Chapitre 11

Twelve ouvrit lentement les yeux. Tout était flou au début, puis la lumière blanche agressive du néon au-dessus d'elle la força à plisser les paupières. L'odeur familière de désinfectant et de draps propres lui indiqua qu'elle était à l'hôpital.

Elle cligna plusieurs fois des yeux, essayant de rassembler ses pensées. La dernière chose dont elle se souvenait, c'était... Will attaché, la liane dans sa bouche, Hopper qui l'appelait... et puis, plus rien.

Elle tourna la tête lentement. Pas de Joyce, pas de Hopper, pas de Mike qui lui faisait des grands discours dramatiques sur le fait qu'elle avait failli mourir... Elle était seule. Enfin, presque.

À côté d'elle, une perfusion était reliée à son bras. Un moniteur cardiaque bipait doucement à son chevet, et une couverture trop grande la recouvrait jusqu'au menton.

Twelve (pensant) : Ok. Très bien. J'suis pas morte. Bonne nouvelle.

Elle tenta de bouger une main, puis l'autre. Son corps semblait fait en plomb, mais elle parvint à redresser un peu ses bras. Bon signe.

Twelve (pensant) : Allez, Twelve. Debout.

Elle prit une grande inspiration et commença à se redresser. Mauvaise idée.

Un vertige violent la frappa immédiatement, la forçant à se rattraper au rebord du lit. Son crâne tambourinait comme si un petit batteur de rock y faisait un solo. Mais elle n'allait pas rester là à moisir sous ces draps !

Elle posa un pied par terre. Puis un deuxième. Elle se leva.

Et elle se rassit aussi sec.

La pièce fit un triple salto avant ses yeux, et ses jambes décidèrent qu'elles ne participeraient pas à cette mission. Elle s'effondra sur le lit avec un bruit mou.

C'est à ce moment-là que la porte s'ouvrit brusquement.

Une infirmière entra, regarda Twelve... puis son regard descendit vers ses jambes hors du lit.

Infirmière : Oh non, non, non, NON !

Elle se précipita sur Twelve comme si elle s'apprêtait à attraper un bébé sur le point de tomber d'un canapé.

Infirmière : Qu'est-ce que vous faites ?! Vous êtes censée être au repos !

Twelve (faiblement) : J'm'ennuyais.

L'infirmière leva les yeux au ciel avant de l'aider à se rallonger.

Infirmière : Et si on essayait de ne PAS tomber dans les pommes deux fois dans la même semaine, hein ?

Twelve (marmonnant) : C'était un test... pour voir si j'étais encore vivante.

Infirmière : Vous voulez un vrai test ? Essayez de tenir debout plus de trois secondes la prochaine fois.

Twelve roula des yeux, mais ne protesta pas quand l'infirmière la recouvrit à nouveau avec la couverture.

L'infirmière appuya sur un bouton d'appel.

Infirmière : Bon, je vais chercher un médecin avant que vous décidiez de courir un marathon.

Twelve : Je pensais juste à un sprint.

Infirmière (sarcastique) : Oh, pardon. Dans ce cas, tout va bien.

Elle sortit en secouant la tête, laissant Twelve soupirer et fixer le plafond.

Twelve (pensant) : Bon... au moins, je suis en vie. Et officiellement interdite de fuite d'hôpital.

Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit de nouveau, laissant entrer un médecin – un homme d'une quarantaine d'années, l'air sévère mais fatigué, une blouse blanche un peu froissée sur les épaules. Il tenait un dossier dans une main et une tasse de café dans l'autre, qu'il sirota avant de lever les yeux vers Twelve.

Médecin : Ah, notre miraculée s'est réveillée. Et elle essaie déjà de s'enfuir à ce que j'ai entendu.

Twelve haussa les épaules avec une fausse innocence.

Twelve : J'aime pas trop les lits.

Le médecin posa son café sur une table et s'approcha pour vérifier les machines à côté d'elle.

Médecin : Et moi, j'aime pas trop que mes patients jouent aux funambules après un coma de trois jours.

Twelve écarquilla les yeux.

Twelve : Trois jours ?!

Médecin : Oui. Vous aviez un taux de fatigue digne d'un marathonien après 72 heures sans dormir. C'est un miracle que vous soyez réveillée aussi vite.

Twelve grimaça. Bon, peut-être qu'elle avait un peu trop donné d'énergie à Will...

Le médecin prit une lampe et vérifia ses pupilles avant de poser deux doigts sur son poignet.

Médecin : Vous sentez des vertiges ? Des nausées ?

Twelve : Non. Enfin, à part quand j'essaie de me lever.

Le médecin hocha la tête, notant quelque chose dans son dossier.

Médecin : Ça, c'est parce que votre corps essaie toujours de récupérer. Vous devez vous reposer. Et boire de l'eau. Beaucoup d'eau.

Twelve croisa les bras.

Twelve : Super. Et je peux sortir quand ?

Le médecin la fixa un instant, avant de soupirer.

Médecin : Quand vous pourrez marcher sans vous écrouler comme un château de cartes. D'ici là, repos. Compris ?

Twelve soupira à son tour et se laissa retomber contre l'oreiller.

Twelve : Mouais... compris.

Le médecin esquissa un petit sourire en coin avant de ranger son dossier.

Médecin : Bien. Je vais prévenir vos proches que vous êtes réveillée. J'imagine qu'ils vont se précipiter ici dès qu'ils l'apprendront.

Twelve eut un petit sourire en coin.

Twelve : Oh, génial. J'ai hâte d'avoir une réunion de famille au complet.

Le médecin hocha la tête, récupéra son café et quitta la pièce, laissant Twelve seule avec ses pensées.

Elle tourna la tête vers la fenêtre. Il faisait jour. Peut-être matin, peut-être après-midi. Elle avait perdu toute notion du temps.

Twelve (pensant) : Bon... ils vont débarquer d'une minute à l'autre. Prépare-toi, Twelve. Ça va être l'invasion des câlins et des 'tu nous as fait peur'.

Elle soupira en fixant le plafond, attendant que la tempête arrive. Quelques minutes passèrent dans un calme presque trop paisible. Twelve tapota ses doigts contre le drap, sentant l'impatience monter. Elle s'apprêtait à sonner pour demander si quelqu'un comptait lui rendre visite quand, soudain, la porte s'ouvrit brusquement.

Joyce entra en trombe, suivie de Jonathan et... de Hopper, qui semblait à la fois soulagé et très contrarié.

Joyce (les larmes aux yeux) : Oh mon Dieu, Twelve !

Avant que Twelve ne puisse réagir, elle se retrouva prisonnière d'une étreinte aussi chaleureuse qu'étouffante.

Twelve : J—Joyce... J'ai survécu au Démogorgon, j'aimerais éviter de mourir par manque d'oxygène...

Joyce s'écarta précipitamment, essuyant ses larmes avec un sourire gêné.

Joyce : Désolée... C'est juste que... tu nous as fait une peur bleue !

Jonathan et Nancy, qui était resté en retrait, s'approcha à son tour, les bras croisés, l'air à la fois soulagé et impressionné.

Jonathan : T'as vraiment donné ton énergie à Will ?

Twelve haussa un sourcil.

Twelve : Je pouvais pas le laisser comme ça, si ?

Jonathan esquissa un petit sourire avant de secouer la tête.

Jonathan : T'es dingue, tu le sais ça ?

Twelve : On me le dit souvent.

Mais avant qu'elle ne puisse ajouter quoi que ce soit d'autre, Hopper s'approcha et planta son regard perçant dans le sien.

Hopper : Toi.

Twelve déglutit.

Twelve : Moi ?

Hopper : Ouais, toi. Tu m'expliques ce qui t'est passé par la tête ?

Il croisa les bras, l'air sévère, et Twelve se ratatina légèrement sous son regard.

Twelve : Euh... sauver Will ?

Hopper leva les yeux au ciel et passa une main sur son visage, visiblement à bout.

Hopper : Tu réalises que tu aurais pu y rester ?

Twelve : Mais j'y suis pas restée !

Hopper ferma les yeux un instant, inspirant profondément pour garder son calme. Puis, à la surprise générale, il tendit une main et ébouriffa les cheveux de Twelve avec un petit sourire fatigué.

Hopper : T'as fait un truc sacrément courageux. Et sacrément stupide.

Twelve : Ça me résume bien.

Il secoua la tête, mi-amusé, mi-exaspéré, tandis que Joyce levait les yeux au ciel.

Joyce : Bon, assez de sermons. Tu dois te reposer, jeune fille.

Twelve fit mine de protester, mais Jonathan leva une main.

Jonathan : T'as littéralement failli t'évanouir en essayant de te lever. Alors ouais, repose-toi.

Twelve grogna et se laissa retomber sur son oreiller, croisant les bras.

Twelve : Super. Encore une journée à rien faire.

Hopper attrapa une chaise et s'installa à côté de son lit. Twelve était encore en train de bouder sur son oreiller quand Joyce lança un regard entendu à Hopper.

Joyce (exaspérée) : Bon, moi, j'en ai marre des altercations stériles. Je préfère me concentrer sur des choses positives, MOI. D'ailleurs...

Elle fit mine de s'éloigner, un sourire mystérieux aux lèvres.

Twelve (méfiante) : Euh... Joyce ? C'est quoi ce sourire bizarre ?

Joyce ignora la question et se dirigea vers la porte.

Joyce : J'ai une surprise pour toi !

Twelve (fronçant les sourcils) : Si c'est encore une perfusion de vitamines, je jure que—

Elle n'eut pas le temps de finir.

La porte s'ouvrit brusquement et, en une fraction de seconde, elle se retrouva submergée par une masse humaine hurlante.

TWELVE !!!

Elle poussa un cri étranglé en voyant trois têtes lui sauter dessus comme des furies. Mike, Dustin et Lucas venaient littéralement de lui bondir dessus, l'écrasant à moitié sur son lit d'hôpital.

Twelve (étouffée) : OK, OK ! ON SE CALME ! J'AI SURVÉCU AU MONDE À L'ENVERS, J'AIMERAIS ÉVITER DE MOURIR SOUS UNE AVALANCHE D'AMIS !

Mais aucun des trois ne semblait décidé à relâcher leur étreinte.

Mike (au bord des larmes) : T'es réveillée ! T'es en vie !

Dustin (reniflant dramatiquement) : J'ai failli faire une crise cardiaque en apprenant ce que t'avais fait !

Lucas (serrant encore plus fort) : T'ES UNE GRANDE MALADE !

Twelve se débattit tant bien que mal, tentant de s'extraire de la tornade d'émotions qui la submergeait.

Twelve : HÉ ! La patiente a besoin d'ESPACE ! Je suis pas un coussin anti-stress !

Hopper croisa les bras et haussa un sourcil.

Hopper : On dirait bien que t'as plus d'énergie que ce que l'infirmière pensait.

Joyce, elle, observait la scène avec un sourire attendri.

Joyce : Tu vois, Twelve, t'es peut-être inconsciente et imprudente, mais t'es aussi incroyablement aimée.

Twelve souffla un bon coup alors que les garçons relâchaient (un peu) leur emprise.

Twelve (souriant malgré elle) : Ouais, ouais... J'ai capté le message. J'ai eu peur pour vous aussi, vous savez.

Mike hocha frénétiquement la tête.

Mike : Et nous alors ?! On s'est imaginé le pire !

Dustin : J'ai même préparé un discours pour ton enterrement !

Tout le monde se figea et le fixa.

Twelve : ... Tu pouvais pas juste espérer que je survive ?

Dustin (gêné) : J'ai dit préparé, pas finalisé !

Lucas lui donna une tape derrière la tête pendant que Twelve éclatait de rire.Hopper, malgré lui, esquissa un sourire.

Hopper : Bon, les gosses... Laissez-lui au moins le temps de respirer.

Dustin, Mike et Lucas acceptèrent à contrecœur, se reculant légèrement. Twelve, elle, regarda tout le monde et sentit une chaleur étrange l'envahir. Pour la première fois depuis longtemps, elle se sentait réellement... à sa place. Mike s'assit au bord du lit, triturant nerveusement ses mains. Dustin et Lucas échangèrent un regard avant de reculer légèrement, sentant que quelque chose de plus sérieux allait être dit.

Mike (hésitant) : Twelve... il faut que je te parle de... de Eleven.

Twelve ferma brièvement les yeux, et un soupir lui échappa. Elle savait exactement où il voulait en venir.

Twelve : Je sais.

Mike cligna des yeux, surpris.

Mike : Quoi ? Comment ça, tu sais ?

Twelve le regarda, son expression plus douce qu'à l'accoutumée.

Twelve : Je l'ai ressenti... Au moment où elle l'a fait.

Mike sembla figé, comme si l'information était trop lourde à assimiler d'un coup.

Twelve (calmement) : Elle s'est sacrifiée pour tenter de fermer le portail. Elle savait que c'était la seule solution... Et elle n'a pas hésité une seconde.

Mike serra les poings.

Mike : Elle... Elle va revenir, pas vrai ? Elle est forte... Elle a survécu à pire, alors elle va—

Il s'interrompit quand Twelve posa une main sur la sienne.

Twelve (d'une voix douce, mais ferme) : Mike... Je l'espère autant que toi. Mais on doit aussi se préparer à l'idée que... que peut-être pas.

Les garçons échangèrent des regards complices, un sourire malicieux se dessinant sur leurs visages. Ils avaient repéré la gêne évidente de Twelve. Et, comme des gamins, ils étaient prêts à en profiter.

Lucas (avec un sourire de conspirateur) : Alors, il paraît que Will va venir te voir ce soir... Amoureux, hein ?

Twelve s'arrêta net, une étincelle de panique dans ses yeux. Elle rougit instantanément, mais se ressaisit bien vite, croisant les bras avec une feinte assurance.

Twelve (essayant de paraître détachée) : Quoi ? Non, mais... sérieusement, vous exagérez là !

Dustin éclata de rire, se penchant un peu plus vers elle, et enchaîna avec une mimique exagérée.

Dustin : Ah ouais, bien sûr, une simple visite amicale, c'est ça. Mais dis-moi, pourquoi t'es aussi rouge qu'une tomate alors ?

Mike (avec un regard moqueur) : T'as un petit crush sur Will, hein ? T'es trop mignonne, Twelve.

Lucas (ne pouvant plus se retenir) : Twelve est amoureuse ! Twelve est amoureuse ! Il commença à chanter en rythme. Twelve et Will, assis dans un arbre, K-I-S-S-I-N-G !

Twelve, incapable de cacher sa gêne, balança un coussin sur Lucas.

Twelve (rougissant) : Arrêtez, sérieusement, c'est embarrassant !

Dustin (continuant son attaque) : C'est marrant, on dirait que t'as du mal à assumer. T'as même pas besoin de dire quoi que ce soit, tout est écrit sur ton visage !

Mike (avec un sourire espiègle) : Oh, on le sait, on le sait, Twelve... On sait que tu as des papillons dans le ventre.

Lucas (rigolant) : Twelve, t'es trop mignonne quand tu rougis. T'as vu ça, Mike ? C'est comme si on lui avait mis un panneau 'amoureuse' au-dessus de la tête.

Twelve (soupirant et jetant un regard exaspéré vers eux) : Vous êtes insupportables. Vous êtes pires que des petites filles !

Mais les garçons ne l'entendaient pas de cette oreille. Ils étaient en mission et ne comptaient pas laisser passer une occasion de la chahuter un peu.

Dustin (avec un clin d'œil) : Ouais, c'est ça. T'as vu comment t'as réagi ? T'es carrément amoureuse ! Dis-le, allez ! On veut entendre ça !

Mike (sur un ton taquin) : Twelve et Will, assis dans un arbre, K-I-S-S-I-N-G !

Les trois éclatèrent de rire, et Twelve se laissa tomber en arrière, totalement défaite, avec un petit rire nerveux. Elle n'avait plus la force de se défendre, mais elle savait qu'ils n'arrêteraient pas tant qu'elle ne lâcherait pas un mot. Mais malgré sa gêne, un sourire se dessinait sur ses lèvres.

Twelve (avec un petit rire étouffé) : Vous êtes insupportables. Mais bon... on dirait bien que vous avez gagné.

Les garçons continuèrent à chanter et à se moquer gentiment d'elle, et pour une fois, Twelve ne protesta pas. Parce qu'après tout, peut-être que Lucas, Mike et Dustin avaient un peu raison... Le soir arriva, et Will se tenait enfin devant la porte de Twelve. Il n'était plus le petit garçon effrayé qu'il avait été quelques mois auparavant. Mais, en ce moment, il semblait aussi nerveux qu'un chat qui vient d'entrer dans une pièce pleine de chiens.

Joyce ouvrit la porte, et un silence s'installa quelques secondes, alors qu'ils se regardaient, tous les deux, un peu hésitants. Will se gratta la tête, un sourire timide apparaissant sur son visage.

Will : Sa-Salut !

Twelve : Bonjour ! Elle se déplaça un peu pour le laisser entrer, essayant de cacher son sourire.

Le regard de Will balaya la pièce, cherchant un endroit où poser ses yeux, avant de se fixer sur Twelve, qui l'observait avec un air bienveillant mais aussi un peu curieux.

Will : Euh... il n'y a rien à boire, hein ? C'est pas grave, je vais juste... prendre un peu l'air. 

Il se dirigea vers une fenêtre ouverte, faisant mine de regarder dehors, mais ses pensées semblaient ailleurs.

Twelve : Je peux t'apporter quelque chose. T'as soif ?

Mais avant qu'elle ne puisse bouger, Will lâcha soudainement, comme s'il avait trouvé la chose la plus importante à dire.

Will : Tu sais... je pensais que t'étais le fruit de mon imagination, mais après, je me suis rendu compte que c'était pas possible... T'es beaucoup trop jolie pour ça.

L'air de Will était sincère, mais la pièce entière sembla se figer un instant. Les garçons se regardèrent, complètement abasourdis.

Mike : What the f***???

Dustin : Il vient de... Vraiment ? 

Il se tourna vers Lucas, les yeux écarquillés, cherchant à comprendre s'il avait bien entendu.

Lucas (légèrement égaré) : Attends, là... il vient vraiment de dire ça ?

Joyce ne put s'empêcher de glousser légèrement, un sourire complice se dessinant sur son visage.

Jonathan (chuchotant à Nancy) : Depuis quand il sait draguer ?

Hopper, observant la scène, secoua la tête avec un sourire en coin.

Hopper : Ah, les hormones en ébullition... c'est ça, l'adolescence. 

Il ajouta avec un air taquin,

Hopper : Il aurait bien besoin d'un petit cours particulier, je crois.

Joyce se tourna vers Hopper, un sourire malicieux sur les lèvres.

Joyce : Oh, il devrait l'apprendre à son père, ça serait une bonne idée !

Les garçons se mirent à éclater de rire. Will était rouge comme une pivoine, les joues brûlantes de gêne. Twelve, quant à elle, se tourna vers Will pour le soutenir, mais elle aussi était un peu déstabilisée par la tournure des événements.

Twelve (essayant de reprendre son calme, d'un ton un peu moqueur) : Pourquoi tu dis ça ?

Will se mordilla la lèvre inférieure, se sentant encore plus mal à l'aise.

Will : Ben... tu sais, avec tout ce qui s'est passé... je croyais que t'étais juste dans ma tête, un truc que mon esprit avait inventé à cause de tout... le stress et tout ça. Mais... sérieusement... tu... tu es trop réelle et belle pour être juste un... un rêve.

Twelve, un sourire en coin, secoua la tête.

Twelve : Eh bien, merci...

Les rires redoublèrent. Hopper se tourna vers Jonathan, un air de faux sérieux sur le visage.

Hopper : Je crois qu'on devrait peut-être lui donner quelques conseils sur la galanterie, non ?

Joyce (d'un ton innocent mais avec un sourire en coin) : On pourrait commencer par lui expliquer que les compliments, c'est bien, mais faut pas trop en faire...

Mike : Mais c'est pas possible, là, vous êtes en train de le transformer en Casanova !

Les garçons s'esclaffèrent encore, et même Will ne put réprimer un petit rire nerveux. 

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