First time
[...]
Avec Nash, on est montés dans sa chambre. Un bordel monumental.
On a commencé à fouiller dans ses placards, on a pris des chips, du jambon, du fromage, des skittles et des oreos.
On a tout mis sur son lit. Je me suis mis en pyjama, il a fait pareil.
On a regardé la télé. Enfin, relooking extrêm spécial obésité.
Nash : Regarde, la vie de ma mère, elle te ressemble elle.
Je lui ai mis un gros coup de saucisson à la tronche.
Moi : Sympa. C'est une obèse.
Nash : Non mais derrière chaque obèse se cache une Marina en colère.
Je me suis mis à califourchon sur lui et j'ai commencé à le parsemer de coup.
Moi : Arrête de faire ton philosophe des Lumières de mon cul !
Il m'a soulevé par les fesses.
Moi : Wesh tu joues à quoi ?
Nash : À rien.
J'ai pris une poignet de skittles, il a ouvert la bouche et j'ai versé la totalité du paquet dans sa bouche.
En faite je suis toujours assise sur lui.
C'est bizarre.
Mais je suis plutôt bien, je commence à étendre mes jambes, je mets mes pieds sur sa tête. Le pauvre.
Il me prend par le poignet et on fait un "roulé-boulé" l'un sur l'autre. Toujours entrain de rire comme des fous.
Il me rote au visage.
Un rot qui sent bien le saucisson. Vous voyez ?
J'ai crié et j'ai bondi du lit. Il a explosé de rire et a commencé à s'étendre et se rouler sous la couette.
J'ai pris de l'élan et j'ai sauté sur son lit. Je l'ai même écrasé par la même ocassion.
Il a soulevé sa tête de la couverture et on s'est mis à exploser de rire.
Et là, un blanc.
On se regarde dans les yeux.
Il passe sa main sur ma joue.
J'ai un mouvement de recul.
Moi : Pas maintenant.
Il fronce ses sourcils et sort de la couverture.
Nash : Bah quand alors ?
Moi : Tu veux quoi ?
Nash : Rien vas y laisse tomber. Ma mère va te préparer la chambre d'ami.
J'ai soufflé.
Moi : Ouais.
[...]
Je suis descendue à table. Ouais, j'ai aidé sa mère à la mettre.
Mais j'ai pas vraiment faim. J'ai bouffé le stock de bonbon.
J'ai cru comprendre qu'il ne fallait pas attendre son frère "William" puisqu'il avait entraînement.
Et donc on a mangé à table tous les cinq.
Nash, Elisabeth, le beau père de Nash, Skylynn et moi.
Y'a un malaise. Je crois qu'ils n'osent pas poser la question.
La fameuse question.
Êtes vous en couple ? C'est qui elle ?
Bah non, y'a juste un gros blanc. J'entends juste le bruit des fourchettes et des couteaux raisonner sur la céramique des assiettes.
C'est horrible.
J'essaye d'entamer la discussion.
C'est dur... Parler version jeune avec Nash et la bande ça passe mais parler un language plus courant avec des adultes tout en étant étrangère c'est pas facile.
Avec mon accent à la Jérôme Jarre.
[...]
Je suis dans la chambre.
La chambre d'ami.
Je parle avec Heaven. J'ai appris que ce soir c'était la fête à Seattle.
Les garçons s'y sont rendu et ont invité ma cousine. C'est bien, elle se socialise. Même si elle est tarée.
J'ai aussi cru comprendre que ça posé des questions sur Nash. Donc on a dit qu'il était malade et que moi j'étais pas là.
Disparue de la circulation.
Je vais sur twitter comme à mon habitude.
Je commence à faire la fouine sur le profil de Nash. J'aime trop.
@NashGrier "pas maintenant" c'est quoi cette excuse bidon ?
@NashGrier @LeahGrierRt5 Je t'ai follow bébé !
@NashGrier Heureux.
@NashGrier Je suis malade.
@NashGrier Je suis juste à deux mètres.
J'ai ris.
C'est vrai qu'il est à deux mètres de moi. C'est fou.
Coïncidence ? Je ne crois pas.
J'ai éteint mon téléphone. Je me suis glissée dans la couette. Ouais, il est pas vraiment tard. Il est juste dix heures du soir mais bon.
Puis j'ai appelé Aliénor. Et Baptiste en conférence. Et en faite. D'après eux je devrais foncer dans la chambre de Nash.
Je me suis dirigée vers sa porte. Puis j'ai fait demi tour.
Je suis revenue. Et j'ai refait demi tour.
J'ai entendu un bruit de grincement et deux secondes après il a ouvert la porte.
Il a rit.
Putain son rire.
Ses cheveux en bagaille, son pyjama à carreaux de gitan et son regard persan.
Nash : Tu veux ?
Moi : Rien. J'allais boire de l'eau.
Il a rit.
Nash : Mouais.
Moi : Tu me crois pas ?
Nash : Non.
Moi : Pourquoi ?
Nash : Je vois tes pas depuis tout à l'heure. C'était pas discret.
J'ai senti le rouge me monter aux joues.
Moi : Ouais.
Nash : Donc tu voulais ?
J'ai lâché ma phrase sans réfléchir.
Moi : Dormir avec toi.
Il a sourit.
Nash : Bah viens, personne t'en empêche.
J'ai marché jusque son lit et je me suis glissée sous la couette.
J'ai sentis ses mains sur mes cuisses et j'ai commencé à hiberner.
Et puis merde. J'ai pas pu dormir.
Je transpire comme un phoque.
Je me suis retournée pour lui faire face. Il avait sa tête sur son téléphone. J'ai pris son téléphone de mes mains, je l'ai verrouillé et l'ai posé sur la table de chevet.
On a mit nos têtes sous la couvertures et avons commencé à se rouler des pelles.
J'aime bien cette expression.
Ses mains qui descendent progressivement jusque ma poitrine puis jusque ma taille en descendant plus bas.
On va passer aux choses sérieuses.
C'est ce soir ou jamais.
Point de vue de Nash.
Ndlra : Il y a un lemon.
Cette fille me fragilise. Avant de la connaitre j'étais pas pareil, je me fais honte rien qu'en y repensant. J'étais pas sérieux avec les filles, j'enchainai les coups d'un soir et puis je l'ai rencontré cette fille là, avec sa grande gueule et son tempérament de chieuse elle m'a rendu meilleur. C'est pour ça que je l'aime. Et ce soir, on va enfin partager quelque chose d'intime qui nous appartiendra qu'a nous deux.
Elle commença à mettre sa bouche autour de "mon membre". Alors là pour me procurer du plaisir, elle a bien joué...
Elle se releva. Je fis de même en l'embrassant sur le cou, la poitrine, le ventre. Je plaçai alors un de mes doigts en elle, je ressentis une sensation qui mettait alors inconnue.
C'est tellement intense de partager ça avec la personne qui te fait te sentir meilleure. L'amour est un sentiment indescriptible.
J'y prend goût. Je commençai alors à faire des vas et viens régulier tout en gardant ma tête dans le creux de son cou. Je pouvai sentir les battements de son cœur. Et son doux parfum. Je retombe amoureux à chaque fois qu'elle me touche. Je suis le seul en cet instant qui a le privilège de pouvoir entrer dans son jardin secret. C'est d'une intensité indescriptible. Elle me fit à son tour des caresses sur tout le corps, et je fis de même en remplaçant ses caresses par des baisers de plus en plus intense, sa chair sucrée me donne envie. Je ne résiste pas et je ne me contrôle pas. Je la veux.
Ses lèvres rosées, je les veux aussi.
Je m'allongeai sur elle, et pris soin de mettre un préservatif histoire d'être vigilant.
Mes mains tremblent mais elle me rassure en posant les siennes le long de mon torse. En l'espace d'un instant je me sentis en elle. Elle émit alors un crie de plaisir, et même si je ne pouvais pas parler je ressentais un plaisir intense m'envahir. C'est magique. C'est parfait.
Elle s'agrippa à moi et je sentis douloureusement les griffures sur mon dos... Et là, un sentiment de calme absolument. Une vague de plaisir suivit d'un calme ardent... Le calme ardent qui se finit en apothéose, le point culminant du plaisir. Je ne rappelle plus de mon prénom ni de celui de ma partenaire, je ne me contrôle plus. Mon corps est en ébullition permanente.
Point de vue d'Heaven.
J'étais à la soirée.
Celle des handicapés.
J'y suis allée seulement pour voir Shawn, je l'aime bien.
Mais. Enfin, j'aime bien les Jack et Sam aussi. Normal c'est mes amis d'enfance.
Juste, Johnson et Wilkinson.
Gilinsky pas possible de voir sa tête.
Trop de mauvais souvenir avec lui.
La soirée venait de se terminer.
J'étais prête à rentrer avec le métro puisque ma voiture est à la fourrière.
Lorsqu'une main m'aggripa par l'épaule.
Gilinsky : Heav ?
Moi : T'as un briquet ?
Gilinsky : Quelle vanne.
Moi : Pourquoi t'es parti comme un ouf ?
Gilinsky : Y'avait ma copine au téléphone.
Moi : Genre t'as une meuf toi ?
Gilinsky : Ouais.
Moi : Je la connais ?
Gilinsky : Non.
Moi : Elle est comment ?
Gilinsky : Blonde.
Moi : Moche donc.
Gilinsky : Ou peut être brune, ou rousse.
Moi : D'accord, donc elle existe pas.
Gilinsky : Si.
Moi : Arrête Jack, je te connais depuis l'école primaire, je sais très bien quand tu mens. T'es sourcils deviennent encore plus effrayants.
Gilinsky : Je pensais que t'avais oublié qu'on se connaissait avant. Je pensais que j'étais un étranger. C'est ce que t'as voulu faire croire depuis ce fameux soir, quand je t'ai vu arriver.
Moi : Ouais, j'allais pas dire : Hey Jack Johnson ! Hey Jack Gilinsky ! Vous vous souvenez de moi ? On a fallu tous mourir à cause de moi !
Gilinsky : On sait bien que c'etait pas ta faute. Arrête.
Moi : Je sais que Jack me l'a jamais pardonné.
Gilinsky : T'es têtue aussi. Fallais l'écouter.
Moi : Commence pas Jack. Tu me refais penser aux mauvais souvenirs.
Flashback
Décembre 2012
21 décembre.
Heaven : WESSSHH ! C'EST LA FIN DU MONDE LES MECS !
Johnson : Arrête Heav, on y croit pas à ta fin du monde.
Heaven : Ta gueule nain de jardin.
Gilinsky : Ça m'aurait pas plu. "Nain de Jardin" *rigole*
Johnson : La ferme Jack. Attends je vais t'appeler Aladdin toi. *le poussant*
Heaven : Donc, voici Nain de Jardin et Aladdin. Les cas sociaux d'Omaha !
Gilinsky : Toi ça va être.. Je cherche hein.
Heaven : Cherche bien Aladdin ! Bref, je vote pour Peter Pan pour Johnson !
Gilinsky : J'avoue que ça gère bien Peter Pan.
Johnson : Ok d'accord Peter Pan si ça vous convient, Heav t'es sure que tu veux pas que je conduise ? T'as bu ce soir !
Gilinsky : Laisse la, arrête de faire ton vieux con.
Heaven : J'ai pas bu. Fin juste deux verres.
Gilinsky : T'es sûre que tu veux pas qu'on conduise ?
Heaven : *lâchant le volant*
Johnson : HEAVEN PUTAIN !!
Gilinsky : HEAVEEEENNNNNN !
Fin.
Moi : Jack m'en veux.
Gilinsky : Comprend le. C'était ton meilleur ami, et.
Moi : J'ai fallu vous tuer et je suis restée à l'hôpital pendant plus d'un an.
Gilinsky : Ouais. On est restés deux semaines, on avait rien de grave. Des examens médicaux. On t'as pas abandonné, nous sommes restés, plutôt Jack, à ton chevet pendant quelques mois et puis on a perdu espoir, on a commencé à faire des vines pour oublier, et nous avons appris que tu avais quitté l'hôpital d'Omaha pour rejoindre le service pédiatrique de Seattle, après tu connais la suite.
Moi : Ouais je l'a connais.
Gilinsky : Ça sert à rien d'en parler. Heav, oublie pas que je suis là pour toi, oublie pas que.
Moi : Bref, je m'en fou Jack. Je suis désolée pour l'accident mais j'oublie pas pour les autres choses.
Gilinsky : Tu recommence ?
Moi : Mes hommages.
Point de Marina.
Ellipse de plusieurs jours.
Jeudi 27 novembre
Intimidation. Des courriers, des coups de téléphone, des mails. Je reçois tout un tas d'insulte. Je suis une grosse salope, une pute et j'en passe.
Ellipse de plusieurs jours.
Cameron m'a envoyé un sms.
Soirée ce soir à Montréal dans le chalais du père de Nash.
Ça m'arrange, j'y habite. Mais j'ai pas reparlé à Nash depuis notre nuit de la dernière fois. C'est gênant, on a couché ensemble et franchement c'était vraiment bien mais on se parle pas.
On sait même pas ce qu'on est tous les deux.
[...]
J'ai fait mon sac en viteuf, j'ai mis un pull et un jean et ma trousse de toilette. Puis je suis restée bloquer devant ma trousse.
Shampoing, déodorant, tampon.
Oui tampon.
Et ça fait combien de temps que tu n'as pas eu tes règles ?
Merde...
J'ai pas fait cette connerie ?
Je crois.
J'ai commencé à sauter partout dans ma chambre comme une grosse clocharde, je tremble et là j'ai envie d'appeler ma mère.
Mais si je lui dis ça, elle me tue.
Je tape sur mon téléphone le numéro du gynéco.
Je prends rendez-vous en express. Je contacte Cameron et j'annule la soirée.
[...]
Je suis sous la couette, j'essaye de me taper le ventre avec mon poing.
J'essaye de m'avorter. Non mais je fais vraiment n'importe quoi. Je commence à pleurer comme une grosse merde et j'entends ma mère qui frappe à ma porte.
20h
Moi : Maman je révise.
21h
Moi : Maman je dors.
22h
La porte rétorque à nouveau.
Je me lève de mon lit prête à gueuler mais c'est pas ma mère.
C'est Dallas.
Moi : Tu veux quoi Cameron ?
Il me sourit.
Cameron : Les gars viennent juste d'arriver. Et toi pourquoi tu réponds pas à ton putain de téléphone ?
Moi : Je t'ai envoyé un message texte.
Cameron : Pas reçu.
Moi : Ah bah je viens pas.
Il a fait les gros yeux.
Cameron : Et pourquoi donc ?
Moi : Fatiguer et j'ai cours.
Cameron : On est vendredi.
Moi : Je m'en fou.
Cameron : C'est Nash le problème ?
Moi : Pas du tout. Pour une fois que c'est pas lui.
Il a froncé les sourcils.
Cameron : C'est quoi le problème ?
Moi : Autre chose. Ça te regarde pas.
Il fixe mon bureau.
Cameron : Problème de fille ?
Moi : Non.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top