Wait for me to return

Spécial Noël

L'incompréhension règne en moi. Je n'ai toujours aucune idée de pourquoi j'ai laissé Camila me suivre et surtout aussi longtemps. Peut-être qu'une part de moi devait encore avoir besoin d'elle.
Les semaines passaient, ainsi que Noël. Étant petite, j'aimais bien cette fête, mais en grandissant, je me suis rendu compte de toute cette hypocrisie environnante. De toute façon, j'ai très vite perdu fois en l'humanité, seuls le chao et la rigolade valent la peine. Mais à Noël, c'est un esprit un poil différent que j'entreprends. Ils croient fort en cette magie de Noël mais ils se font des illusions. J'aime bien, à cette période, leur montrer la réalité de la vie. À commencer par Camila.

-Tu fais quoi pour Noël en général ?, me demande-t-elle.

-Tu veux vraiment le savoir ?, dis-je malicieusement.

-Non... Je veux dire... Quelque chose de normal pendant cette fête.

Je prends une chaise, et m'assois dessus en face d'elle.

-Je ne suis pas quelqu'un de "normal", affirme-je en appuyant sur le mot normal. Pourquoi devrais-je faire comme telle ?

-Euh, t'as raison. Oublie ma question.

Elle tourne le dos et s'en vas dans la cuisine. L'odeur des cookies me prend au nez. Mon estomac me signale qu'il serait temps de goûter un peu à son travail. J'acquiece vivement et me dirige également vers la cuisine. Je m'accoude au plan de travail et observe chacun de ses faits et gestes. Elle sursaute en me voyant et me demande quel bon vent me mène.

-Les cookies, ils m'ont l'air d'être appétissants. Et regarde, ils veulent que je les goûte.

Elle souffle d'exaspération et le tend la fournée qu'elle vient de sortir. La chaleur ressort de ces biscuits, ils sont tous parsemés m&m's rouges et vers. Quelle originalité. Tout en dégustant ces fabuleux cookies, elle me fait part de ses inquiétudes à propos du réveillon et tout le baratin habituel.

-J'ai toujours fait Noël en famille et...

Je la coupe d'une main sur sa bouche. J'avale ma bouchée avant de prendre une grande inspiration.

-Mila', tu sais, si tu es restée avec moi, c'est que tu as accepté les conditions. Alors, grince-je des dents en saisissant l'assiette. Arrête de me baratiner avec ça !, hurle-je en jetant l'assiette.

Je prends mon blouson et quitte cet appartement miteux. Il est vrai que j'exagère légèrement sur l'adjectif, après tout c'est un mafieux qui me devait une légère faveur. Dommage pour lui qu'il soit mort avant.
J'arpente les rues bondées de monde, tous ces habitants qui s'empressent d'acheter les cadeaux de Noël avant que les magasins ne soient en rupture de stock, les décorations lumineuses et monotones me donnent la nausée. Comment peut-on autant fermer les yeux ?

Au loin, je vous un camion se garer et deux hommes sortent des cartons suspects de celui-ci. Cela pourrait être marrant. Je presse le pas vers eux et engagé sensuellement la conversation. Ils n'ont pas l'air très réceptifs. Dommage pour eux, je vais devoir employer la manière forte. J'empoigne mon arme dissimuler dans ma poche intérieur de veste et le braque sur le plus robuste des deux.

-Je vais être plus explicite mon mignon. Que contiennent ces cartons ?

-Des-des feux d'artifices.

-Tient donc et pour qui ?

-C'est le maire. Il veut faire quelque chose de plus grand que l'année précédente.

-Malheureusement je n'y étais pas. Et vous les stockez ici tout ce petit arsenal ?

Ils hochent la tête.

-Bien je viendrai les chercher plus tard, m'enthousiasme-je.

-Cours toujours, murmure un des hommes.

En une fraction de seconde, la gâchette cède sur lui. Il tombe violemment au sol, sous les yeux affolés de son acolyte. Je les laisse en famille ou entre collègue et repars sur mon chemin. J'envoie un petit message à quelqu'un qui pourrait me servir. Bien évidemment, il accepte ma requête. C'est donc, assez satisfaite de moi que je retourne dans l'appartement.

-Camila ?, appelle-je.

Aucune réponse. Mais qu'est ce qu'elle peut bien fabriquer encore ?! Je l'appelle une seconde fois, puis un éclat de voix provient de la chambre. J'ouvre la porte et reste légèrement stupéfaite de ce que je vois.

-C'est quoi ça ?, articule-je.

-J'avais l'habitude de porter de gros pulls à l'effigie de Noël. Et je ne compte pas changer ma tradition.

-Enleve ça.

-Pourquoi ?

-Enlève ça j'ai dit.

-Mais..., commence-t-elle.

-C'est moche. Enlève ça avant que je le brûle. J'ai une meilleure idée pour Noël que porter cette horreur.

-Ah bon et quoi ? Dit-elle en me suivant.

Je ne lui donne pa plus de détails mais l'incite vraiment à retirer ça. Elle ronchonne puis finit par le faire. Sage fille, pense-je. Je dépose une carte sur la table et attends que la sonnette retentit. Les minutes passent et elle se manifeste enfin. Je blâme sévèrement mes pantins pour leur retard, puis leur explique en détail mon plan. Camila est très conservatrice, elle n'avait jamais réellement participé à un de mes plans jusque-là. C'est une première pour elle. En même temps, ce n'est pas tant risqué que ça donc pourquoi pas lui faire participer.

-Mais Lauren, quel intérêt ?, demande Rick.

-Initiation mon chère, explique-je mntrant du nez Mila'. Je ne vais directement l'embarquer dans un plan à haut risque et ingénieux tout de même.

-C'est une première, tu comptes faire d'elle la future Lauren, renchérit Jacob.

Je m'approche dangereusement de lui, laissant mes ongles glisser sous le bois de la table. J'attrape un couteau qui passait par là et le pointe sur lui. Ses yeux fixent intensément la lame, des gouttes de sueurs perlent sur son front.

-Personne, et je dis bien personne ne m'égalera compris ?

Il acquiesce rapidement et j'enlève mon couteau d'entre ses deux yeux. Je félicite tout le monde et nous partons pour le boulot. Je prends la petite brune sous mon aile qui m'assallit de questions. Je ne divulgue rien de compromettant et l'entraîne dans le quartier où j'ai vu le camion plus tôt cet après-midi. Le réveillon est ce soir, nous devons être simple et efficace. Je dérobe la porte de derrière et fais signe à Camila d'aller mètre hors d'État de nuire le garde. Elle prend un lourd objet et l'assomme d'un coup sec. Je ne m'attendais pas à ça mais il ne bouge plus.
Du remue ménage se fait entendre en bas. Je sors mon arme et me glisse discrètement derrière le mur adjacent à tout ce bruit. Camila panique un peu trop et fait tomber son portable.

-C'est parti !

Je sors de ma cachette et vise chaque tête de mes balles en aciers. Ils s'écroulent tous sans exception, le sang giclent sur les murs et l'odeur nauséabonde du meurtre envahissent la pièce. Je ne perds pas de temps à pleurer ces malheureux gens et ouvre la porte à Rick et ses toutous. Très vite, la pièce est vidée de tout accessoires festifs.

-Prenez leur camion et amenez leurs armes aussi.

Tout se déroule à la perfection. La route jusqu'à l'entrepôt collectif n'est plus qu'à cinq minutes. Les voitures klaxonnent sous la vitesse à laquelle nous roulons. Les ricanements de ces messieurs et leur coup de feux me fait perdre mon sang froid.

-Fermez-la, ce jour pourrait bien être le dernier de votre existence.

Le silence règne à nouveau. Arrivé à destination, les colis sont vite expédiés à leur place. Deux autre camions débarquent avec d'autre colis. Camila se serre à moi et le demande ce que contiennent toutes ces boîtes.

-Tu verras ça dans deux heures. Rick va te ramener à l'appartement, mets une tenue descente et attends-moi en bas à dix neuf heure tapante.

J'en profite pour le rendre chez un riche homme d'affaire. Celui qui détient la plus belle vue de la ville. Contrairement à ce qu'il valait mieux dire pour lui, il refuse ma proposition. Je lui attache les mains et les pieds puis l'enferme dans un placard. Sans qu'il s'y aperçoive, je glisse un petit produit chimique odorant mortel. Je souris à cette vision, puis lui claque la porte du placard au nez.

Je récupère Camila et l'emmène dans le building de cet homme. Toute la sécurité est à terre. Il est vrai que ma première visite n'est pas passé inaperçu. J'ai pratiquement tué la moitié du personnel, le reste, soit ils sont en train d'agoniser soit ils ne travaillaient pas aujourd'hui.
Nous nous rendons au dernier étage, sur la terrasse. Une table avec deux couverts nous attend.

-Woaw, s'extase-t-elle.

Le serveur personnel du riche vient nous servir, il tremble de peur.

-Alors préfères-tu Noël en famille ou à la criminel ?

-Les criminels ne font pas tous ça.

-Vrai sur ce point, mais la plupart savent profiter de la vie. Un peu de sang ne gâche pas une fête pour autant.

Le repas passe à une vitesse impressionnante, mais est délicieux. Le serveur apporte la bûche et le champagne. Je dégaine mon arme et le remercie d'une balle dans le cœur.

-Je voulais être tranquille pour ça.

Le bruits des feux d'artifices résonne dans toute la ville. Généralement, on l'utilise pour le jour de l'an, cette année, j'en ai décidé autrement.

-C'est magnifique, sourit-elle.

-Je suis d'accord, les feux d'artifices ont toujours été mon spectacle préféré après le meurtre.

Elle ricanne doucement puis nous nous embrassons. Ce geste dégénère et nous nous engouffrons dans la chambre face au balcon. On se jette sur le lit et la résonnance ouvre le placard duquel le corps du milliardaire tombe.

-C'est qui ça ?, s'inquiète Camila.

-Probablement quelqu'un qui va nous jalouser, envoute-je d'une voix sensuelle.

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