Épilogue
Ellipse de plusieurs mois.
Jeudi 18 juin 2015.
Genève, Suisse
13h00
Point de vue de Marina.
Moi : Léonard casse toi. Je les prendrai pas tes putain de cachets !
Léo : Marina le médecin à dit que tu devais les prendre. Ça fait sux mois que tu déconnes avec ta santé !
Moi : Ta gueule. Je ne suis pas malade. J'ai pas de problème de santé. Laisse moi juste dormir.
Léo : Tu dors depuis le premier janvier putain.
Moi : Ne me parle pas de ce jour.
Léo : Bon, dépêche toi de te préparer on a rendez vous chez le médecin.
Moi : J'irai pas.
Léo : Si tu iras.
Moi : Non.
Effectivement, tout le monde s'obstine à me traiter en tant que malade. Je ne suis pas malade. Je n'ai jamais été malade.
On m'oblige à voir ce putain de docteur Silvestrini depuis six mois. Je ne veux pas le voir. Je veux rester dans mon lit.
Léo : Bon, malgré tout t'es ma soeur et j'ai pas envie de te voir dans cet état. Ça fait six mois que je te vois comme ça. Depuis que Nash et.
Moi : Tu as entendu le docteur Silvestrini ? Selon lui, vous ne devez plus prononcer ce prénom devant moi. Ni même chaque prénom se rapportant à mon ancienne vie. T'inquiète pas, je trouve ça absurde moi aussi. C'est pas le fait de parler de lui ou non qui me fera oublier mes problèmes.
Léo : Ah oui merde. J'aurai pas dû prononcer son nom. Excuse moi Marina.
Moi : Y a pas de problèmes Léonard. Ça fait plusieurs mois que je ne l'ai pas vu. Enfin depuis que j'ai découvert que...
Je me mis subitement à pleurer de toutes les larmes de mon corps. C'est trop dur de parler de ce mec.
Léo : C'est de ma faute. J'aurai pas dû.
Moi : Non. C'est pas de ta faute.
Je me levai du canapé que je squatte depuis de long mois.
Je suis chez Léo, j'habite chez lui depuis le début. Ma mère est restée à Montréal avec mon beau père, mon père est à Paris et moi je vis à Genève en Suisse avec mon demi frère.
Je dois l'avouer j'ai fait de longue période de dépression.
J'ai perdu près de dix-huit kilos.
Je ne suis pas retournée au lycée.
J'ai énormément de retard.
Je n'ai aucun lien avec n'importe qui de mon âge. Sauf Léonard et quelques amis à lui qui essayent tant bien que mal de vouloir me sortir de ce trou.
Je me fais peine à voir.
Léo : Marina tu as rendez vous chez le médecin.
Moi : Bon tu vas me laisser non ? Je ne vais pas chez ton médecin. Ce psy est un incapable.
Léo : Je vais changer de psy alors.
Moi : Je n'irai pas.
Ellipse de quelques heures.
16h00
Cabinet du docteur.
Moi : Il est où Silvestrini ?
Léo : En retraite depuis le mois dernier. Tu l'aurais su si tu n'avais pas séché ses rendez vous.
Moi : Et ? Ça change quoi ?
Une femme arriva avec un bloc note à la main.
... : Marina Cherrier ?
Moi : Oui c'est moi.
... : Je suis le docteur Faure. La remplaçante de Renaud Silvestrini. Tu peux entrer on va commencer.
Moi : J'ai pas besoin de psy je répète.
Docteur Faure : Oui c'est ça. Aller rentre.
Je la suivai, j'entrai dans son bureau. Le même que Silvestrini, enfin, pas tout à fait. Des dessins de gamin on fait surface sur le mur.
Docteur Faure : J'ai relu ton dossier scrupuleusement.
Moi : Cool.
Docteur Faure : Bon écoute moi. Des chagrins d'amour on peut en avoir. C'est pas une raison pour.
J'élevai la voix.
Moi : Vous savez quoi vous ? Qu'est ce que vous savez de ma vie ? Vous êtes qui ?
Docteur Faure : Je suis médecin Marina. Je suis là pour t'aider, te raisonner.
Moi : Comment ça me raisonner ?
Docteur Faure : Tu n'as que dix-sept ans, tu gache ta vie. Je ne conçoie pas qu'une de mes patientes.
Moi : Ouais super.
Elle se leva, pris un livre. Elle s'asseya.
Son téléphone sonna.
Docteur : Oui allô Véronique ? Je suis actuellement avec une patiente. Oui.
Elle partit derrière la porte. Histoire que je ne l'entende pas. Ouais, on va voir si je ne vais pas l'écouter. Je me faufilai derrière la petite porte.
Docteur : Oui, une gamine. Une fille qui a sois disant côtoyé des stars d'Internet. Elle a fait une dépression à cause de son copain. Oui, attends j'entends du bruit.
Je pris mes affaires et je me cassai.
Je suis la spécialiste pour me casser.
Docteur : Mademoiselle ? Mademoiselle ?!
Moi : De quelles droits vous parlez de moi comme ça à votre Véronique de merde ?
Docteur : C'est un mal entendu..
Moi : Un mal entendu ? Un mal entendu ?!
Docteur : Oui. Un mal entendu, arrête dont de faire l'idiote. Renaud m'avait parlé de ton cas, de ton ami Nash.
Moi : Ne parlez pas de lui. Ne prononcez pas son nom. Vous ne savez rien.
Docteur : Ça te gène si je prononce son nom ?
Elle le dit d'une voix assez provocante.
Elle me cherche ?
Moi : Non. Allez y. Faites vous plaisir.
Je m'asseyai en la regardant dans les yeux.
Docteur : Tu as fini de tripoter ce collier ?
Moi : Non je n'ai pas fini.
Docteur : Il est drôlement jolie. C'est un cadeau de qui ?
Moi : De personne. Taisez vous.
Docteur : Eh bien, je présume que c'est ton ami Nash. Non ?
Moi : Fermez là.
À chaque qu'elle prononce se prénom, mes poils s'hirissent.
Docteur : Quelle sont tes regrets Marina ?
Moi : Mon seul regret c'est de ne pas avoir dit à assez de monde d'aller se faire fouttre. Et je vais commencer par vous. Je ne suis pas une de vos patientes qui va vous faire des dessins à accrocher sur le mur ou vous offrir des chocolats pour m'avoir sortie de tout ça. Moi je n'ai besoin de personne et encore moins de vous.
Docteur : Marina. Libère toi. Tu pense quoi de Nash.
Mes poings se serrent.
Moi : Mon cœur était tout à lui. Son sourire me faisait fondre, si vous saviez. Il y avait un tas de chose que j'aimai chez lui. Mais c'est du passé.
Je me levai et partie en claquant la porte.
Léonard : Alors ? Ça n'a pas duré longtemps.
Moi : Je me suis cassée avant la fin.
Léonard : Pourquoi ?
Moi : Je te l'ai déjà dit. Je n'ai pas besoin d'être suivie pas une psychologue.
Léonard : Ce soir je sors chez des potes. Tu veux venir ?
Moi : Je vais te répondre comme d'habitude : Non merci c'est très sympa.
Léonard : Il faut que tu sorte.
Moi : Sortir pour faire quoi ? Sortir pour rencontrer un garçon, pour le détester, puis l'aimer. Et ensuite pour qu'il me trahisse. Et c'est la même pour les "amis".
Léonard : Arrête de penser à Nash tu te fais du mal. Et puis il ne t'a pas trahit. Lui aussi s'est fait avoir. Pense plus à lui.
Moi : Comment tu veux que j'arrête d'y penser ? Ça fait six mois que j'essaye d'arrêter de.
Je me mis de nouveau à pleurer.
Léonard : Bon, je vais rester avec toi ce soir. Mais arrête d'y penser s'il te plaît.
Il me prit dans ses bras, me regarda puis baissa la tête vers mon cou. Il fronça ses sourcils.
Léonard : Jette ce collier.
Moi : Non je le garde. C'est la seule chose que je m'autorise à garder.
Léonard : Tu ne pourras jamais tourner la page Marina.
Moi : J'assume mais ce collier je le garde.
Il leva les yeux au ciel et appuya sur le bouton de l'ascenseur.
Moi : Comprends moi. C'est peut être dur de me comprendre mais je te demande juste d'essayer.
J'esquisai un léger sourire.
Ellipse de plusieurs heures.
Je viens de sortir de la douche, Léo tapote sur son clavier. Il doit s'en doute être sur les réseaux sociaux.
Moi : Il se passe quoi sur twitter ?
Léo : Rien d'important.
Moi : Ah.
Léo : Nash à désactivé son twitter si tu veux savoir.
Moi : Non non. Je m'en fiche.
Léo : Ouais. Assume que tu meurs d'amour pour ce gars.
Moi : Non je ne meurs d'amour pour personne arrête Léo, tu sais bien que c'est tout le contraire.
Léo : Je vais te laisser moi.
Moi : Comment ça tu pars ?
Léo : Oui mais tu ne sauras pas toute seule.
Il prit ses clés de voiture et claqua la porte.
Comment ça je ne serais pas toute seule ?
Je m'en allai dans la cuisine histoire de prendre un petit morceau de pain.
Lorsque j'arrivai dans le salon. Je vis un visage qui m'était familier.
Moi : Pourquoi tu es venu ? Non. Je ne veux pas te voir.
Cameron : Marina. Ça fait quatre mois que je te cherche.
Moi : J'ai rien à te dire.
Cameron : Moi j'ai des choses à te dire.
Il retira son gilet et s'asseya.
Cameron : Bon. Ça fait longtemps.
Moi : Tu te fiche de moi ?
Cameron : Non. J'ai des choses à te dire. Premièrement j'ai plus aucun lien avec aucun des garçons. Nash et moi c'est fini. J'ai plus de nouvelle depuis plusieurs mois. Je sais juste qu'il a quitté le pays sans en parler à ses fans.
Moi : Pourquoi tu me raconte tout ça ?
Cameron : Parce que tu dois savoir. Comme je l'ai toujours dit, le succès n'est pas éternel et c'est fini. Je suis redevenu le mec normal. Je sais que ça peut être dur à entendre mais Nash je le connais. Enfin je le connaissais et je sais qu'il t'aimait comme un malade. Il s'en ait voulu à mort de s'être fait avoir par Mahogany, Hayes et Aliénor. Il t'a cherché après la fête. On avait aucune nouvelle. Ta mère n'a pas voulu nous parler, ton père aussi. Il a pété un câble. Mais je l'ai jamais vu autant énervé. Il a pris ses clics et ses clacs, il a tout lâché et il est partit. Depuis on a plus aucune nouvelle de lui.
Les larmes se mirent à couler.
Moi : Cameron arrête de me parler de ça...
Cameron : J'ai fait douze heures d'avion, c'est pas pour te dire comment va mon chien, non c'est pour te raconter ce que tu dois savoir.
Moi : Je t'écoute.
Cameron : Nash est parti, donc on a été dans la merde pour le 26 management, son père à tout fait pour le retrouver mais on a pas pu. Donc tout a été dissous. Et retour à la réalité. Je sais pas où est Nash. J'ai entendu des rumeurs comme quoi, il était chez ses cousins à Chicago. Et je respecte son choix. Sa famille ne parle pas de ce qu'il est devenu. Je crois qu'il préfère garder ça secret.
Moi : Et Hayes ?
Cameron : Nash s'est juré de plus jamais le voir et son père à fait comme si de rien n'était. Tu le connais son père, si il avait pu donner le succès de Nash à Hayes, il l'aurait fait. Mais Hayes, on a tous était grave choqués par son comportement. Et le pire ça été Taylor. Tu comptais pour lui et il a pas apprécié. Il a donc défoncé Hayes. Et Danilla s'est chargée de niquer la réputation de Mahogany et ça été la même pour Shawn.
Moi : C'était horrible.
Cameron : Je t'ai retrouvé grâce à Jack.
Moi : Jack ?
Cameron : Jack Gilinsky m'a filé le numéro de Léonard.
Moi : D'accord. Donc mon frère savait tout.
Cameron : Oui.
Moi : Bon, merci d'être venu. Mais je préfère ne plus rien avoir à faire avec vous. Je veux vivre. Normalement.
Cameron : Tu as gardé le collier Mash. Tu repense à Nash ?
Moi : Occupe toi de tes affaires.
... : Sans doute que lui oui, mais moi sache que je ne m'occuperai jamais assez de tes affaires Marina.
Cette voix.
Moi : Heaven ?!
Heaven : Oui en personne. Marina tu vas arrêter ta dépression. Tu vas venir avec nous. Et tu la boucle. Une aussi jolie fille que toi ne doit pas se morfondre pour un gars surtout Grier aka gogole. Balargue à la poubelle se collier et trace ta route.
Moi : Lâchez moi. Cassez vous.
Heaven : Tu viens avec nous. On a tout prévu. On va passer un été inoubliable.
Moi : Sans moi.
Cameron : Marina viens.
Heaven : Laisse la vivre dans le passé.
Moi : Merci d'être venu. Passe me voir quand tu veux Heaven.
Je m'en allai dans ma chambre.
Je ne sais pas quoi penser de tout ça.
J'ai passé les six derniers mois de ma vie en alternant visite chez le psy et remise en question et là maintenant ils se pointent tous les deux devant moi avec la banane.
J'entendis la porte claquer.
Je ramassai mes affaires en quatrième vitesse, j'attachai mes cheveux en chignon et descendus deux à deux les escaliers en bois de l'immeuble de la rue du Jardin Vert.
Moi : ATTENDEZ !
Heaven : Prête à oublier ton passé ?
J'arrachai le collier de mon cou avant de le jeter sur le troitoire.
Moi : Plus que prête.
Avec Nash, je sais pas mais on avait une relation spéciale. C'était un mélange de passion et de prise de tête. C'était un amour de jeunesse, mon première amour.
Ouais, avec le vineur le plus connu au monde. On peut dire que le hasard fait bien les choses.
Mais c'est du passé. Et le passé c'est fait pour être oublié.
Je ne reparlerai plus de lui, c'est la dernière fois.
Fin du tome I
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