Je sors de l'Office comme une folle, je prends mon sac à main, vérifie les lacets de mes converses et je me mets à courir sur la place du Trocadero.

Là, j'entends une voix m'interpeller. Ok c'est Nash.

Moi : Bouge, je veux pas te voir.

Il courut jusque moi et me prit par la capuche de mon sweet.
Il est tout essoufflé, les joues et les yeux rouges.

Nash : Tu te fou de ma gueule ? Tu te rends compte ce que j'ai fait pour toi. J'ai lâché mes potes lors d'un magcon, j'ai embarqué mon meilleur pote et je suis venu te rejoindre ici en Europe putain !

Moi : Et quand tu m'as largué ça aussi, tu te fou pas de ma gueule non ?

Il fronça les sourcils.

Nash : Je t'ai jamais largué ! T'es malades ? T'as vu ça où ?

Je lui montrai mon écran, le numéro de Nash, et le message.

"It's over between us"

Il me regarda stupéfait.

Nash : J'ai jamais envoyé ça de ma vie. Je te jure...

Moi : Comment ça ? C'est pas toi ?

Nash : Non c'est pas moi ! T'es dingue ? Je suis pas un lâche pour dire ça par message, tu me prends pour qui ?

Je suis confuse. Je sais pas quoi penser.

Moi : C'est qui alors ?

Nash : La date et l'heure ?

Moi : Le 27 septembre à 18h09.

Nash : On était dans un bars à Tucson. Et j'ai posé mon téléphone sur la table.

Moi : Ça peut être n'importe qui.

Nash : Un des garçons sauf Cam, il était avec moi.

Moi : Y'en a qu'un seul pour faire ça.

Nash : Jack.

Moi : Gilinsky.

Nash : Je vais lui exploser la tête. La vie de ma mère il me cherche !

Moi : On se venge ?

Nash : Tu veux qu'on fasse quoi ?

Moi : Je sais pas, je suis nulle en vengeance. Mais je peux tuer son chat.

Il rit et me prit dans ses bras.

Nash : Plus jamais de coup comme ça.

Moi : Non plus jamais.

Nash : Ton avion pour rentrer est quand ?

Moi : Demain à dix heure.

Nash : Je vais prendre une chambre d'hôtel avec Cameron.

Moi : Non, vient chez moi, y'a assez de place.

Nash : Ok, ramène la chicha on va s'ambiancer.

[...]

Ellipse de deux heure.

Aliénor : Comment ça je vais avec toi à Omaha ?

Moi : Tu viens, Nash a un billet d'avion en plus.

Aliénor : ... J'ai pas les mots. Je suis trop contente.

Moi : Dis merci grosse connasse.

Aliénor : MERCI !