Prologue
Il y a peu, la Mort vint rendre visite à sa vieille amie, la Vie.
- Les humains vivent de plus en plus longtemps. Je m'affaiblis. À ma plus grande honte, j'ai aujourd'hui besoin de ton aide.
L'ombre noire n'était qu'une tâche sombre à côté de la suprême lumière.
- Je n'en ai que faire. Ma puissance est plus grande qu'elle ne l'a jamais été. Repars dans les abysses, faire croire aux humains que tu n'es qu'un lointain cauchemar.
De sa voix froide et vide, semblable à un gouffre sans fin, la Mort usa de sa ruse :
- Vie, tu n'es rien sans moi. Ils ne profiteront plus de toi s'ils considèrent que l'éternité leur est acquise. Ils ne vivront plus les petits bonheurs comme les plus grands. La notion d'existence leur échappera, ainsi tu ne seras plus rien.
La Vie réfléchit. Certes, la Mort était perfide et avide de pouvoir. Malgré cela, elle avait tristement raison. D'une voix douce et claire, pareille à mille et mille étoiles, la Vie posa ses conditions :
- J'ai un marché à te proposer.
La Mort tendit l'oreille, intéressée.
- Crée un lieu, dont tu seras l'unique maîtresse et dans lequel mon influence sera presque nulle. Crée un lieu qui, par ta force, n'attirera que des jeunes plus abîmés les uns que les autres. Sélectionnes-en dix. Promets-leur une récompense alléchante, qu'ils n'auront qu'à condition de parvenir au bout de dix épreuves, qui auront lieu pendant dix jours. Tes épreuves, ils le découvriront par la suite, seront mortelles.
La Mort débordait déjà d'idées.
- Je t'offre donc des humains sur un plateau en or. J'effacerai toute preuve de leur existence. En contrepartie, je ne demande qu'une chose : ils ne seront que demi-morts.
La Vie n'était pas stupide, elle ne devait pas tout perdre.
- Tu organiseras cela tous les dix mois. Tu gagneras donc neuf jeunes au minimum, dix si aucun ne parvient à la fin.
- S'ils ne sont morts qu'à moitié, cela équivaut à cinq, releva la Mort.
La vie acquiesça, un faux sourire suspendu à ses lèvres.
Les yeux dans ceux de son contraire, la Mort scella le pacte :
- Dans un drôle jeu à l'issue mortelle,
En un baiser tu me seras fidèle.
Ne doute jamais que ton faible cœur
Ne connaîtra qu'un atroce malheur.
Ainsi il faut toujours un premier saut,
Ce sera moi le premier bourreau.
La Vie embrassa fort la Mort, concluant le terrible accord.
[ Hey tout le monde ! Tout d'abord, bienvenue à toi nouveau lecteur !
Ensuite, désolée pour les plus anciens lecteurs, de poster ce prologue alors que vous venez de lire le jour 9 partie 6 ! Mais ça manquait, et ça explique déjà pas mal de choses...
Bref, qu'en pensez-vous ?
Je tiens à préciser que je n'ai pas voulu donner de genre à la Vie et la Mort, j'ai utilisé "elle" parce que ce sont des noms féminins de base, c'est tout :)
Quel avant goût ce prologue vous donne-t-il ?
Il est court et rapide, je pense qu'il est inutile de rajouter des détails, ça ferait trop. Pour les plus anciens, sachez que je compte réécrire les premiers jours et prendre plus mon temps ;)
Voili voilou, à bientôt ! ]
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