

— Tu m'as fait peur, j'ai cru que tu t'étais fait mal, elle se détend tout en m'embrassant. Je prends la pilule et je suis clean, alors déstresse, mon Apollon.

— Et tu ne me demandes pas ?

— J'ai confiance en toi et puis je suppose qu'à l'hôpital tu as été contrôlé et s'il y avait eu un souci, tu m'en aurais parlé, je me trompe ?

— Non. Ça veut dire qu'on peut...

— Oui, on peut continuer.

Zélie me fait confiance au point de ne plus mettre de barrière entre nous.

Je suis revigoré par ce constat. Je ferme les yeux pour apprécier ces nouvelles sensations. Ne plus avoir ce bout de latex entre nous fait une sacrée différence.

— Tu es ma première fois, je lui confie à voix basse à l'oreille.

— Tu n'as jamais fait l'amour sans mettre de préservatif ?

— Non, je n'avais eu que des coups d'un soir avant toi.

— Et ton ex ?

— Même pas...

Mon sourire doit être éclatant, car celui que me renvoie Zélie est juste magnifique. Il est à la hauteur de ce moment unique. Porté par cette immense étendue d'eau, qui facilite mes mouvements, j'amplifie mes coups de reins pour nous mener à la jouissance. Être en elle, c'est divin, terriblement bon. Je pourrais rester des heures entières à lui faire l'amour. Mais je ne suis pas un surhomme et je commence à fatiguer.

— Tu veux bien qu'on retourne à la villa, je ne t'ai même pas montré où l'on va dormir.

Dès qu'elle a pied, je la pose sur le sable et automatiquement sa main vient se glisser dans la mienne. Qu'est-ce que j'aime cette sensation... Pourtant, je sais qu'elle ne sera qu'éphémère. Alors, je décide d'en profiter sans me poser plus de questions.

Je compte bien vivre cette parenthèse à fond.

— Vous voilà enfin, râle Paloma, on vous attendait pour la distribution des chambres.

— Tu ne leur as pas dit Marco ?

— Non, on sait jamais si tu as changé d'avis...

— Alors, là, mon vieux, même pas en rêve.

Je prends la main de Zélie, car, définitivement, j'aime trop ce que je ressens en le faisant. Ce signe d'appartenance, qui me débectait tant avant que je la rencontre, est entré dans le top cinq de ce que j'apprécie le plus dans la notion de couple. Ça doit aussi être le cas de Zélie, car elle sourit en me voyant prendre l'initiative devant mes potes.

— Où va-t-on ? J'ai envie de me poser un peu...

— Tu vas aimer. Ferme les yeux, mon Coquelicot.

— Décidément, on dirait que tu apprécies vraiment de me voir ainsi.

— J'en rêve et encore plus depuis que tu m'as donné ton accord.

— C'est de la pelouse que je sens sous mes pieds ?

— C'est exact !

— Tu comptes me faire dormir dans le jardin ?

— Tu verras ma petite curieuse.

— C'est encore loin ?

— On est arrivés.

— J'ai entendu le gravier crisser.

— Et quoi d'autre ?

J'engage son corps devant l'entrée et j'attends qu'elle me détaille ce qu'elle ressent.

— L'odeur des pins maritimes... Celle de la mer... Celle de ta peau, ajoute Zélie en portant ma main à sa bouche avant d'y déposer un baiser.

Je me décale et ouvre la porte et l'incite à entrer en plaçant ma paume dans le creux de ses reins.

— Avance, mon Coquelicot. Tu ne risques rien, il n'y a pas de marches.

— Ça sent le bois...

— Fais quelques pas.

Zélie me laisse la guider et elle se retrouve dans le salon. J'ai demandé aux propriétaires de placer le bouquet de fleurs que j'ai commandé sur la petite table. Celui-ci est rond, avec des pivoines et des freesias, j'ai laissé la fleuriste me guider dans mon choix et le résultat est vraiment beau.

— Ça sent le jasmin...

— Presque...

Je me place derrière elle le temps avant qu'elle découvre la dépendance attenante à la villa.

— Ouvre les yeux, mon Coquelicot.

Zélie ne se le fait pas dire deux fois tant elle est impatiente.

— Oh... C'est trop beau !

Elle tourne sur elle-même pour ne rien rater du salon. Elle s'assoit sur le canapé en rotin avec de gros coussins de couleur taupe. Je l'y rejoins, alors qu'elle se penche vers le bouquet pour sentir les fleurs blanches.

— Il te plaît ?

— C'est toi, qui...

— Oui, j'ai pensé que ça te ferait plaisir.

— Tu es beaucoup trop romantique avec moi, Rio Carter. Fais attention, je vais m'y habituer.

— Je compte bien continuer à l'être. Allez, vient voir la chambre.

Je la laisse y entrer, moi, je sais à quoi elle ressemble grâce aux photos de l'annonce.

— Elle te plaît ?

Zélie sursaute comme à chaque fois que je la surprends.

— Arrête de faire ça, elle râle en levant la main pour taper dans mon épaule, puis elle se ravise juste à temps.

— Tu veux me priver de cette joie ?

— Si tu tiens à ce que je vive encore longtemps, oui.

— Au contraire, j'entraîne ton cœur à être plus résistant.

Zélie secoue la tête de gauche à droite à plusieurs reprises en entendant mes conneries.

— On va être bien là.

Je me jette en mode étoile de mer sur le lit. Et, oh, miracle. Il est assez grand pour que mes jambes rentrent.

— On dirait que tu as trouvé ton paradis, se marre ma belle brune.

— Je l'ai découvert bien avant.

J'écarte les bras pour qu'elle vienne tester le matelas à son tour.

Zélie n'hésite pas et elle s'allonge à côté de moi. Le lit est grand et c'est un régal de se pavaner dedans. Le matelas est assez ferme et nous restons là, à regarder le plafond. Un point de jour nous apporte une belle clarté et cette nuit nous pourrons admirer le ciel étoilé. Pour le moment, nous profitons du calme pour écouter le battement de nos cœurs.

— C'est toi, mon paradis.

Mon souffle se perd sous le lobe de son oreille et je la sens frémir. Son corps pivote vers le mien pour que nos visages se retrouvent face à face. Sa main vient cajoler ma joue, puis mes paupières se ferment sous la caresse de son doigt qui remonte vers mes sourcils avant de lisser mon front.

— Si le paradis existe, je veux y vivre avec toi...

— Tu as arrêté ta décision, mon Coquelicot ?

— Oui.

Mon cœur bat la chamade en comprenant toute l'ampleur que vient de prendre ce petit mot de trois lettres.

— Tu es sûre de toi ?

— Oui, Rio. Je suis prête à te suivre aux États-Unis. Je ne veux plus que nous soyons séparés. Les quelques heures que nous venons de vivre sans nous cacher, sans cette peur d'être reconnue, d'être dénoncés m'ont prouvé que c'était ce dont j'avais envie.

— Oh, mon Coquelicot. Tu fais de moi l'homme le plus heureux de la terre. On va vivre ensemble... On va vivre ensemble... Je n'en reviens pas.

Je l'embrasse dans une perte totale de contrôle euphorique en lui répétant cette phrase. Sans doute, plus pour moi que pour elle. Pour la rendre plus réelle.

J'ai envie de lui crier que je l'aime, mais j'ai peur de gâcher ce beau moment, je dois y aller en douceur pour ne pas l'effrayer. Je dois me montrer patient comme pour sa décision de me suivre, Zélie a besoin de temps pour passer certaines étapes. Alors je plonge mon regard dans le sien pour qu'elle puisse lire les sentiments que je ressens pour elle.

— Moi aussi, me souffle Zélie sur mes lèvres.

Elle m'embrasse et j'ai l'impression de rêver. J'ai peur de me réveiller. Que tout ceci ne soit pas arrivé. Nos regards se connectent à nouveau. Ces bleus et mes noisettes fusionnent et j'ai besoin de savoir si j'ai bien compris.

— Toi aussi ?

— Je te coquelicote, mon Apollon.

Mes mains enserrent son visage pour contempler cette femme, qui fait battre mon cœur depuis le premier jour. Je bloque mes iris dans les siens de peur qu'elle fasse machine arrière comme elle a pu le faire à plusieurs reprises au cours de notre relation. Je ne veux pas qu'elle fuie ce qu'elle ressent. Même si elle n'a pas prononcé les trois petits mots par crainte d'aller trop vite, j'ai la certitude à présent qu'elle éprouve des sentiments similaires aux miens.

— Je t'aime, mon Coquelicot.

Ses prunelles ardentes s'humidifient du bonheur qu'elle ressent. Zélie cale sa tête contre mon torse. Son bras gauche s'enroule autour de ma taille comme une liane tandis que sa jambe vient recouvrir les miennes. Elle se plaque contre mon corps comme si elle avait peur que je m'échappe, que je retire ce que je lui ai avoué.

Je la laisse s'accrocher à moi comme une moule à son bouchot. Je caresse son dos, lisse ses longs cheveux, je la sens s'apaiser. Je relève son menton pour qu'elle lise en moi comme dans un livre ouvert, car je ne veux rien dissimuler de ce que je ressens.

— Je t'aime, ma Déesse.

Sa bouche s'élargit, mais aucun son ne sort. Ses yeux toujours larmoyants pourtant me prouvent qu'elle m'aime.

— Tu n'as pas besoin de les prononcer. Je sais que tu m'as fait une place dans ton cœur et ça me suffit. Tu me les diras quand tu seras prête.

— Merci, Rio, d'être aussi compréhensif, aussi tendre, aussi patient. J'ai une chance inouïe de faire partie de ta vie. Mais je n'aurais jamais imaginé que tu ressentes de tels sentiments pour moi.

— Pourquoi ça te surprend autant ?

Elle soulève ses épaules et niche à nouveau sa tête dans le creux de ma clavicule.

— C'est à cause de Paul, c'est ça ?

— Ses mots ou même ses silences ont fait des dégâts. Je dois les oublier et les effacer, mais ça prend du temps, tu comprends.

— Bien sûr que je comprends et je ne te force à rien. Tu le sais, hein ?

— Oui, tu es merveilleux.

— Normal, tu as à faire à Rio Carter, le champion de France de Basket et futur joueur de NBA.

— Heureusement que je sais que mon frère s'occupe de tes chevilles.

Elle rit et c'est tout ce qui compte.

— Allez, à la douche. Ensuite, on ira rejoindre les autres.

— Bien, mon Capitaine.

Je lui claque la fesse et son rire éclate dans cette pièce, où nous nous sommes avoué nos sentiments.

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Ils découvrent la belle maison en bord de mer, la dépendance où ils vont pouvoir être tranquilles, de quoi passer quatre jours merveilleux, non ?

À peine, ils sont arrivés, Zélie les entraîne vers l'océan. Elle retrouve la légèreté de la liberté dans les bras de Rio, non ?

On dirait bien que ces moments privilégiés ont guidé Zélie à accepter de suivre Rio aux États-Unis. Vous pensez qu'elle pourrait revenir sur sa décision ?

Est-ce le vent de la mer ou bien le fait de ne plus ressentir de pression, qui les a conduits à ouvrir leurs cœurs et à s'avouer leurs sentiments ?

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📍 Samedi on pourra lire le chapitre de ZÉLIE :

🤩 En terrasse...

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🥰 Bonne journée mes ZÉLIO LOVE, gros bisous 💋

🏀 Kty.Edcall.Autrice 📚

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