Précédemment...

Quelques heures plus tard, ils débarquaient en Angleterre.

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Louis, le très calme Louis traversa l'Angleterre pratiquement seul, sa sœur coincé entre Louise et William dormait profondément.

Seul Harry, lui avait tenue conversation les cents premiers kilomètres et s'était assoupit à son tour.

Louis s'arrêta à la station service et sentit le sommeil le gagner.

Un bourdonnement le fit sursauter ; c'était le ronflement de sa sœur...

Il regardait autour de lui un peu hébété... Depuis combien de temps dormait-il ?

Harry fut le premier à émergé. "On est où? "

-« Je pense qu'on ne devrait pas tarder. Dit Louis

-« J'espère bien ! » Dit Charlotte, « J'ai faim moi !! »

-« Tu as appelé Miss Turner ? »

-« Heureusement que je suis là pour y penser !... »

Louise assise près d'elle lui donna sa barre de céréales.

-« Reste calme. » dit-elle « Ton frère doit être fatigué »

-« Pourquoi ? » s'exclama t -elle.

Avant que Louise ne put répondre, le portable de William se mit à retentir.

-« Oui maman non tout va bien, on s'est arrêté à 60 kilomètres de notre destinations...ça marche, on t'embrasse aussi... »

Harry déplia la carte routière sur ses genoux et regardait avec étonnement tout le chemin parcouru par son ami.

-« ça va ? » Lui dit-il.

-« Oui heureusement maman avait coincé la thermos de café dans le cubibox. » « Je t'avoue que j'ai hâte d'arriver. »

Après avoir détaillé la carte, tout le monde apprécia les sandwichs de Marie et sa fameuse « glacière » qui avait déjà bien servi au temps ou son mari et elle baroudaient accompagné le plus souvent par oncle Charles son frère.

La nuit commençait à tomber. Un brouillard épais enveloppait la voiture on ne voyait pas à vingt mètres. Voyant son ami, fatigué.

Harry prit le volant.

Plus personne ne parlait, ce lourd silence était angoissant.

-« On aurait du rester dormir à la dernière ville qu'on a traversé. » dit soudain Charlotte.

Personne ne répondit.

Louise poussa un cri.

-« On n'a pas de réseau...on est où ?

William tenta de détendre l'atmosphère avec une blague qui ne fit rire personne.

Tout le monde avait les yeux plongés dans ce brouillard si épais que cela devenait angoissant.

-« Encore combien de kilomètres ? « dit soudain Charlotte.

- « On n'en sait rien !!!... on n'a plus de repaire... Bref, il faut attendre le jour... »

- « Quoi ! Mais on ne peut pas s'arrêter comme ça !

-« Non, lui dit son frère, mais à l'allure où l'on va on va caler le moteur ! »

Il se mit a rire, ce qui déclencha un fou rire collectif.

La voiture s'élança sur des chemins caillouteux, ils avaient quitté l'asphalte.

-« tu es sur de ton chemin Harry ? » demanda William

-« Je n'ai pas de signal GPS, lui répondit-il, nous verrons bien où cela nous mène.

Soudain, le moteur s'arrêta et la voiture s'immobilisa...