New "home"

Je me réveille avec un mal de crâne horrible. Ma tête tourne et je me sens observé. Mon ventre cire famine, j'ai beau essayer d'articuler mes mots, on ne m'entend pas. Je décide de le dire plus fort puis de le crier. Rien ne semble y faire. Je déteste être enfermée comme un vulgaire animal.

Je me lève et frappe sur la porte. En réalité j'ai perdu la notion du temps, je sais qu'on m'a injecté de la morphine mais je ne sais pas à quelle dose. Quand je sortirai d'ici, je me ferai un plaisir de les réduire à néant pour leur mauvais traitement à mon égard.

-Ne fait pas cette tête, rie une voix roque.

-J'ai faim, et je n'ai rien à manger.

-Tu vas devoir attendre encore, ceux en cellule d'isolement sont les derniers servis.

Je veux mon plateau et je l'aurai dans maximum dix minutes.

-Pourquoi c'est le directeur en personne qui s'occupe de moi alors que vous avez plein d'interne ?

-On m'a demandé de m'occuper personnellement de ton cas.

-Si on vous l'a demandé c'est pour une raison, dis-je en me rapprochant de la petite fenêtre. Et si vous le faîtes c'est que vous connaissez les risques que vos employés encourerront.

Sa respiration s'accélère, je touche au but.

-C'est pour ça que vous allez gentillement m'apporter mon plateau repas et ça chaque matin jusqu'à ce que je sorte d'ici.

Un rire jaune sort de sa bouche. Le pauvre, il croit réellement que je vais tester cloîtrée dans ce trou à rat. Je passe mon regard à travers la fenêtre. Je fais enfin la connaissance de ses yeux gris comme sa peau. Il se fige un moment avant d'hocher la tête et de partir. Cinq minutes après j'avais mon repas.

-On me servait mieux que ça à San Francisco, critique-je.

-Tu ne l'es plus, répond-il fermement.

-J'aime ce ton que vous employé mais j'aurais préféré que votre physique soit différent...

-Non tu ne sortiras pas d'ici.

Que diable dit-il ?

-Je n'y pensais pas voyons, jouai-je.

Il m'observe toujours. Je mime de grands gestes toujours en le fixant. Il se braque sur lui-même. Dans peu de temps il sera sous ma poche, pas assez pour me libérer mais assez pour laisser mes futurs écart avec Camila.

Après de longue secondes d'attente, ma cellule s'ouvre. Il a du se remémorer mes menaces plus tôt. Je lui souris et avance fièrement vers la cours de l'hôpital. On me regarde de tout les côtes. Une jeune femme de mon âge tourne autour d'elle même en murmurant des choses incompréhensible.

-Tu dis quoi ?, demande -Je.

-Chut j'appelle les extraterrestres !

-Ils sont pas jaunes ?, continue-je.

-Si comment tu le sais ? Tout le monde pensent qu'ils sont verts mais c'est faux !

-Je les ai vu ! Ils sont passés par là, montre-je du doigt la salle des médecins.

Et comme je m'en doutais, elle part comme une furie dans cette direction. Ses vêtements jaunes la rendent encore plus folle. Une alarme est déclenchée, tout les résidents se couchent au sol. Sauf moi, je regarde la scène. Le même vielle homme m'agrippe par le bras et m'emmène jusqu'au lieu du crime.

-C'est toi n'est-ce pas ?

-Non c'est elle, dis-je en désignant la folle d'un mouvement de tête. Il semble exaspérer, petit à petit tout le monde sort de cette salle. Et à ma grande surprise, je vois Camila, tenant fermement la folle, la diriger vers l'extérieur.

-Tenace en plus... J'aime.

Elle revient ensuite et fixe ses camarades. Ils m'interrogent du regard, je les vois trembler.

-Alors, on ne me présente pas ? Bon et bien, je suis Lauren Jaregui enchantée.

Il me serrent tous la main, un à un. J'arrive enfin au tour de Camila. Elle hésite, je lui serre la main. Ses poils se dressent, apparemment je lui fais de l'effet. Je lui glisse un petit sourire discret qu'elle me rend.

-Lauren, tu veux être dehors ? Bien mais tu restes en compagnie d'eux. Tu fais chier, tu retournes en cellule.

Si en plus on me facile la tâche, dans une semaine je suis dehors. Ça donne pas beaucoup de temps pour s'amuser.
Le directeur repart en me laissant seule. Le temps se couvre, nous plongeant encore plus dans cette bulle.

Un à un, ils partent s'occuper de crises différentes. Seule Camila et un autre homme sont présents.

-Vous tenez le coup d'être ici ?, demande -Je.

-Ce serait plus à nous de te dire ça puisque c'est toi la patiente.

-Certes mais je n'y suis plus pour très longtemps. D'ailleurs c'est quoi vos noms ?

Je les vois hésiter. Les nouveaux sont toujours les plus faciles à manipuler car ils n'ont pas toute l'expérience des anciens.

-Shawn.

-Camila, dit-elle froidement.

Shawn l'interroge du regard, elle lui souffle à l'oreille mais manque de pot j'ai entendu.

-Et comment reagirais-tu si je te disais que c'est toi même qui va me libérer ?, dis-je.

Elle arque un sourcil puis je pars la laissant bouillonner et lui dans l'incompréhension. Une goutte de pluie me tombe dessus. C'est la tristesse de dieu de voir que je vais bientôt plus être dans ce lieu.

J'ai passé le reste de la journée à érer dans les couloirs, créant des embrouilles par ci par là. L'heure du déjeuner approche et je ne sais toujours pas dans quelle salle c'est. Cette bâtisse est plus grande que toutes celles que j'ai visité.

Un bruit de fer résonne. Je me dirige vers ce bruit et suis surprise de découvrir Camila qui galère avec son casier. À mon avis, elle a donné un coup de dans.

-Besoin d'aide ?

-Non.

Toujours aussi froide à ce que je vois. C'est pas grave j'adore les défis.

-C'est sûr que si on ne te donne pas la bonne clé, tu ne risques pas d'ouvrir le casier.

-Ils ne sont pas si cons ici !

-Tu vois les dents de cette clé, tu peux voir que la dernière ne rentre pas totalement dans la serrure.

Elle s'exécute et s'aperçoit que j'ai raison. D'un mouvement de tête, mes cheveux tombent sur mes épaules. Elle se mord la lèvre. Je m'approche d'elle et colle mes lèvres à son oreille.

-Je sais ce que tu ressens et j'aime ça.

Elle souffle un peu plus fort, j'en profite pour lui mordiller l'oreille et partir en un cou de vent. Je l'entends crier mon nom, ma seule réaction est de sourire de toutes mes dents.

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Jamais j'ai vu une histoire être autant suivi aussi vite jsuis choquée merci !

/!\
Si des fois vous voyez un pb sur le CHAP dites-moi bc je ne vois pas moi même mon chap qd je le publie donc jcp si vs le voyez.

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