Le manoir
Murray
M. Bauman avait téléphoné la maison Byers toute la journée, personne n'a répondu, en voyant la télévision, il comprit pourquoi.
La bande a fait une opération sans l'aide de leur bien aimé rapace chauve.
Celui qui fait les recherches, le détective, le docteur love, le seul qui parle russe à des kilomètres à la ronde a été oublié, négligé, laissé de côté, abandonné.
« SANS FAÇON! Ils ne se débarasseront pas de moi comme ça! » fut sa réaction aussi audacieuse soit-elle. Ou peut-être la plus logique pour un viel excentrique vivant seul depuis (trop) longtemps et qui a pu enfin se trouver des gens biens avec qui discuter librement. Ce serait tout à fait naturel. Est-ce bien cela?
Voilà ce qui ce passait dans sa tête:
Le pouvoir de la jeunesse monta en flèche dans mon être. J'avais des amis tout à coup, qui ne m'aiment pas spécialement. Remarque : je ne suis pas grand chose pour eux, juste un taré.
Mais je m'imposerais. Parce qu'ils ont besoin de moi et moi d'eux.
Ah mes bouteilles de whisky!
J'ai trop abusé de vous et vous abusez de moi!
Tout ça n'est pas très gentil! Vous me faites penser des conneries! Maintenant assez et au volant! Ahha quand je pense que d'aucun dirait qu'une telle chose ne serait pas prudente à mettre à excécution, et pourtant, me connaissant, la prudence c'est mon domaine. Sauf, bien sûr, avec l'alcool.
Donc je me dirige vers l'aéroport, en chantant dans ma décapotable. La route est tranquille et il commence à faire sombre. Là, j'hésite à rentrer chez moi. Je pourrais dormir bien tranquillement et finir ma soirée avec mes seules véritable, et très loyales meilleures amies : les bouteilles alcoolisées. Sûrement... s'il n'y avait pas une jeep qui me coupe le passage, en face de moi, j'aurais pu.
La carosserie se heurte à la boite métallique d'un vert pas agréable aux yeux puis et je suis envoyé contre le volant. Toute couleur disparaît. Au moins là, je ne suis pas ébloui.
Hopper
Je suis réveillé par le choc violent : voiture contre voiture. Mais comme je suis tranquillement couché sur les sièges arrière avec les menottes aux mains et aux pieds, je ne suis pas blessé.
Je sors mon couteau de ma poche et crochète les menottes le plus vite possible. J'aurais même pu laisser échapper le couteau de mes doigts tellement ils tremblaient!
Je sors les corps des soldats de la voiture, prends leurs habits et le volant, puis je conduis quelques mètres, à la hauteur de la portière du conducteur opposé pour vérifier son pouls. Vivant. L'homme chauve se réveille rapidement, puis après avoir vomi un bon coup il se tourne enfin vers moi.
-Hopper...? Je le savais! Je savais que t'étais vivant!!
J'ai un doute sur son nom. Michay? Ah mais oui bien sûr Murray!
-Ouais. Tu peux dire à Joyce que... je suis désolé pour n'avoir pas pu venir vendredi chez Enzo et pour l'avoir laissée et que je suis heureux qu'elle aie adopté Jane. Mais je ne peux pas-je peux plus venir... Dis à Jane de profiter de la vie et même se marier avec ce foutu Mike, si c'est bien ce qu'elle veut.
-T'inquiète pas je leur dirais que tu les aimes de tout ton coeur, tu veux savoir la nouvelle adresse de Joyce. Elle est à Chica...
-NON! Ne me dit pas! Surtout pas.
-Quoi? T'as peur de lui sauter dessus? Ça lui plairait sûrement!
-Murray, tais-toi!!! Dis leur surtout de ne PAS venir me chercher sans Dart. Il me faut Dart. J'ai besoin de lui.
Je prends ma nouvelle voiture et démarre rapidement. Je dépasse avec une grosse marge les vitesses de limites, en direction de la croix rouge indiquée sur la carte.
J'arrive devant un immense chalet en bois de sapin foncé et un autre presque noir en pleine forêt. Il y a un camion blanc d'une entreprise d'éléctricité dans le parking, ils sont là.
Et moi je dois les arrêter, avant qu'elles ne s'en rendent compte. Comme s'il ne s'était rien passé.
C'est pour cette raison que j'emporte un fusil d'assaut et me dirige vers une potentielle porte arrière. Qui finit par exister, alors je m'introduis en crochettant la serrure (j'ai failli l'exploser).
J'explore les lieux : dortoirs, cuisine ; des salles basiques allant à toutes sortes de pièces de luxes... jusqu'à descendre au sous-sol. Là, il y avait un laboratoire avec beaucoup de cylindres qui étaient remplis par une substance verte fluo.
Tout à coup des coups de feux venant de derrière des vitres tentèrent de m'atteindre. Et j'appuya à mon tour sur la détente. En même temps, ma vue vira au gris mais je résista intérieurement, cependant je perdis le contrôle de moi-même. Je me vis vaguement tuer deux officiers russes en évitant, ou pas, les balles lancées par ceux-ci.
Puis je fis la fête au chargeur : tout le laboratoire partit en fumée, ou pire à cause de ce liquide qui désintégrait la matière.
C'est dans un tel désastre que je pus reprendre le contrôle de moi-même.
La seule conclusion à laquelle je pus penser dans cette situation fut de partir loin, m'éloigner le plus possible, pour échapper aux russes et à moi-même, et par ce même processus éviter le mal d'attérir sur ma famille. Notre famille.
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