Il se venge, je le connais.
[...]
Il ne dit rien, se leva et continua de chercher les indices.
Moi : Ok...
Nash : J'ai cru avoir vu un morceau de papier dépasser.
Il vient d'ignorer ce que je viens de lui dire.
Moi : Ouais, vas le chercher ce bout.
[...]
16h00
On prend le goûter comme des gamins, c'est Carter et Hayes qui ont gagné la chasse. De toutes façon avec moi, c'est sûr que c'était sois la dernière place ou la... Bah la dernière.
Mahogany : Alors ?
Moi : Je me suis mangé un vent.
Mahogany : Dur.
Moi : Pire.
Cameron s'approcha.
Cameron : Alors ?
Moi : Demande à Maho.
Mahogany : Il lui a mit un vent.
Cameron fit les gros yeux.
Cameron : Chaud.
Moi : Je fais plus le premier pas.
Cameron : Il se venge. Je le connaîs.
Moi : Comment ?
Cameron : Tu lui as mit un vent tout à l'heure, là il fait la même avec toi.
Moi : Il est stupide.
Cameron : Ce n'est pas la première fois que tu le dis.
Moi : Car ce mec est stupide.
Mahogany : On va à une soirée ce soir.
Moi : Sans moi, j'ai pas la tête à ça.
Cameron : Ce soir, tu seras avec Nash.
Moi : Ouais.
Mahogany : Elle a dit ouais !
Elle sautilla.
Moi : Je vais le voir.
Je pris mon courage à deux mains et me dirgeai jusque le hall de l'hôtel.
Je croisai Gilinsky et Johnson qui répétaient leur rap.
Gilinsky : Wesh Marina !
Moi : Salut le yougoslave, hongrois, dis moi tu sais où est Nash ?
Gilinsky : Derrière l'hôtel.
[...]
J'ai fait le tour de l'hôtel, j'ai vu ce gars sur la balançoire entrain de fumer.
Une balançoire de clochard, un pneu avec des chaines et un arbre.
Je m'approchai de lui.
Moi : Tu me passe la balançoire ?
Nash : Non.
Moi : Vive la galanterie.
Nash : Connais pas.
Moi : J'ai.
Nash : T'as.
Moi : Vas.
Un gros blanc fit surface. Nash se leva et fit les quatre cent pas.
Je m'assis à mon tour sur le pneu.
Il se retourna et fit une grimace.
Nash : Non connasse. Tu vas enlever ton gros cul de grosse !
Il me sourit.
Moi : Non ! Tu devras me passer sur le corps.
Il s'étira et fit quelques pas de gymnastique bien pathétique.
Il me tira de toutes ses forces de la balançoire et se prit le pied dans une racine par la même occasion.
Il tomba à terre et me tira sur lui.
Je grognai.
Moi : Nooooooooooooon.
Il me bloqua les bras, je me débattai et je me retrouvis ma poitrine contre son torse, allongeai sur l'herbe.
Il rit.
Moi : Soumets toi sale faible.
Nash : Tu veux pas arrêter avec tes réflexions à la con non ?
Je ris.
Moi : Non, jamais, pas avec toi Nash.
Il me sourit et m'embrassait la joue.
Nash : Y'en a qu'une pour me rendre dingue.
Moi : Et c'est qui ?
Je m'amusai à tracer des cercles sur son cou et son épaule.
Nash : Toi.
Moi : Et c'est que le début mon amour.
Je le fis se taire en l'embrassant.
Nash : Quand tu veux, tu me rends dingue comme ça.
Moi : Si t'es sage.
Je me relevai et lui donnai ma main pour qu'il se relève aussi. Il mit ses mains sur ma taille.
Nash : Ça dépendra de toi.
Moi : Vas y, c'est de l'arnaque ton truc.
Il rit.
Nash : Bref, ça te dit on va bouffer une glace sa mère ?
J'haussai les épaules et lui suivit.
[...]
17h00
Nash : J'aime pas pistache.
Moi : Tu l'as acheté, je m'en bas les steaks tu la mange.
Il fit la tête.
Nash : Non je la mange pas, nique ta race.
Je le poussai.
Moi : Vas y ta gueule. Tu la mange même par les trous de nez.
Nash : Non ! Viens on fait la course ?
Un gamin lui...
Il jeta sa glace à la poubelle ce qui me fit frissoner.
Putain la bouffe c'est chère sacrée.
Et il se mit à courir et à sauter partout dans Central Park.
Je le vis me faire signe de loin, il accosta des passants et dansa la java avec eux.
Mais c'est quoi ce phénomène ?
Il est vraiment autant bizarre que dans ses vines même pire.
Je le rejoignis et m'assis sur un banc. Je tapotai sur mon clavier, il se posa près de moi et pris mon téléphone et le rangea.
Nash : J'ai un truc à te dire. Je sais encore mais voilà hein.
Moi : Je t'écoute.
Nash : Le baiser de tout à l'heure il représente genre grave trop de chose pour moi. Plus que tu ne le pense.
Moi : Je comprends pas.
Nash : Je te l'ai déjà dit. Mais t'as toujours pas compris que je t'aime ? Genre je t'aime. Je t'aime. Tu comprends ?
Moi : Oui je comprends et moi aussi je t'aime.
....
Moi : J'aime pas le romantisme Nash.
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