Ellipse d'une semaine.

Vendredi 14 septembre.

Dernier jour en France.

Notre avion est dans une heure.
J'ai la boule en ventre, une envie de vomir.

C'est horrible.

Là, je suis chez moi. Je boucle mes valises avec Baptiste, Ali, Lena et Pénélope.

Baptiste : Tu vas grave nous manquer toi...

Aliénor : Si seulement tu n'avais pas rencontré Taylor.

Pénélope : Taylor Swift Lautner, vous vous rappelez ce délire ?

Nous nous mîmes à rire.

Moi : Ouais, et Baptiste le mec qui comprends pas un mot et qui m'avait raconté que c'était une fille.

Lena : OUAIS !

Elle rient.

Pénélope : Et Baptiste qui s'était fait virer du fast food car il avait dragué la serveuse.

Baptiste : Oloh. Une bouffonne elle.

Aliénor : Pour dire que tu vas nous manquer grave. Et voilà ! Mais de toutes façon tu reviens pour toutes les vacances !

Lena : Ouais tu viens tout le temps ! On squatera chez Baptiste. Il a la piscine lui.

Baptiste : Venez, y a pas de problème.

J'ai mal au cœur.

Aliénor : Nash est heureux que tu vienne.

Je relevai les sourcils.

Moi : Quoi ?

Aliénor : Twitter et Snap meuf.

Je ris.

Moi : Tu as son twitter et son snap ?

Lena : Qui ne l'a pas ? Je suis abonné à ce mec.

Pénélope : C'est pareil.

Moi : Et Sandra la pauvre. Elle me fait de la peine, elle est magcult.

Baptiste : Qu'est ce qu'on s'en tape de cette cruche.

[...]

15h00

Ma mère ferma la porte.

Moi : Adieu maison.

Léonard : Adieu toi grosse vache.

Je lui mis une tape derrière la tête.

Moi : Alors toi, casse toi en Suisse chez ta mère.

Léonard : J'ai la Fac. Mais tu vas me manquer meuf.

Je souris.

Moi : Moi aussi tu vas me manquer Léo.

Léonard : Déconne pas avec les mecs. Je sais qu'a notre âge il l'ont dure.

Je ris.

Moi : Ouais je sais t'inquiète.

Maman : Bon, on va y aller nous.

Stéphane : Oui, nous y allons.

Stéphane et ma mère montèrent dans la voiture. Je fis une accolade à Léonard et montai à mon tour.

Bye Nice.

Samedi 15 septembre.

12h00 heure locale.

New York city.

Ma mère et Stéphane ont fait l'escale à Montréal tandis que moi j'ai pris l'avion en direction New York pour rejoindre les garçons.

Aujourd'hui ils sont à New York pour une séance d'autographe.

En plein Central Park.

[...]

Il est midi, c'est la pause déjeuner. Bart m'a appelé pour me dre qu'ils étaient dans un petit restaurant près de l'Empire States Building. J'ai hâte de les voir.

[...]

Je viens d'entrer dans le petit restaurant, Cameron me fit signe et tous les garçons se retournèrent sur moi en souriant.

Aaron : MARINA ! Je suis trop content de te voir.

Je souris et leur fis chacun leur tour une accolade.

Shawn : Bon, je sens que ça va être explosif cette journée.

Il rit en fixant Nash et moi.

Ok d'accord, je fis la mou et m'asseyai sans dire bonjour à Grier.

Mahogany reprit.

Mahogany : Tu ne dis pas bonjour à Nash ?

Un froid s'installa.

Moi : Bah non.

Il me fusilla du regard et quitta la table.

Matthew : Pourquoi tu ne lui as pas dit bonjour ?

Moi : C'est naturel.

Taylor : Toujours entrain de chercher la merde elle.

Je lui fis un jolie fuck et mangeai ma salade.

Ça commence bien dis donc.

[...]

Nous venons de sortir de table, finalement Nash est entré dans le restaurant accompagné de Cameron. Il avait le visage tout rouge. Il a fait le marathon de New York ?

Carter : Ce soir après la séance autographe on se fait une soirée jeu de la bouteille ?

Moi : Ouais ça va être drôle.

[...]

18h00

La rencontre avec les magcult était mémorable. J'ai ris comme une baleine.

Nash s'est cassé la gueule, Matthew a fait le dinosaure, Shawn a cassé sa guitare sur Aaron. Et moi je me suis fait pipi dessus.

Ah non, Cameron a baissé son boxer et commençait à biffler sans pression Carter.

Après, ça j'ai pas vraiment vu car j'ai direct fermé les yeux après avoir vu Dallas les fesses à l'air.

Aaron : Donc la soirée on se la fait ?

Nash : Je sais pas. J'ai pas envie.

Moi : Bah ouais on l'a fait.

Nash me fusilla du regard et partit dans sa chambre.

Gilinsky se cassa la gueule dans les escaliers avec ses deux chopes de bière et Cameron m'entraîna jusque l'ascenseur.

Moi : Tu veux quoi Cam ?

Il me fixa.

Cameron : Pourquoi t'as pas dit bonjour à Nash ?

Je soufflai bruyamment.

Moi : PARCE QUE. Vous me saoulez grave avec ça.

Il rit jaune.

Cameron : Alors toi t'es vraiment la fille la plus bizzare que je connais. Bon, viens dans ma chambre, faut que je te donne un truc. Enfin c'est ton pass, Bart me l'a donné.

J'hochai la tête et le suivis jusque la chambre. Arrivée devant la chambre, il ouvrit la porte, me poussa et referma directement derrière.

Il m'a enfermé le bâtard.

Je me retournai et tombai sur Nash qui me regardait bizarrement.

Nash : Tu fou quoi ici ?

Je m'assis sur le lit.

Moi : Cameron m'a enfermé.

Il fonça les sourcils, et souffla.

Moi : Montre ta joie.

Il sourit faussement.

Nash : JE SUIS TROP HEUREUX !

Dit-il ironiquement.

Moi : T'es tellement con Hamilton Nash Grier.

Nash : Moins que toi en tout cas.

Moi : Tu continue de m'énerver ou tu m'aide à trouver une solution pour sortir d'ici ?

Il s'allonge sur le lit et mets son bras derrière sa tête en sifflotant.

Nash : Te faire chier est mon occupation favorite après faire des vines.

Moi : Vas y commence pas !

Nash : Oulah, madame s'énerve.

Dit-il en riant. Je me dirigeai vers la fenêtre pour essayer de l'ouvrir.

Nash : Bloqué.

Je soufflai et essayai d'ouvrir la seconde fenêtre.

Nash : Bloqué.

Moi : Il va fermer sa gueule le perroquet ?!

Nash : Non ça te ferai trop plaisir meuf.

Moi : Non sérieux Nash, là je vais te cabosser la bouche.

Il se redressa et sourit.

Nash : Quand tu veux.

Moi : J'ai pas envie de rire avec toi.

Il baissa les yeux.

Nash : Si tu avais été enfermée avec Gilinsky tu aurais largement eu le temps de rire.

Je fonçai les sourcils.

Moi : Tu me parleras quand tu arrêteras de faire des allusions incompréhensibles.
Et pourquoi t'es partis comme un fou au restaurant ?

Il rit nerveusement.

Nash : À ton avis ?

Moi : Je ne sais pas. Et je te comprendrais jamais de toutes façon.

Il se leva brusquement du lit.

Nash : Je t'aime, tu le comprends ça ?

Il me prit par les épaules. Je le repoussai et essayai de forcer la porte de la chambre.

Moi : Tu vois pas que c'est pas le moment ?!

Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvrit et je me ramassai le menton face au carrelage, tout en me mordant la langue.

Je m'adressai à Cameron.

Moi : MAIS QU'EST CE QUE TU FOU TOI ?!

Cameron : J'ouvre la porte ça ce voit pas ?

Moi : BON ROHHHHH ! MÊLEZ VOUS DE VOS CULS ! ET TOI C'EST LA DERNIÈRE FOIS QUE TU ME FAIS ÇA !

Je repris mon souffle.

Moi : D'où tu te permet de nous enfermer ! Ça te fait rire ?!

Cameron : SI SEULEMENT VOUS AVIEZ LES COUILLES D'ASSUMER CE QUE VOUS RESSENTEZ L'UN POUR L'AUTRE DEPUIS LE DÉBUT, ON N'EN SERAIT PAS LÀ !

Nash s'étouffa, et je poussai Cameron en me dirigeant vers le couloir.

Moi : SI Y'A QUELQU'UN QUI DEVRAIT PORTER SES COUILLES ICI C'EST PAS MOI !

[...]