Ce n'était pas sérieux.

Il est dingue ! Je suis en plein rêve, je dirais même en plein cauchemard la.

Tay : Laisse moi maintenant.

Moi : Non mais je crois que tu n'as pas compris. Je ne suis pas ta chose ! D'où tu m'insultes, tu me tape la honte et après tu m'embrasses ?

Tay : Laisse moi.

Moi : Je te jure Taylor, la prochaine fois que tu essaye de m'embrasser c'est pas ma main dans ta gueule que t'auras c'est la tête dans le sol.

Sur ces mots plein d'amour et de tendrese je partis rejoindre les autres.

Shawn : Alors ?

Moi : Rien. Je ne l'ai pas vu.

Aaron : T'as mis quand même longtemps.

Moi : J'ai rencontré un clochard dans la rue, il m'a parlé de sa vie. De comment il en était arrivé là, le pauvre c'était un entrepreneur dans la rénovation de bâtiment et puis maintenant on le surnomme Johnny la fripouille et il galère devant les hôtels.

Mais je raconte vraiment de la merde moi.

Carter : Vraiment ?

Moi : Non, mais vous posez trop de questions aussi.

Matthew : Ça vous dit je fais le dinosaure pour détendre l'atmosphère ?

Ellipse de quelques heures.

00h00

J'ai faim.

Il est minuit et nous venons d'arriver. J'ai voulu faire la thug donc je suis descendus aux cuisines de l'hôtel.

Je commençai à farfouiller dans le frigo lorsqu'une main se posa sur mes hanches.

Nash : Yo la grosse.

Je lui fis un jolie fuck et mordai dans un morceau de tarte aux myrtilles.

Nash : Oh ! Mange pas toute la tarte ! J'en veux moi aussi, crois pas que je suis descendus là pour jouer aux street poker.

Moi : Dommage y'a plus de tarte.

Il gromela.

Moi : Désolé fils de chien, elle est bonne en plus.

Je l'engloutis comme une grosse. Et il soupira.

Nash : Vas te faire enculer salope.

Moi : N'est pas autant les nerfs juste pour une tarte.

[...]

Je viens d'arriver à l'étage numéro douze.

La porte est fermée.
J'ai oublié mon putain de pass.
Mahogany ne répond pas à son téléphone et non plus à la porte.

Je pris l'initiative de descendre à l'accueil.

Nash : Tu fais quoi ?

Il m'a fait peur.

Moi : Roh et puis ta gueule j'en peux plus de toi.

Nash : Pauvre petite. T'as pas ton pass et personne ne répond c'est ça ?

Moi : Bingo Grier. Pourquoi, c'est la même pour toi ?

Nash : Ouais mais les personnelles de l'accueil ne sont pas dispo. On fait quoi ?

Moi : Toi tu fais ce que tu veux mais moi je bouge d'ici. Y'a pas de "on fait quoi".

Nash : Pourtant tout à l'heure le "on" existait non ?

Moi : Pour quoi ?

Nash : Quand tu m'as embrassé.

Nous y voilà.

Moi : Attends, tu veux dire quand tu m'as EMBRASSÉ ?

Il rit.

Nash : Quand on "s'est" embrassés.

Moi : Oui enfin ça c'était pas sérieux mec.

Nash : Moi aussi ce n'était pas sérieux t'as cru quoi ? Je te déteste.

Moi : Ouais...

Nash : J'ai envie de dormir.

Moi : Viens on va squatter les cuisine, il y a un fauteuil je crois vers la table. Je squatte le fauteuil et toi la table.

Nash : Le "on" est de nouveau ici ?

Moi : Ta gueule.

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