28. T'es enceinte ?
•Feel so close to you de Calvin Harris en média. •
And there's no stopping us right now
I feel so close to you right now
I feel so close to you right now
It's a force feel
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Bonne Lecture !!!
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Manon
Je rejoins Nina à la cafète. On prend chacune un sandwich avant de se poser à côté de Soan et Gabin, son cousin.
― Je me demande comment on peut aimer autre chose que le vagin? Lance Gabin en vue de tiquer la sexualité de Soan.
Je lui fais la bise à Soan en m’asseyant, il apprécie. Je chiffonné la chevelure de Gabin en signe d’affection.
A mes yeux, Gabin est aussi beau qu’Ayden. De plus, c’est un bout de sucre par rapport à l’attitude de ce dernier. Il adopte un style casual ; une chemise blanche dont les manches sont retroussées et les extrémités pendues sur son jean bleu. Ses chaussures plates relèvent le tout. Il plonge une main dans son paquet de céréale et la porte à sa bouche.
― Tes propos ne me touchent pas petit esclave sexuel de femme.
― Oh ! Calmez – vous, interviens-je. Je mords mon sandwich et mâchouille tout en regardant Gabin.
― Tu as un portable maintenant Manon ? me demande-t-il.
La bouche trop pleine pour articuler quoique ce soit, j’acquiesce de la tête. Il me donne le sien. Je tape mon numéro et le lui rend.
― Je t’enregistre sur le nom de MA MANON.
Je m’empresse d’avale le bol alimentaire pour répliquer :
― Nope ! Hors de question.
― Pourquoi? Boude-t-il.
Nina et Soan explosent de rire alors que le coquin m’envoie une céréale en plein la face.
― Je vais te faire la peau devant toute la cafète Gabin si tu mets autre chose que mon prénom.
Soan lève les mains en l’air.
― Madame a des envies de meurtres depuis ce matin. À ta place, je ferai ce qu’elle me demande.
On se fait un clin d’œil.
― Je suis prêt à parier de nettoyer la chambre de Soan durant trois mois que tu n’as jamais eu de surnom.
Je me mords les lèvres en y réfléchissant. Je n’ai jamais eu de surnom a part les rares fois où Julaïna et moi on se taquinait avec des surnoms à la con. J’aimerais bien que Soan ait Gabin comme femme de ménage pendant trois mois mais je ne vais risquer de me mettre dans une situation embarrassante qu’aucun d’eux n’oubliera un jour.
― C’est bon tu as gagné.
Il explose de rire. Je reviens à mon sandwich. Au final je ne sais pas sous quel nom je figure dans son annuaire.
― Je vais me prendre à boire, avertit Soan en se levant.
Gabin retente la conversation sur des sujets périlleux.
― Comment ça se fait que tu n’aies pas de petit ami?
― J’en ai pas besoin tout simplement. Et toi, t’en as une?
― Je célibataire mais pas seul. Je suis entouré d’amis bienveillants, d’un cousin tolérant et de quelques plans culs. J’ai eu une ‘amie avec bénéfice’ jusqu’à hier. Lundi, je m’envoyais en l’air avec elle. Je pars faire la fête samedi soir chez Liam.
― Un mec qui n’est pas du tout fréquentable. Je te pensais plus sélectif dans le choix de tes amis.
― On n’est pas ami. On est jeune et en dernière année de lycée on doit s’envoyer en l’air et faire la fête autant que possible. Je ne vois pas où est le mal?
Je hausse les épaules pour éviter de passer pour la méchante sorcière qui répand son venin partout. J’avale une gorgée de mon jus de pomme tout en fixant Nina qui reste silencieuse.
― On vit la vie qu’on veut qu’on ait dix ou soixante-dix ans, intervient Nina entre deux bouchés.
Elle a pigé. On s’adresse un sourire en coin. Je me laisse aller sur le dossier de la chaise au moment où Soan revient parmi nous.
― Ah! Rabat joie. Depuis quand vous l’avez fait?
― Merde ! C’est quoi ces questions? Nous défend Soan en s’assoyant. Il nous donne chacun un soda avant de percer son jus Petit et Gabin ne manque pas l’occasion de lui faire la remarque :
― Franchement ? Quand vas-tu laissé la chance aux petits de boire leur Petit?
― J’avoue que le jeu de mot tombe bien mais tu pourrais le laisser tranquille une seconde? Demande Nina d’un ton blagueur.
― T’inquiète chérie ! J’ai l’habitude.
― Calma! Team premier degré. Si on revenait à nos moutons ? Alors depuis quand?
― Neuf mois. Lui répond Nina.
― Neuf mois?
― Oh ! T’es enceinte ? demande-t-il à voix basse comme si on parlait d’un secret d’État. Ce mec est incorrigible.
Je tape Gabin sur l’omoplate.
― Tu ne sais que le sexe est plus recommandé pour les femmes enceinte que le reste de la population, mon petit Gabin? L’imité-je.
Soan et Nina arquent un sourcil. C’est trop hilarant. J’étouffe mon rire pour déguster mon jus avant la sonnerie. Ils se moquent de lui sans aucune retenu.
― Tu es un vrai ignorant Gabin, dis Soan en se laissant aller sur le dossier de sa chaise.
― Ouf! Hugo. Merci de me le rappeler. T’as pas idée d’à quel point ce tuyau m’aide.
Saoulée, Nina prend son portable.
― Je vais chercher ‘Comment supporter un Gabin?’ sur Google?
On pouffe. C’est bien vu. Je me frotte le coin de l’œil attendant la réplique de Gabin.
― Allez ! Cherche. Tu trouveras sûrement quelque chose sur la star.
― Ololo! Rigole Soan. Ce n’est pas parce que tu as rencontré Justin Bieber que tu peux te mettre au niveau d’une star.
― Tu as tellement raison je n’avais pas compris. T’es un érudit Soan. T’as trouvé quoi Nina?
― Qu’il faut lui couper tous les poils du corps y compris les cheveux. Le plonger cinq minutes dans un bain de glace après l’épilation.
Je termine mon sandwich entre deux esclaffements, j’absorbe mon soda à la fraise en attendant la phrase à rendre fou de Gabin.
― Tu es allée sur serialkiller.com, c’est sûr. Mais je vous aime bien.
― Nous aussi, on répond en chœur alors que Soan ronchonne de désespoir.
― Tu ne vas pas me piquer mes amies, se lamente Soan. Je le prends dans mes bras et lui murmure que cela n’arrivera jamais.
La sonnerie vient couper court au moment. Soan me serre fort contre lui.
― J’ai cours d’économie, d’histoire et de sciences sociales et vous ? demande Nina?
― Je te suis, répond Gabin.
― Arts, littérature étrangère et espagnol, j’ajoute.
―Faut que tu me dises pourquoi t’es en Terminale L, ronchonne Soan. J’ai deux heures de maths et une heure d’Allemand.
Mon ami adore les maths. On n’arrive pas à se comprendre sur ce point. Il trouve que j’ai une tête de médecin et moi, je le vois bien en tant qu’écrivain.
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