42. I'm fallin'
•Kiss me de Ed Sheeran en média.•
''Kiss me like you wanna be loved
You wanna be loved
You wanna be loved
This feels like falling in love
Falling in love
We're falling in love
Settle down with me
And I'll be your safety
You'll be my lady''
~~~~~~
Bonne lecture !!!
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Ayden
Le rouquin part discuter avec Julaïna et Manon. Je discute avec quelques invités avant de monter vider ma vessie dans la douche de la chambre de Louka. Lorsque je sors de la salle de bain, je retrouve Manon en train de prendre les écouteurs sur la table basse. Enfoiré de Louka ! Il n’a pas besoin de ses écouteurs. Un plan machiavélique de mon ami. Maintenant qu’il y a les beaux yeux de Manon qui ne bougent pas de ma personne, j’ai envie de rester ici avec elle. Nos iris restent bloquer l’un dans l’autre durant une minute au moins.
― Je ne m’attendais pas à te voir à l’anniv’ de mon pote.
― Il m’a invité.
Sa robe ne me donne qu’une envie : la lui enlever.
― Tu es magnifique.
Elle passe une mèche derrière son oreille puis baisse la tête pour fixer ses pieds.
― Merci.
Elle lève le pied et passe à côté de moi, direction la porte. Je la retiens avant qu’elle ne tourne la serrure. Je n’ai pas envie qu’elle parte. Ces instants me rappellent ce que je vais la perdre une fois que j’aurai tout cassé entre nous ce lundi.
― Reste encore cinq minutes. Racontes-moi comment a été le reste de ta journée?
J’ai le cœur qui explose suite à cette question. Tout cela va trop vite pour moi. Je n’ai pas eu le temps de bien la connaitre que je me suis rendu compte qu’elle m’apportait du bonheur pour que je la perde une seconde d’après. Mon Dieu, cette fille en face de moi, représentait tout mon espoir de m’en sortir de cette impasse. Je marchais dans un tunnel qui n’avait aucune lumière puis elle est apparue.
Une douce main vient me caresser la joue.
― Ayden, ça ne va pas? Tu peux m’en parler, chuchote-t-elle.
La bonté de son âme me fait frissonner par tout le corps.
― Si jamais les choses se passent mal, je veux garder une partie de toi à jamais. Je veux que tu gardes une partie de moi à jamais.
Je monte mon index sur son bras, son épaule puis son cou pour finir par glisser ma main dans ses cheveux. Son front est contre le mien et le temps est bloqué.
Nos corps forment un univers. Je peux entendre son cœur battre à tout rompre. Elle respire l’air que je rejette. Je sens son autre main me tenir le bas du dos. Nous nous apprêtons à commettre la plus grande erreur de notre vie mais qu’est-ce que c’est bon. Je ne veux pas m’arrêter. Que je le regrette le reste de ma vie s’il le faut, mais je veux la donner mon premier baiser d’amour après deux ans. Je lâche une grande respiration et écarte mes lèvres pour m’emparer de sa lèvre inférieure. Je sens une connexion se créer et pour la première fois, je sens battre mon cœur. J'ai cru que j'allais mourir. Ses lèvres au goût de framboise me plonge dans une galaxie de rêves qui me donnent envie de me battre pour les réaliser. Je la mordille, je la sens sourire cependant il m’est impossible d’ouvrir les yeux. Je continue de l’embrasser avec tendresse. Nos langues se taquinent, dansent; puis on se mordille. Ses lèvres pulpeuses ne me donnent aucune envie de rompre le baiser. Je la soulève et elle passe ses jambes autour de ma taille, sa main gauche sur le bas de mon cou et l’autre sur mon bras. C’est magique. Mes lèvres commencent à s’échauffer et je sens qu’elle est à bout de souffle mais je m’en fous totalement. J’aime ce baiser qui éveille une partie de moi et qui en dit long sur nous. Ses lèvres sont incroyables. Je n’avais jamais rien trouvé de telle. Elle finit par couper notre contact langoureux pour respirer. Nos fronts se frottent deux secondes puis nos lèvres s’unissent fortement en un puissant baiser. Cette fois c’est moi qui suis à bout de souffle. Ne t’arrête pas Manon. Et comme si elle écoutait mon fond intérieur, elle rompt le baiser et se défait de mes mains. Elle pose pied à terre tout en me regardant d’un œil attendrissant qui ne me donne qu’une envie, lui plonger dessus.
― Que fais-tu?
― Je pars.
Quoi? Non je rêve. Aucune fille ne me laisse en plan. Elle doit feindre.
― Pourquoi?
― Parce que je ne peux rester et me bercer dans un rêve, affirme-t-elle d’un ton posée avant de tourner les talons.
Le bruit de la porte me fait piger qu’elle ne changera pas d’avis.
Je me mets sur le lit et fixe le plafond dans l’intention de me calmer puisque Manon a tout chamboulé à l’intérieur. Elle m’a contaminé avec son amour et j’ai eu ces stupides picotements dans le ventre. Je suis dans un bain de merde maintenant. Avant je pouvais compter sur ma fermeté mais désormais je n’ai aucun bouclier. Je suis nu et vulnérable devant elle. Mon intérieur n’est pas fan de cette situation. Ma main droite vient touchée mes lèvres. Les erreurs que je vais commettre vont lui faire oublier cet instant et moi aussi. Sans communication une relation est au stade du néant comme on dit. Mes paupières se joignent en un cours instant avant que la porte s’ouvre. Une nano seconde j’ai espéré que ce soit Manon mais c’est le visage de Louka qui apparait au-dessus de ma tête, un sourire coquin sur le visage.
― Vous vous êtes embrassés. C’était comment?
― Comment tu le sais?
― Elle n’avait plus de rouge à lèvre en quittant la chambre.
― Ok, homme Détail. Je vais t’expliquer la situation.
Je me redresse. Au bout de ma première phrase, le roux s’échoue sur le lit. Je lui raconte ce que je prévois pour le futur de ma relation avec Manon, le conflit avec les criquets ainsi que la course en passant par le mot de Tiago que je n’ai toujours pas lu. Pendant une infirme seconde je croyais que mon ami allait s’évanouir mais il se reprend.
― Comment tu peux décider de ne rien lui dire? Elle a le droit de savoir.
― Non.
― Comment te sentirais tu si quelqu’un te faisait la même chose « pour ton bien »?
Je l’aurais très mal pris.
― J’imagine que je l’accepterais. Manon va me détester et c’est tant mieux.
― Je ne peux pas croire que tu peux dire de telle sornette. Et moi qui me suis présenté à elle comme tes testicules. Tu imagines avec quel mépris elle va me regarder maintenant.
Je le fixe de haut. Depuis quand il s’en fait pour l’opinion des autres.
―Tu sais que tu es le plus gros connard de toute la planète.
J’opine du chef.
Nous partons dans la fête pour éviter que madame Lee revienne nous faire une petite scène. Louka me parut heureux toute la soirée. La fête se boucle à huit heures. On finit sur le toit de la maison où je lui explique mon plan pour la suite...
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