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Après le dernier passage de Marshall je prends le risque de faire sortir Isabelle pour aller à la piscine avec elle. J'avais entendu dire que Marshall ne pourrait pas revenir avant 4h parce qu'il avait quelque chose à faire d'important. C'était le moment où jamais. Il est 16h lorsque nous arrivons devant la piscine. Il s'agit d'une piscine à ciel ouvert qui ressemble moins à une piscine qu'à une source dans lequelle on peut se baigner, entourée de rochers et comportant deux petites cascades la piscine est remplie de recoins dans lesquels on peut un peu se cacher de la vue des autres baigneurs. Par précaution Isabelle avait mis une casquette et évitait de trop lever les yeux. Par chance il n'y a personne dans la piscine. Nous en profitons un maximum avant de nous poser dans un coin. Je suis assis par terre et elle assise sur mes cuisses. Elle sent légèrement le chlore, ses cheveux sont mouillés et ruissellent dans son dos. Je pose une main dans son dos et elle a comme une sorte de frisson. De mon autre main je caresse sa joue. Je la regarde dans les yeux. Un bruit se fait entendre, son regard est alerte. Je vois deux hommes s'approcher de l'eau et plonger dans la piscine. Nous sommes à bonne distance d'eux, Isabelle reste sur mes jambes même si je sens qu'elle est tendue. Au bout d'une demi-heure les deux hommes viennent dans notre direction en les entendant arriver Isabelle fait mine de se lever mais je la sers dans mes bras lui indiquant de rester où elle se trouve. Elle appuie sa tête contre mon épaule, de sorte que son visage soit caché. Je m'attends à ce que les hommes partent sans faire attention à nous mais ce n'est pas le cas.
- Sam c'est toi ? Tu te rappelles de nous Clément et Julien David ? On a été dans la même classe pendant toutes nos études jusqu'à la fin du lycée.
- Oui je me souviens.
- Qu'est-ce que tu deviens dis-moi ?
- J'ai rejoint les SEALS, je ne suis là que pour quelques jours.
Isabelle n'est pas à l'aise et comme si c'était possible elle se crispe encore plus. Comme s'ils venaient d'apercevoir Isabelle, ils prirent congé.
- Tu es accompagné... On va te laisser, on se revoit une prochaine fois !
On n'était pas loin de se faire prendre... Après leur avoir laissé 5 minutes d'avance nous partons et allons dans les bois. Il fait toujours étouffant à cause de la chaleur de l'été. Nous sommes à l'abri de tous regards et je tends la main et effleure celle d'Isabelle pour prendre sa main dans la mienne mais elle retire sa main, sans brusquerie, certes, mais elle la retire quand même.
- Izzy ?
- Sam, ce n'est pas contre toi mais déjà que je ne devrai pas me promener dehors, si jamais on nous surprend je ne veux pas t'attirer encore plus de problèmes...
- Izzy, regarde moi.
Elle se tourne vers moi et lève ses magnifiques yeux.
- Je n'ai pas honte d'être bien avec toi, je n'ai pas honte qu'on me voit en ta compagnie, les gens peuvent en penser ce qu'ils veulent, tout ce qui m'importe c'est ce que toi tu penses de moi.
Elle repart en marchant, au bout de quelques mètres, elle tend sa main en arrière, dans ma direction. Je la rejoins et entrelace nos doigts. Après une balade d'une demi-heure nous rentrons chez moi. Elle m'informe qu'elle va aller prendre une douche pour enlever l'odeur du chlore. Ses cheveux sont à moitié secs après notre balade, ainsi que ses vêtements qu'elle avait revêtus à la hâte au-dessus de son maillot encore mouillé. Je la laisse alors qu'elle rentre dans sa chambre. Je ne suis pas arrivé au bout du couloir qu'Isabelle me rappelle. Elle est vêtue d'une serviette de bain blanche au-dessus de son bikini dont je vois les lanières vertes autour de son cou.
- Au fait Sam, je suppose qu'il n'y a plus de machine à laver dans la buanderie ici...
- En effet.
- Écoutes, je le ferai bien moi-même mais vu qu'on ne peut pas me voir en dehors de ta maison... j'aimerai vraiment avoir des vêtements propres, il ne me reste qu'une seule tenue que je n'ai pas encore mise et j'ai aussi envie de sentir l'odeur du linge propre.
- Tu veux que j'aille à la laverie pour toi ?
- Ce serait gentil.
Elle me tend un sac contenant toutes ses affaires.
- Je suis désolée mais je ne voyais que toi à qui le demander, je me voyais mal demander ça à un de tes coéquipier. Je veux dire de mettre la lessive à mes sous-vêtements.
Je rigole et lui souris, elle ne se rend pas compte directement de ce qu'elle vient de dire.
- Lapsus, Izzy.
Je lui prends le sac des mains.
- Allons mettre la lessive à tes sous-vêtements.
Je me retourne et marche dans les derniers mètres de couloir qu'il me reste à faire et je l'entends alors que tourne pour rejoindre l'autre partie du couloir et descendre à l'étage du dessous par l'escalier.
- Hors de question de zieuter et de chipoter dans mes affaires !
- Je vais me gêner tiens !
J'arbore un énorme sourire alors que j'atteins les premières marches de l'escalier.
En un quart d'heure à pied je rejoins la laverie et lance un programme avec toutes ses affaires. Il faudra une heure trente pour qu'il se termine, je décide d'aller voir mon oncle pendant ce temps-là. Il habite à mi-chemin entre la laverie et ma maison de famille. C'est un peu comme si les familles puissantes avaient chacune leur « rue », même si ce n'est pas vraiment ça, il faudrait plutôt appeler ça des zones qui leurs sont réservées. Mon oncle est sur la terrasse de sa maison, de taille beaucoup plus modeste que celle de mon père et qui m'appartient désormais, enfin c'est ce que je croyais il y a encore quelques jours, elle est blanche et moins imposante, ses tuiles rouges et ses châssis de couleur bordeaux me font penser à une version réduite de ma maison de famille où j'ai passé mon enfance. Mon oncle est très heureux de me voir et me propose de rentrer pour boire quelque chose de frais par cette chaleur écrasante. Je m'assois sur une des chaises de la cuisine alors qu'il dépose sur la table devant moi un coca.
- Sam, comment tu gères tout ça ?
- Tu veux dire quoi par-là ? Ma vie, depuis qu'elle a pris une tournure de roman ? Ça pourrait être pire, même si je t'avoue que j'ai du mal... Tu étais au courant pour mon père ?
- Non, je l'ai découvert en même temps que toi, je t'assure, j'étais persuadé que mon frère était mort... D'après ce que je sais vous avez été manger tous les deux. Tu l'as revu depuis ?
- Oui, on a partagé un repas mais je sais pas, j'ai du mal à me faire à l'idée qu'il était vivant mais ne m'a jamais fait un seul signe. Je préfère en rester là.
Nous changeons complètement de sujet après ça, il me parle de son potager qu'il tient et m'emmène voir ses tomates dont il est particulièrement fier. Je regarde ma montre et je vois que l'heure et demie est bientôt passée. Avant de partir je veux quand même savoir, je lui demande.
- Michael, où en sont les discussions du Conseil ?
- À vrai dire, nous en sommes à peu près au même stade qu'avant, il y a bien sûr ceux qui ne changeront pas d'avis et qui sont pour son exécution, il y a ceux comme moi qui privilégient un avertissement et il y a le dernier tiers composé de ceux qui hésitent. Seulement il y a un problème, ton père qui voit Isabelle comme une iatros et comme la fille de John qui n'a pas pu sauver ta mère, essaye de les influencer et de les pousser à voter pour l'exécution et malheureusement Jonson s'est laissé convaincre, mais deux autres nous ont rejoints. Par contre il faut la majorité pour le vote, comme tu le sais. Rien n'est perdu Sam.
Je hoche la tête et m'en vais, en partie rassuré mais contrarié par le fait que mon père soit en train d'influencer le Conseil. Je récupère le linge d'Isabelle, passe à la pizzeria et achète des pizzas pour tout le monde. Il est presque 20h30 lorsque je passe la porte de ma maison de famille. Les gars sont en train de jouer un poker sur la table je dépose les pizzas en bout de table et leur interdit d'y toucher tant que je ne serais pas redescendu douché et qu'ils n'auront pas été chercher Isabelle. Je dépose les affaires d'Izzy devant sa porte et pars en direction de ma chambre dans laquelle je rentre pressé de manger mais avant ça de me doucher je me débarrasse de mon t-shirt alors que je viens de passer la porte. Je ne mets que 5 minutes pour me doucher, j'enfile un pantalon et une chemise blanche, je décide de me rendre dans la salle à manger pied-nu. Isabelle n'est pas encore attablée, je leur demande où elle est.
- Dites les gars ce n'est pas en la prévenant pas que vous aurez droit à sa part vous savez, en plus je ne crois pas qu'il faille tenter de lui voler son repas, sous peine que les minutes qui suivent soient très douloureuses...
- T'inquiète, elle a été pendre ses affaires dans la buanderie je crois, elle devrait arriver ici d'une minute à l'autre.
Jem disait vrai, trois minutes plus tard elle passait l'entrée de la pièce et me laissa sans voix. Ce fut Kyle qui prit la parole.
- Eh bien, on se sent tous très mal habillés comparés à toi...
- C'était la dernière tenue de propre que j'avais, je sais ça fait pas trop le genre d'habits qu'on emporte en mission mais je ne savais pas à quoi j'allais être confrontée alors j'avais prévu large pour couvrir n'importe quelle situation et me fondre dans le décor.
Elle porte une robe noire moulante qui la met parfaitement en valeur. La robe a des bretelles qui ne dépassent pas ses épaules et lui arrive à mi-cuisse. Je remarque que, comme moi, elle est également pieds-nus. Ses cheveux, contrairement à son habitude, sont détachés et pendent. Elle s'assoit en face de moi. Alors que nous ouvrons les boites des pizzas, un homme de Marshall rentre dans la pièce soudain silencieuse, fait son petit tour sans un mot et repart comme il est venu. Le fait que ce ne soit pas Marshall veut dire une seule chose : il a été retenu plus longtemps que prévu et ne reviendra probablement pas nous embêter avant demain matin. Le diner se passe super bien, ce que je trouve assez drôle c'est la façon dont elle a été très vite acceptée par toute l'équipe comme si elle en avait toujours fait partie.
- Alors les gars votre journée, vous avez fait quoi ?
- Chaton et moi on est allé se promener un peu dans la foret ce matin, qui est splendide soit dit en passant, nous n'avons été dérangé par personne en plus il faisait super beau.
- Et vous Jem, Will vous avez fait quoi ?
- Petit tour du village, on a suivi la route qui en part à l'est et l'après-midi on est tous allé faire une partie de tennis. Et vous ?
Elle hésite à répondre ne sachant pas quoi leur dire, je réponds à sa place, je ne cache rien à mon équipe.
- Un petit tour à la piscine tous les deux, c'était le moment ou jamais avec Marshall qui n'était pas là cet aprèm.
Ils n'émettent pas de commentaires à ce sujet. Nous continuons de discuter de tout et de rien. Isabelle s'intéresse à chacun. Et leur pose pleins de questions sur eux, Will est le premier à lui répondre.
- Alors pourquoi les SEALS pour vous tous ? Je le sais pour Sam mais je me demande comment vous avez atterrit ici.
- Moi j'avais un père dans l'armée qui est mort quand j'étais jeune mais, avec ce qu'il me racontait, j'ai toujours voulu y rentrer. Mon père me disait toujours de viser le plus haut que je pouvais alors j'ai visé les SEALS et j'y suis arrivé.
- Et vous autres ?
- Père militaire toujours en vie, la discipline a toujours fait partie de ma vie, mais quand on se transforme en loup il vaut mieux sinon on peut être vite amené à perdre le contrôle et faire des dégâts. La majorité des jeunes de ma meute font au moins un service, ça nous permet de nous discipliner, nous contrôler et renforcer l'esprit d'équipe et par la suite celui de la meute, généralement peu se lancent dans une carrière complète comme moi. Mais ça m'a plu, quand ils ont décidé de monter une équipe composée de personnes aux dons spéciaux et qu'ils m'ont demandé de la rejoindre je n'ai pas hésité.
- Et toi Chaton t'avais aussi un père militaire comme Will ou Jem ? Ou bien aussi quelque chose de groupe ?
- Non, enfin je veux dire les panthères vivent en solitaire normalement donc il n'y a pas vraiment de regroupement. J'ai toujours vécu avec ma famille mais j'ai intégré l'armée quand j'ai commencé à mal tourner, je trainais avec des personnes peu recommandables. J'ai commencé par l'armée de terre, quand j'ai entendu parler de cette unité j'ai fait une demande pour y rentrer, ça n'a pas été facile crois moi...
Elle se tourne ensuite vers Kyle.
- Moi ? Oh tu sais ma meute contrairement à celle de grenade n'est pas trop du genre à faire le service militaire. Pour faire simple disons que j'ai un jour passé la porte du bureau de recrutement et que je n'en suis jamais vraiment sorti.
Kyle n'est pas du genre à s'épancher sur lui, il est très sympa mais il y a des choses qu'il préfère garder pour lui, je n'ai jamais vraiment su ce qui l'avait poussé à rentrer dans l'armée mais je crois qu'il avait vu un innocent qu'il connaissait de vue de son école, se faire tuer dans une fusillade quand ils étaient plus jeunes. Il a décidé de rentrer dans l'armée pour empêcher tout ce qui était terrorisme, pour éviter que cela ne se reproduise. Il ne m'en a jamais parlé en détails mais je crois que sa petite sœur avait été avec lui ce jour-là, elle est toujours en vie, je l'ai vue mais je crois que pour Kyle rentrer à l'armée c'est la protéger elle ainsi que toutes les autres sœurs d'autres personnes et puis comme nous tous il a dû y prendre goût.
- Et toi alors, l'armée, avec tes pouvoirs ça aurait pas été plus intéressant de faire médecine ?
Je me pince les lèvres, Kyle n'y avait pas été avec le dos de la cuillère sur cette question, il ne s'en rendait surement pas compte mais le passé d'Izzy était aussi douloureux que le mien. C'est vrai qu'avant qu'on ne tombe sur Izzy je ne lui avais que vaguement parlé de cette fille dont j'étais absolument fou avant que tout ne parte à volo. Il ne savait donc pas pour son père, son frère sauf ce qu'il avait entendu au Conseil.
- Eh bien c'est un point de vue, à vrai dire j'étais plus intéressée par voir le monde dans un premier temps et dans un second temps éventuellement faire des études, en droit qui sait... Disons que ma vie a pris un autre tournant le jour de mon 18ème anniversaire. Je n'ai jamais connu ma mère, mon père est mort lors de ma 17ème année, il était devenu l'ombre de lui-même après qu'il n'ait pas pu sauver la mère de Sam, mais la vie continuait, il m'avait fait promettre de réaliser mes rêves. Le jour de noël, il y a eut... enfin bref. Mon frère a été accusé de meurtre et tu sais comment il est mort, tu sais ce que j'ai vu, tu l'as entendu au Conseil, Kyle. Alors j'ai choisi l'armée parce que ce que j'avais toujours voulu n'avait plus vraiment d'importance. Je n'avais plus de famille, je me suis dit que faire quelque chose d'utile serait bien, je me suis engagée en pensant que vu que je ne laissais personne derrière moi ce serait plus facile en tant de soldat. Je n'avais pas prévu de me faire un nouveau frère. Je ne regrette pas en soi, juste que s'il avait vraiment dû mourir ça n'aurait pas dû être dans la rue mais sur un champ de bataille. L'armée est en quelque sorte devenue un second chez moi mais pas non plus une seconde famille. Je ne me liais pas à grand monde, bien sûr j'étais polie et je discutais avec les membres de mon unité mais ils ne me connaissaient pas vraiment et moi non plus, jusqu'à ce que ce petit con d'Alec me provoque en plein milieu du réfectoire alors qu'il venait de poser un pied dans la base, là j'avais trouvé ma deuxième famille. Je suis restée à l'armée parce que finalement je servais mon pays, que j'étais douée là-dedans et que ça me plaisait.
Tout le monde se tait.
- Et ne vous inquiétez pas je suis contente d'être là où j'en suis aujourd'hui, je ne regrette pas les décisions que j'ai dû prendre.
Nous repartons sur des sujets plus légers et Grenade se lance même à faire des blagues. Izzy rigole de son rire si parfait et cristallin, ses joues roses, ses yeux ; je ne peux pas résister et je lui fait du pied sous la table. Elle me regarde et souris, comme une petite fille elle me coince le pied entre ses jambes et m'adresse un sourire taquin. Elle se lève et nous dit qu'elle va se coucher. Je la laisse partir devant, elle sort à peine de la pièce que je prétexte avoir besoin de dormir. Kyle qui doit monter la garde ce soir comprend bien ce qu'il se passe et à travers son regard je vois qu'il a compris.
Je monte les marches 2 à 2 et j'arrive très vite à rattraper Isabelle alors qu'elle est adossée à côté de la porte de ma chambre contre le mur.
- Alors Sam, il ne t'aura pas fallu longtemps dit donc...
Je l'embrasse, elle ouvre la porte et s'engouffre à reculons dedans. Ma chambre est plongée dans l'obscurité et je referme la porte derrière moi. Isabelle de sa main essaye de trouver l'interrupteur sur le mur, avant qu'elle n'ait pu l'atteindre je la plaque contre. Je mets une de mes mains sur son ventre de l'autre j'écarte ses cheveux de sa nuque et les rassemble sur son épaule droite. Je l'embrasse dans le cou, je commence par derrière son oreille, j'aspire son lobe d'oreille et je descends avec mes lèves petit à petit. Sa respiration s'accélère. De ma main droite j'attrape la fermeture de sa robe et je la descends doucement, mes doigts effleurent sa peau et elle tente de se dégager doucement de moi mais je la presse un peu plus contre le mur, je déboutonne ma chemise et la jette plus loin, je termine de descendre la fermeture éclair de la robe et je lui fait enlever les bras des bretelles et la robe repose désormais sur ses hanches. Cette vision d'elle m'excite encore plus. Il n'y a plus désormais un espace entre le mur et elle, entre sa peau et la mienne. J'embrasse sa clavicule gauche, mes deux mains sont désormais sur son ventre que je caresse. Alors que mes lèvres repartent vers son cou, elle tourne la tête et je l'embrasse. J'explore sa bouche, le moindre centimètre, nos langues s'entremêlent. À bout de souffle elle écarte légèrement ses lèvres des miennes et se les humectes. Il ne m'en faut pas plus pour l'embrasser de nouveau et attraper sa lèvre du bas et la mordiller. Je redescends avec mes baisers. Je dégage une de mes mains de son ventre pendant que mon autre monte vers ses seins, de ma main libre je détache son soutien noir, il est simple mais il m'excite. Izzy se décolle un peu du mur et se cambre alors que je prends ses seins dans mes mains. Sa tête repose sur mon épaule alors que j'en trace le contour, je joue avec leurs pointes et elle gémit, je souris en l'entendant, mes lèvres contre son cou. Elle ferme les yeux alors que je lui pince le bout. Mes mains redescendent et finissent de lui ôter sa robe. Je découvre qu'elle porte un string. Isabelle se retourne et se presse contre moi avant de m'embrasser, elle est brûlante de désir. Je la fais avancer à reculons vers mon lit et je la retiens avant qu'elle ne tombe. Je l'allonge tendrement sur le lit. Elle enroule ses jambes autour de mes hanches, elle passe ses mains dans mes cheveux et son regard gris-bleu fixe le mien. Je me rapproche et je me retrouve sur elle, je l'embrasse sur les lèvres, puis sur la jugulaire. Je descends sur son corps avec mes baisers, j'arrive à son sein et je l'embrasse avant de le prendre en bouche, je le suce, je le parcours de ma langue de mon autre main je m'occupe de son autre sein, Isabelle gémit et se cambre. Elle murmure mon nom. Alors qu'elle halète je m'arrête et redescends encore plus bas, je passe mon doigt sous l'élastique de son string et le lui ôte. Je l'embrasse sur la hanche puis ma langue établit le contact avec son intimité toute humide. Elle gémit et halète en même temps, elle gesticule et d'une de mes mains posée sur son ventre j'arrête le soubresaut de ses hanches, je passe mon autre main dans son dos pour la maintenir contre moi. Ma langue effectue de petits tourbillons, caresse, glisse et se faufile. Je suce avec ma bouche, j'effleure avec mes lèvres et mordille avec mes dents. Isabelle lâche de petits gémissements et agrippe la couverture de ses mains. Elle pousse un cri. Je remonte le long de son ventre. J'ôte mon pantalon et mon caleçon, je déchire l'emballage et met le préservatif. Je glisse mes mains entre ses jambes et pose mon extrémité contre elle. Elle enroule ses jambes autour de ma taille pour s'offrir à moi. Je la pénètre lentement et l'embrasse. J'adopte un rythme régulier et lent, je sais que je la rends folle.
- Sam je t'en prie, pitié.
En me disant cela dans un murmure elle m'aspire un peu la peau de mon cou. Je laisse tomber ma tête dans son cou et je ne cesse de l'embrasser. Elle contracte ses muscles et je perds le rythme, je me mets à accélérer, elle bouge avec moi en ondulant ses hanches contre les miennes, son dos cambré. Sa respiration est sourde, ses baisers son enflammés et ses caresses sont désespérées. Elle m'embrasse intensément et crie mon nom. Je jouis, ralenti et m'arrête. Je me relâche au-dessus d'Izzy et je la couvre de doux baisers. Nous restons allongés un moment comme cela, je retire le préservatif, le jette à la poubelle et attire Izzy avec moi sous les draps. Elle m'embrasse et se cale contre moi avant de s'endormir.
***
Qu'avez vous pensé de ce chapitre ?
Petit chapitre tout plein d'émotions et de tendresse, le calme avant la tempête peut-être ?
Parce que lire donne le sourire.
Izzy
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