20. Disparitions inquiétantes
MIKE :
—Sentez la bonne odeur d'Hawkins ! s'enthousiasma Lucas en descendant de l'avion.
—L'Amerique à enfin retrouvé son âme ! s'écria Erica.
—Elle est toujours comme ça cette gamine ? demanda Macha.
—J'en ai bien peur, répondit Robin en secouant la tête.
Macha fit la grimace.
—En tout cas, merci pour le voyage, fit Steve.
—J'attends juste mon argent, souria Macha en se tournant vers Max.
Max sortit un petit billet de 10 dollars de sa poche et le tendit à Macha.
—Tu voulais de l'argent ? En voilà, s'exclama Max en affichant un sourire narquois.
Macha leva un sourcil et attrapa l'argent d'un coup de main.
—Je suis trop naïve, soupira-t-elle en remontant dans l'hélicoptère.
—Elle est vraiment trop naïve, répéta Lucas en hochant la tête.
—Un point pour Max ! s'exclama Max en faisant un grand geste avec son bras.
—Concentrez-vous un peu, je vous rappelle qu'on a un méchant papa à trouver, rappela Steve.
—Excuse-nous, maman, cingla Robin.
—Taisez-vous et suivez-moi, ordonna Steve.
—Tu ne veux quand même pas qu'on aille au laboratoire à pied ? demanda Erica.
—Si, on a tous besoin de faire du sport, répondit Steve qui marchait devant.
—Non, il faut qu'on trouve un autre moyen. On ne peut pas y aller à pied, pas avec l'état de El, compléta Nancy.
—Quelqu'un à une autre idée alors ? demanda Dustin.
—Ma jambe... gémit El en se jetant par terre.
Mike accourat vers El et lui remonta son pantalon, jusqu'à sa cuisse.
—Beurk! grogna Erica encore une fois.
—Erica, tais-toi ! lui chuchota Lucas.
—Juste les faits, répondit-elle en hochant la tête.
—Ça a empiré, dit Jonathan en inspectant le jambe de sa petite sœur adoptive.
—On dirait que cette chose monte de plus en plus haut, pensa Nancy.
—Et elle monte très vite... souffla Robin.
—On peut pas perdre plus de temps, il faut qu'on se dépêche, ordonna Nancy.
—Mais El ne peut pas marcher, rappela Mike.
—Mike, reste ici avec El. On se charge de Brenner, ordonna Nancy.
—Mais on ne peut pas rester... contra Mike avant que sa sœur ne la coupe.
—Mike, restez ici, on fera au plus vite, insista Nancy.
—Très bien, soupira Mike.
—Ça va aller, El ? demanda Jonathan tendrement.
—Je vous attends, gémit-elle, essayant tant bien que mal de cacher sa douleur.
Après les au-revoir, Nancy, Jonathan et les autres laissèrent El et Mike seuls. Mike porta El jusqu'au coin d'un arbre et l'allongea délicatement.
—Est-ce que ça te fait mal ? demanda-t-il en lui caressant les cheveux.
—C'est comme si ma jambe se désintégrait petit à petit...
—On va trouver une solution, d'accord ? dit Mike d'une voix douce.
—Promis?
—Promis.
Mike lui sourit, mais détourna vite le regard quand il entendit un craquement derrière eux.
—Tu as entendu ? demanda-t-il, inquiet.
—Entendu quoi ?
Un autre craquement se fit entendre à leur droite, et cette fois ci, El tourna la tête.
—C'était quoi ça ? demanda-t-elle.
—Ne bouges surtout pas, ordonna Mike en se levant et en s'approchant de la source du bruit.
Il prit une branche d'arbre qui était tomber par terre et la tendit devant lui, en s'approchant d'un buisson lentement. Il écarta les buissons du secteur à l'aide de sa branche d'arbre et soupira de soulagement.
—Ça devait être un lapin. J'aurais aimé croiser un lapin, ça aurait fait passer le temps, pas toi ? demanda-t-il tout en restant devant les buissons.
Mais personne ne répondit.
—El ? dit Mike en se retournant en sa direction.
El n'était plus là. El n'était plus là ! Mike accourut vers l'arbre où était allongée El et cherchant partout autour de lui.
—El ? Tu es là ? demanda-t-il.
Il n'eut pas le temps de chercher plus longtemps, qu'il reçu un coup violent derrière la tête. La dernière chose dont il se souvenait, c'était qu'il avait ressentit une douleur horrible derrière la tête, et ensuite, c'était le noir total.
NANCY :
Nancy avançait la première dans la forêt, au côté de Jonathan, dégageant les arbres et les feuillages qui les gênaient.
—On arrive dans combien de temps ? râla Erica derrière Nancy.
—Quand on arrivera, se contenta de répondre Nancy.
—Oui, mais ça fait une heure qu'on marche, et j'aimerai bien garder l'usage de mes jambes jusqu'à au moins 70 ans ! remarqua Erica.
—J'ai la réponse à ta question, intervint Jonathan qui venait de passer devant Nancy et de s'arrêter quelques mètres devant eux.
—Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Max en s'approchant.
—On y est. C'est le laboratoire, dit Jonathan d'un ton sarcastique.
—Alors, on fait comment pour entrer là-dedans ? demanda Dustin en croisant les bras sur sa poitrine.
—Encore une entrée en effraction ? Non mais je rêve, on est vraiment en train de devenir des criminels recherché par la moitié de la population Russe et l'autre par des scientifiques américains ! râla encore une fois Erica.
—Tu as peut-être une autre idée à nous proposer ? demanda Steve.
—On appelle la police !
—Non, pas la police, on ne pourra pas sauver El, rappela Nancy.
—Alors quoi ? Vous préférez tous qu'on crève dans une fusillade avec des scientifiques parce qu'ils nous ont prit pour des agents du FBI ? demanda Erica.
—Très bien, je propose qu'on procède à un vote, lança Steve. Que ceux qui veulent entrer par effraction lève la main, dit-il en levant la main droite directement.
Lucas leva la main le deuxième, suivit de Dustin, puis de tous le monde jusqu'à ce qu'Erica soit la seule les mains baissées.
—Les votes sont très serrés, ça va se jouer à très peu, se moqua Robin.
—Je crois que nous avons gagné la manche, dit Steve en claquant ses bras contre ses hanches.
Erica le foudroya violemment du regard et ils avancèrent un peu plus du laboratoire pour avoir une meilleure vue.
—Alors, on va entrer là dedans comment ? demanda Max en fixant le garde qui gardait la barrière d'entrée.
—On devrait peut-être savoir dans quel pièce est Brenner, pour éviter de perdre du temps à chercher et arpenter les couloirs. C'est plutôt grand à l'intérieur, expliqua Nancy.
—T'es déjà entrée là-dedans ? demanda Max.
—Oui, avec Jonathan. On a même eu droit à une... une petite visité guidée, compléta-t-elle.
—J'y suis déjà entré également, avec Mike, avoua Will.
—Et tu te souviens de comment c'était à l'intérieur ? demanda Steve.
—Pas vraiment, je n'ai vu que ma chambre d'hôpital. C'est tout ce dont je me souviens.
—Je crois que je me souviens de quelque chose, intervint Jonathan.
—Ah oui? demanda Will.
—Nancy, souviens-toi, il y a une sorte d'entrée pour les camionnettes de livraisons derrière le parking, qui mène tout droit jusqu'à la salle d'isolement où nous étions.
—Une salle d'isolement, sérieux? C'est un genre de secte cet endroit ? demanda Robin, ironiquement.
—Putôt des communistes, si tu veux mon avis, compléta Erica, silencieuse jusqu'à présent.
—Ça y est, je me souviens ! De notre salle d'isolement, il suffisait de traverser un couloir un couloir pour arriver jusqu'à la salle du portail, c'est le docteur Owens en personne qui nous y a conduit, expliqua Jonathan.
—Et vous pensez que Brenner est dans la salle du portail ? demanda Lucas.
—J'en suis quasiment sûre, puisqu'il dirige les opérations, confirma Jonathan.
—Maintenant, reste à savoir comment on va entrer là-dedans... dit Dustin.
—Oh, un camion arrive, fit Steve.
Le regard de Nancy croisa celui de Jonathan, et ils se fixèrent pendant quelques secondes. Ils venaient d'avoir la même idée. Ils avaient trouvés comment entrer là-dedans.
HOPPER :
Hopper se réveilla, après avoir dormis seulement une petite heure. Il n'avait cessé de penser à sa fille et à sa jambe. Il s'inquiétait vraiment pour elle, et ne se le pardonnerai jamais s'il la perdait.
Il se leva, regardant si Joyce était réveillée. Il se frotta les yeux, vérifiant si ce qu'il avait vu était simplement un rêve. Mais non. Joyce n'était plus là.
Était-ce une coïncidence ? Impossible, pas avec la disparition de Murray la veille. Leur disparition étaient sûrement étroitement mêlée.
Hopper devait agir, et vite. Joyce et Murray n'étaient sûrement pas en sécurité.
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