Mardi 12 mars

18h37

Je n'ai vu aucune trace de Taylor ce matin, ni ce soir d'ailleurs c'est Sofia qui est venu me chercher au cars.

Il a dû sûrement passer la nuit chez sa pute.

[...]

J'étais tranquillement sur un transat lorsqu'une ombre apparut.

Moi : Si tu voulais voir mon cul, fallait me le demander Tay au lieu de m'espionner, on est plus à ce stade là.

... : C'est pas Taylor et puis comment tu parle toi ?!

Ah, une blonde dégueulasse à fait surface.

Moi : Je rigole meuf t'emballe pas, et puis t'es qui ?

Ashley : La copine de Taylor ! Toi tu es la française qui cherche la merde à tout le monde je présume.

Moi : Je présume que toi tu es la grogniasse qui se fait secouer le pommier par Caniff ? Dégueulasse la marchandise. Mais tu as raison, il baise plutôt bien, même jusqu'à Paris c'est mérite je vais venter.

Ashley : Quoi ?!

Moi : Rien laisse, je n'ai rien dit.

Ellipse de quelques minutes.

Le secoueur en personne je cite.

Tay : T'es partie raconter quoi à Ashley ?!

Moi : Rien pourquoi ?

Je lui souris de toutes mes dents.

Tay : Arrête avec ton sourire à la con ! Tu te fous de ma gueule ou quoi ?! Tu vas pas gâcher mon couple quand même ?!

Moi : Pas la peine de me crier dessus, et puis c'est elle qui m'a piqué en premier. On me cherche on me trouve.

Tay : Je te crois pas ! Et aussi de quelle droit tu raconte qu'elle est cocu ?!

J'ai pas employé ce mot. Ouais, j'ai un peu dit que je me faisais sauter par Tay. C'est la même hein.

Je me mis à rire.

Moi : Je ne sais pas cherche un peu.

Tay : Tu as cru que j'allais tromper ma meuf avec toi ? Jamais. Tu me dégoute comme meuf.

Je me relevai sur mes avant bras.

Moi : Pas besoin de devenir irrespectueux.

Tay : Toi tu crois que t'es respectueuse ?!

Moi : Plus que toi en tout cas ! Bref au pire je m'en fou.

Tay : Je me rends compte que t'es un vrai poison dans ma vie ! Tu fais que des histoires ! Avec mes amis et maintenant avec ma copine ! Tu veux quoi à la fin ?

Je veux ton amour. Non je blague, moi un poison ? Je sais que suis conne mais de là à être un poison. Il abuse maggle.

Moi : Vas y défoule toi, mais je sais bien qu'au fond tu me désire comme un trophée de chasse que tu vas arborer fièrement. Le charme à la française.

J'arrive pas à croire que je venais de dire ça tout haut. Je pète sérieusement un gros câble. Faut que je me calme.

Le pire c'est qu'il n'a rien dit, il est juste partit en direction de la cuisine.

Un froid encore plus froid que les glaciers du pôle nord et de l'Antarctique entre nous.

Ellipse de quelques heures..

Je suis sur le lit je plane comme à ma grande habitude, j'écoute ma chanson préférée. La porte frappa.

Moi : Yep.

Tay : Je peux rentrer ?

Moi : Si c'est pour m'insulter comme tu l'as fait, non.

Tay : Non c'est pour discuter.

Moi : T'es chez toi rentre.

Tay : Je suis désolé.

Moi : Bon tu vas m'écouter : Je m'en vais en France dans deux jours, ne me casse pas la tête et puis laisse moi profiter.

Tay : T'as raison j'aurai jamais dû te parler comme ça, mais arrête de parler aux gens de cette manière.

Moi : Je dis souvent des choses que je ne pense pas, si tu veux savoir.

Tay : Je vais te laisser bonne nuit Marina.

Moi : Tu ne veux pas rester ?

Tay : Je vais faire un facetime avec Ashley.

Moi : Tu l'aime ?

Tay : Je pense que non.

Je le regardai avec interrogation, il prit du recul et se plaça assis en tailleur sur mon lit. Il regarda le plafond, humecta ses lèvres et prit une grande expiration.

Tay : Je ne pense pas être amoureux d'elle. Enfin, ça peu être étrange mais elle m'énerve. Je pense la larguer, je ne sais pas trop. Hier soir elle m'a vraiment tapé sur le système, j'aime pas les filles comme ça.

Moi : Au calme mon ami.

Tay : T'en pense quoi ?

Moi : Je suis mal placée pour me mêler de ton couple.

Tay : Oui...