We need to talk

Je me verrais bien leur claquer la porte au nez mais je dois savoir ce qu'il a imaginé pour elle. Chacun sa victime, personne ne doit les voler. C'est une règle importante si on veut rester en vie.

-Entrez je vous prie.

-Pourquoi tant de manière Lauren ? Ça ne te ressemble pas.

-Attends un peu avant de dire ça.

Shawn reste debout comme un grand tandis que Daryl se vente fièrement de ses exploits peu intéressant. Il ne va jamais à l'essentiel, pourtant c'est bien la résurrection de quelqu'un qu'il a réussi à faire. Je vais devoir envisager de le faire tracer 24h sur 24 maintenant.

D'après le gps Camila n'est pas loin d'ici. À ce que je sache, aucune donnée ne peut être trouvée venant d'elle. Il n'y a plus qu'une seule hypothèse de valable.

-Pourquoi tu l'as amenée ?

-Je me suis dis que ce serait injuste qu'elle ne soit pas là pour entendre son avenir.

-Réellement ? T'as pas mieux comme excuse pseudo moralisatrice ?

J'en ai plus que marre de me le coltiner dans les parages à chaque fois. Il est grand temps de lui ôter la vie tel qu'il le mérite. En toute honnêteté il ne manquera à personne. Très vite, je vois Camila arriver, tenue par deux gros bras. Je fais signe à mes hommes de la prendre mais Daryl ne semble pas du même avis. Quel dommage ! J'attends son petit discours censé me faire changer d'avis, avant d'abattre ses hommes de main devant ses yeux. Dans un premier temps, il ne réagit pas, puis il tente de me sauter dessus.
Je le saisis par le cou et le fais tomber violemment à genoux. Les regards de deux innocents et de mes larbins se font de plus en plus persistants. Cela fera du spectacle au ressuscité.

-Que comptes-tu faire ?

-Ce que j'aurais dû faire il y a de ça bien longtemps.

D'un geste délicat, je prends mon sécateur de ma poche arrière et le brandis devant lui. Ses yeux ne reflètent plus que de la pitié et de la vengeance. J'approche l'objet tranchant de sa gorge, une légère trace de sang ruisselle de sa peau. Cette odeur de sang me rappelle sans cesse la jouissance que c'est d'avoir la vie de quelqu'un entre les mains.

-Supplie-moi, ordonne-je.

Il prononce de belles paroles de pitié, mais ce n'est jamais assez. Il tente de s'époumoner afin de me satisfaire. Malheureusement, son arrogance persiste, je ne peux lui laisser à et la vie sauve.
C'est un allé sans retour vers les enfers pour mon chère et tendre collège prénommé Daryl. Mais avant, je veux que tout le monde sache. Je veux que tout ceux qui me croyaient morte ou "trop sensible" pour ce genre d'activités sachent qu'ils se trompent. Je veux qu'on me craignent. Et quoi de mieux que de le faire en public ou pourquoi pas en direct à la télévision. Je pense que je devrais lui laisser une opinion là-dessus.

-Préfères-tu mourir en Wi-Fi ou sur scène ?

-Quoi ?, s'exclame Shawn apeuré.

-Voyons vous devez bien avoir une préférence. Camila qu'en penses-tu ?

Elle se retourne vers moi, le visage effrayé par les horreurs de l'humanité. Quelle tragique destin de devoir choisir la mort d'un homme. Je dois avouer qu'elle est beaucoup moins excitante dans cette état.

-À-A la télévision, ça te donnera le temps de partir si ça dégénère.

-Voilà une réflexion digne d'une meurtrière, je suis fière de toi Mila'.

Je la vois déglutir. J'ordonne à tout ce beau petit monde -excepté l'invité d'honneur- à tout préparer. Notre Daryl adoré est confortablement installé sur une chaise, attaché par les cordes par lesquelles il m'avait accrochée.

-T'as vu comme je suis sentimentale avec toi, ce n'est pas donné à tout le monde.

Quelques minutes plus tard, tout est prêt. Camila est l'assistante, Shawn le caméraman et les autres servent de décor.

-3...2...1... On est en direct.

-Bonjour habitants de cette ville et même aux autres. Aujourd'hui, nous avons le privilège d'avoir un invité spécial avec nous. Oh ! Mais pardonnez mes manières, je ne me suis pas présentée : Lauren Jauregui, l'une des plus grande criminel de ce siècle mais assez parlé de moi. Revenons à notre chère David Grassey de surnom Daryl. Cet homme d'un certain âge, pour ne pas dire vieux, m'a pris quelque chose. Et voyez-vous la règle qu'on enseigne dans n'importe quel endroit est qu'on ne doit pas prendre ce qui n'est pas a soit, à une personne. Ce qui veut dire que voler dans un magasin et dans une maison n'est pas la même chose. Car dans un cas on a une grosse boîte et non ça n'appartient pas au directeur mais à son nom de marque.
Je m'égare, il m'a prit quelqu'un.

Je fais signe à Camila de venir nous rejoindre. Elle me fait un signe de tête négatif, murmurant un s'il te plaît inaudible. Je l'encourage et elle finit par se montrer.

-Je viens de gâcher ma vie, me reproche t-elle.

-Tu l'as fait au moment où t'as décidé de venir dans un hôpital psychiatrique chérie.

Elle frissonne à ce surnom.

-Comme je le disais, il m'a prit quelqu'un et voici cette personne. Une belle jeune femme, on ne peut pas le nier mais malheureusement pour lui il s'en ai prit à la mauvaise personne: elle est à moi.

Je me place derrière lui, essuie le sécateur sur sa chemise et commence à tailler sa peau. De légèrs cris de lamentations envahissent la pièce, tous ferment les yeux à part Camila qui semble figée.

-Et le dernier coup fatale. À tout ceux qui ne me craignaient pas déjà, faîtes le.

Je le ramène sur son coup et déchire ses muscle et ses veines d'un coup sec. Son fluide vitale se répand sur ses vêtements mélangé à son agonie. Sa dernière pensé est à mon égard, sans doute du regret. Après tout c'est ce pourquoi il est né: mourir. Je prends soin d'essuyer l'arme blanche avant de la remettre à sa place. Je détourne vite fait le regard sur l'écran de contrôle qui indique les positions des voitures de polices et des policiers eux même. Rien d'alarmant pour l'instant.

Je m'approche de la caméra et fais mes salutations avant de raccrocher l'antenne.

-Quelqu'un a faim ?, demande-je.

Tous me regardent avec de grosses paires d'yeux. Je remarque que je n'ai toujours rien prévu pour les deux gros ras qui ont amené Camila plus tôt. Je sors mon arme et tire deux coups secs. Ils sont morts sans plus attendre.

-Maintenant Shawn si tu veux pas que je ne te tue une seconde fois, tu vas me raconter en détail tout ce que tu sais sur Daryl et ses projets.

Il déglutit, encore une fois. Je crois que je n'ai jamais vu un homme aussi... angélique. Tout est harmonieux ça en devient effrayant.

-Shawn dépêche, souffle Camila.

-Je-je ne sais rien. Dès que j'ai vu une seconde fois la lumière du jour, on m'a enfermé...

-Tiens ça me rappelle quelque chose, sussure la jeune rebelle.

-Mila' Jaime bien ce côté là mais ferme la.

-Bien je ne peux pas te laisser rentrer chez toi t'imagines bien, donc pour l'instant je vais te garder. N'ettoie ce carnage, je reviens.

Je m'apprête à partir mais ordonne finalement à Camila de venir. Elle me suit jusqu'au couloir de l'immeuble.

-On doit parler, dis-je.

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Joyeux anniversaire à Shawn ! L'histoire va bientôt se terminer sauf si une idée soudaine me vient.
J'ai aussi sorti une autre histoire fantastique Le sang Blanc.

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