77. We Are Together
○Good old days de Macklemore et Kesha en média.○
I wish somebody would have told me, babe
That someday, these will be the good old days
All the love you won't forget
And all these reckless nights you won't regret
'Cause someday soon, your whole life's gonna change
You'll miss the magic of the good old days
Never thought we'd get old, maybe we're still young
Maybe you always look back and think it was better than it was
Maybe these are the moments
Maybe I've been missin' what it's about
Been scared of the future, thinkin' about the past
While missin' out on now
Ayden
Nous nous sommes réunis dans le salon pour la Noel. Mon père a invité la famille Johnson et la famille Lee. Je trouve étrange que ma mère ait décidé de partir sous la neige au lieu de partager ce moment avec nous mais Séverine est une personne bizarre. Cela ne semble pas poser de problème à mon père.
J'aime ce que je vois. Tous souriant, nous sommes coupés de nos problèmes. Louka a emmené Julaïna qui m'a volé ma petite amie pour lui raconter je ne sais quelle histoire. Monsieur Johnson discutant avec mon père m'arrache un sourire à chaque éclat de rire.
À la venue de Madame Lee, elle abandonne un gros paquet au pied du sapin puis vient me faire un câlin puis à mon père.
Habituellement, je n'aime pas la Noël. Mais chaque sourire qui illumine la pièce, chaque éclat de rire qui sert de musique de fond me fait regretter chaque Noël que j'ai passé enfermer dans ma chambre.
― Tu ne vas pas rester seul à observer la joie de tes prochains, me blâme ma sœur.
― Je ne l'observe pas. Je le vis.
― Et bien, viens le vivre un peu plus près. Tu n'imagines pas la chance qu'on a d'être tous réunis. Ne t'en prive pas.
Elle m'entraine sur le sofa à côté de Louka et Lola qui discutent de leur collection d'Harry Potter.
Le genre de discussion banale qui vivifie l'ambiance. Ma sœur se penche vers la table basse pour prendre deux flutes. Je grimace.
― Ne fais pas cette tête. On ne boit de Whisky aujourd'hui.
Je lui débarrasse de la flute sans l'intention de le porter à mes lèvres.
― Ou est mon cadeau de Noel ? Plaisanté-je.
― Ils vont arriver dans une minute.
― C'est plusieurs? Je fronce les sourcils-, Que mijotes-tu vilaine fille?
Elle me fait un clin d'œil en portant son verre à ses lèvres. Ma p'tite sœur a tendance à pousser loin en ce qui attrait aux cadeaux. Elle se montre imprévisible et me surprend à chaque fois. Mes meilleurs présents viennent d'elle.
― Le pied du sapin déborde déjà. Je suis curieuse de voir où tu vas les mettre.
Elle avale une autre gorgée.
― De quoi tu parles Zoé?
Au même moment, la sonnette retentit. Son sourire malice me fait trépigner d'impatience.
― Je vais ouvrir ! Elle s'exclame en se déplaçant vers.
Je suis curieux de voir ce qu'elle va m'apporter encore. Je me penche vers Lola :
― Elle t'a parlé de mon cadeau surprise ?
Je perçois un cri de joie provenant de la porte. La voix d'Ophélie, d'Adrien et de Nono ! Non mais je rêve. Je saute vers le hall sous le regard amusant de nos invités. Ophélie me saute au cou. Je la soulève et tourne sur moi.
― C'est la plus belle surprise de ma vie !
― Moi aussi chéri, murmure-t-elle.
Je la pose au sol et donne une accolade à Adrien.
― Mon sang !
― Mon frère ! Je suis tellement heureux que tu sois là.
Il n'avait pas changé d'un millimètre en deux ans. Et mes yeux se posent sur Nonolito. Il m'adresse un large sourire qui me contamine.
― Frangin !
― Mon frère ! Cette surprise me fond le cœur ! Désormais c'est le plus beau moment de ma vie, dis-je en le serrant contre moi.
― Quand Zoé m'a demandé de venir, j'ai sauté dans le premier avion, commente Adrien.
Mon cœur fond sous l'effet de tant d'amour. Je ne croyais pas palpiter de bonheur un jour mais quand je réalise que mes trois meilleurs potes qui viennent de trois endroits différents on parcourut des kilomètres pour me faire plaisir, j'ai du mal à respirer.
― Merci sœurette.
― Tout le monde a eu de tes câlins sauf moi. Alors tu peux garder tes remerciements, raille-t-elle en appuyant son coude sur Nono.
Je lui donne le plus gros câlin qu'elle ne puisse espérer.
― Alors tu nous la présentes ou faut qu'on te supplie? Blague Ophélie.
Évidemment que Zoé n'a pas manqué de leur en parlé. Je leur traine au salon ou les invités poursuivent le diner dans la joie. Lola s'affole en voyant son fils. Louka se jette sur Ophélie pendant Julaïna saute au cou de son frère. Je crois que la surprise ne m'était pas particulièrement adressée, au final. Je passe un bras autour de la taille de Manon et la traine près d'eux. Je me place derrière elle et pose ma tête sur son épaule. Ils nous accordent leurs attentions avec les plus larges sourires.
― Nonolito, Ophélie et Adrien, je vous présente la meilleure personne au monde. Celle qui m'a sauvée. Manon, voici mes frères et sœurs.
Ils lui font tous un câlin en même temps. Zoé vient se tenir à mes côtés.
― Mon cadeau te plait?
― Tu rigoles ? Je n'ai pas de mot pour décrire mon exaltation.
Elle leur porte leur attention.
― Elle est géniale. Tu ne pouvais pas trouver mieux frangin, son timbre de voix dénote une sincérité qui me touche profondément.
― Allons-nous balancer des boules de neiges comme au bon vieux temps, propose Nonolito.
Tout le monde est emporté par l'idée.
Nous nous retrouvons dans le jardin en chaussettes et gants d'hiver. La neige tombant en diagonale du ciel et la chaleur de moment s'accorde avec le froid qui se fait ressentir. Je me sens enfant, jeune et innocent à nouveau. On commence à former des boules de neiges, j'envoie la première à Manon qui lâche un p'tit rire et je ne tarde pas à recevoir le mien en pleine joue. Nous crions et courrons dans tous les sens, servons des troncs d'arbres comme boucliers. Et le plus drôle, nous tombons et roulons dans les flocons.
― Oh mon Dieu ! On vient de réveiller l'enfant qui dort en Zoé ! déclare ma sœur à bout de souffle en se laissant tomber sur l'éponge blanc.
On se met à côté d'elle et reste ainsi à se conter les plus belles anecdotes de Noel.
― Vous souvenez quand on a annulé le premier rencard de Zoé? Badiné-je à l'intention de Nono et Adrien.
On explose de rire en nous remémorant ces beaux jours.
― Raconte ! demande Manon.
― Non, ils sont de gros jaloux possessifs Manon, se défend ma sœur en m'écrasant un flocon de neige sur le front.
― Je vous mets dans le contexte avancé-je. On avait prévu de sortir pour le réveillon du nouvel an. On s'est mis d'accord et la veille au soir, je l'entends demander à maman de lui laisser diner chez Chris, son amoureux de l'époque. Elle voulait nous planter. Alors on a mis sur pied un complot diabolique. On a inventé toute sorte de conneries sur Chris. Toxico, Gang, Casiers judiciaires etc...
― Oh mon Dieu ! Rigole Manon.
― Maman nous a crus sur parole.
― Elle a été privé de sortie pendant trois mois avec des blâmes tous les quarts d'heures.
― Vous êtes diaboliques ! Rit Ophélie.
― Elle n'avait que treize ans, sérieux. Ce ne serait pas possible de toute façon, commente Louka entre deux fous rires.
― C'est ça bande de gros jaloux, boude ma soeur.
― Oh sœurette ! Ne me dis pas que tu ne t'en es toujours pas remis, le taquine Adrien.
On se raconte au moins cinq autres avant de se faire interrompre par la mère de Louka. Sous sa demande nous rentrons à l'intérieur et nous nous orientons vers le salon sans prendre le temps de refiler nos bottes.
On se défoule sur les biscuits et sucettes. Et plonge le salon dans le bruit de nos conversations et éclats de rire. Je croise le regard de mon père qui baisse la tête en me souriant. Nous discutons jusqu'à la venue des plats, ensuite nous prenons siège autour de la table de la salle à manger.
― Je crois qu'il revient à moi de dire le bénédicité, affirme monsieur Johnson.
On unit nos mains autour de la table.
― Merci pour cette merveilleuse journée. Nous t'en sommes reconnaissants pour ce repas. Merci de nous unir après cette longue année. Merci pour chaque seconde de bonheur.
Nous dinons dans une réjouissance palpable.
― T'as bien fondu l'acier Manon ! J'ai retrouvé mon ami, commente Adrien.
― Ouais, elle lui a chopé tout le truc et Bam. En plein dans le mille.
La métaphore de Louka nous arrache un p'tit rire.
Mon père frappe faiblement sa fourchette sur sa flute attirant l'attention de nous tous.
― C'est sans doute l'un des plus beaux instants de ma vie. Je me réjouis de vous voir tous réunis ainsi autour de la table. Ma maison est remplie de joie grâce à vous. Rappelez-vous de ce moment dans les jours difficiles. Portons un toast à la prospérité de notre famille et aux Noëls à venir ! Santé !
Nous levons nos flutes.
― Santé la famille !
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You'll miss the magic of these good old days♡
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