𝙁𝙤𝙪𝙧𝙩𝙚𝙚𝙣

Minho avait lu de nombreux articles, plus au moins intéressant. Il avait prit plein de chose et arrivait désormais à mieux comprendre Jisung, alors bien sûr il y avait des choses que jamais ils ne pourraient comprendre. Mais alors qu'il allait fermer son ordinateur et passer à autre chose un article avait attiré son attention.

9 conseils pour entretenir une relation de couple avec une personne anxieuse

Alors bien sûr, Minho n'avait eu aucune raison de cliquer là-dessus, il n'était pas en couple avec Jisung et il ne le serait jamais mais pourtant, il avait été intéressée et avaitfinalement cliqué.

Quels sont les mots à dire, les gestes à avoir et les choses à ne surtout pas faire quand on est avec une personne anxieuse ?

Aimer quelqu'un d'anxieux peut s'avérer compliqué, voire, dans les cas les plus extrêmes, handicaper la relation.

• Recommandations pour réussir à maintenir sa vie de couple avec un partenaire un brin stressé.

1 • Ne servez pas de médicament

Dans le cas d'un anxieux social qui a des difficultés à communiquer et qui ne réussit pas par exemple à passer un coup de téléphone, le conjoint sert alors d'atténuateur, de médicament. "Au départ, cela peut être valorisant parce qu'on a l'impression de lui être utile, mais au bout d'un moment, cela peut être très lourd à supporter". La clef ici est de ne pas entrer dans le système anxieux. Mieux vaut ne pas non plus faire l'effort à la place du partenaire.

Inutile d'arrêter d'aider l'autre à faire certaines tâches du quotidien, "il y a toujours des choses que l'on sait plus facilement faire par habitude, et qui nous posent moins de problème. En revanche, si c'est systématique, on rentre dans un fonctionnement pathologique qui va entretenir l'anxiété de l'autre", mettent en garde les médecins.

2 • Ne pas jouer au psy

Ce n'est pas parce que l'on aime son partenaire qu'on peut le guérir en devenant son thérapeute. Les médecins avertissent que cela risque même de compliquer le couple, en entraînant une relation de "soignant-soigné et non plus d'amant-amant ou d'aimé-aimé"

3 • Ne pas materner

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, surprotéger a tendance à favoriser l'anxiété. "L'adulte anxieux est peut-être quelqu'un qui durant l'enfance a été "surcouvé" par ses parents. Si vous avez un petit à qui vous ne cessez de dire "habille-toi bien", "ne prends pas froid", "ne t'enrhume pas", vous envoyez des signaux de dangerosité". Ces derniers conditionnent automatiquement l'enfant à s'inquiéter. Arrivé à l'âge adulte, il garde ce schéma.

4 • Lui suggérer des pistes pour arrêter d'envisager le pire

Si le partenaire se fait du souci pour tout et rien, et qu'il est facilement sujet aux scénarios catastrophes, il est judicieux de lui proposer d'autres alternatives. Il ou elle imagine le pire parce qu'une personne qui devait l'appeler ne l'a pas encore fait ? Proposons-lui d'autres pistes qui pourraient expliquer l'absence d'appel : un besoin de repos ou des embouteillages. "Il faut amener l'anxieux à considérer le scénario catastrophe comme une hypothèse possible, mais pas la seule. Plus j'ai de scénarios alternatifs, moins j'ai de conviction que le premier auquel j'ai pensé soit le bon", explique le psychiatre.

5• L'inciter à respirer calmement

Si notre conjoint(e) fait régulièrement des crises d'angoisse et que notre présence ne suffit pas à l'apaiser, on peut l'inviter à respirer calmement. "Lors d'attaques de panique (des crises d'angoisse aiguës où les anxieux ont l'impression qu'ils deviennent fous ou qu'ils peuvent mourir, NDLR), la respiration joue un rôle important, les personnes respirent très vite et mal".

6 • Prendre du recul

"Si vous-même vous angoissez, vous allez renforcer la situation. Vous renvoyez une image à l'anxieux qui se dit "si mon conjoint s'angoisse, c'est que j'ai raison de m'angoisser"", souligne le psychiatre. Pour cela, il faut prendre une certaine distance. "Il est important de prendre du recul pour permettre à l'anxieux de voir en nous un repère, quelqu'un qui est dans la situation mais qui n'angoisse pas".

7• Faire attention à la contamination

D'une part, "si j'ai moi-même tendance à me faire du souci mais que je le gère correctement, et que je suis avec une personne anxieuse, cette dernière risque de me "contaminer" et d'aggraver mon état", décrit Jean-Luc Ducher.

Attention d'autre part à ce que le conjoint anxieux ne nous transfère pas son ressenti pour se libérer lui-même. "Le conjoint est utilisé comme médicament. Dans ce système, il transmet ses soucis à l'autre", prévient le psychiatre-

Alors que Minho allait continuer à lire, sa tante qui était entré dans sa chambre l'avait interrompu et il avait vite fermé son ordinateur, comme si il avait peur que quelqu'un ne voit ce qu'il était en train de lire.

- Viens manger Minho, ça fait cinq minutes que je t'appelle !

Tout en se levant, Minho avait soufflé, il avait essayé de se convaincre que il n'avait pas besoin de lire la suite, que ça ne l'avait dérangeait pas d'avoir été interrompu.
Puis finalement la soirée était passée, la nuit était tombée sur la ville, Minho s'était assit à coté de la fenêtre pour prendre un peu l'air, il faisait chaud en ce moment, le printemps était arrivé rapidement, ce n'était pas pour déplaire bien sûr puisque cela signifiait aussi que bientôt, on pourrait faire plus de sortie avec ses amis, aller à la plage, sortir manger après les cours, tout ce genre de chose. Peut-être bien qu'il pourrait même le faire avec Jisung non ?

Mais pourquoi il fallait toujours qu'il pense à lui ? Lors de son sommeil il pensait à Jisung, lorsqu'il allait en cours, quand il mangeait, quand il faisait ses devoirs, quand il se douchait, tout le temps. Alors les gens auraient pu dire que il était fou, ou bien amoureux mais no, penser de temps en temps a ses amis, c'est normal non ? Mais alors pourquoi il ne pensait jamais à Jeong-Hwa, ou bien à Seong-min ? Alors peut-être que c'était parce-que Jisung était différent, et que a cause de ça, il prenne plus de place dans l'esprit de Minho, mais au fond, ce n'était pas vraiment à cause de ça.
Perdu dans ses pensées, Minho avait finit par s'endormir aux alentours de une heure. Ce n'était pas dans ses habitudes de se coucher aussi tard, d'autant plus que le lendemain ses cours commençait à huit heure.

En se réveillant, Minho avait mit du temps à sortir de son lit, au moins une bonne dizaine de minutes. Puis, il avait attrapé son téléphone afin de regarder l'heure et lorsqu'il avait vu ce qui était affiché, il n'avait pas pu s'empêcher de crier.
Il était sept heure quarante six et ses cours commençaient dans un peu moins de vingt minutes alors il s'était précipité dans la salle de bain afin de se brosser les dents en vitesse puis s'était empressé de s'habiller. Après avoir enfilé ses chaussures et attrapé son sac il avait dévalé les escaliers a toute vitesse, il n'avait pas le temps de manger alors il avait juste attrapé une pomme puis était sortit de la maison.

Minho avait d'abord marché au début le temps de manger puis en voyant les minutes passées il avait pressé le pas doucement, puis s'était mit à courir. Il vivait à quinze minutes du bahut, alors il ne fallait pas perdre de temps. Finalement après avoir couru sans s'arrêter durant cinq minutes consécutives, le jeune homme s'était arrêté, trop essoufflé et avait continué à pied.

Lorsqu'il avait aperçu l'heure, il s'était remit à courir, plus vite cette fois. Et puis lorsqu'il avait enfin aperçu le lycée, il avait ralenti et s'était remit à marcher, plus tranquillement cette fois. Il y avait d'autres étudiants encore dehors, certains courraient, d'autres marchaient, comme Minho, ou bien certains autres prenaient le temps de prendre en photo les arbres qui venait tout juste de fleurir.
En rentrant dans le lycée, Minho s'était rendu jusqu'à sa salle de classe et était rentré sans même faire attention à ses camarades qui étaient encore tous agités. Il s'était assit à sa place, seul pour l'instant, et avait posé sa tante dans ses bras en attendant l'arrivée du professeur. Mais à peine quelques secondes plus tard, après avoir entendu la porte s'ouvrir, il avait relevé la tête, pensant donc que c'était le professeur et surprise ! C'était Han Jisung, le visage tout rouge, comme si lui aussi il venait de courir et visiblement, vu comme il était tout haletant, ce devait être le cas.
D'ailleurs, lorsqu'il était entré, tout le monde avait arrêté de parler un instant, comme si ils étaient surpris puis la plupart avaient repris leur activité. Tout en souriant, le jeune homme s'était rendu aux côtés de Minho et s'était assit à ses côtés, en souriant pour montrer qu'il était heureux d'être avec lui puis, tout en reprenant encore un peu sa respiration, il avait prit le temps de sortir discrètement- sa ventoline afin de prendre juste une bouchée et l'avait rangé aussitôt afin de ne pas attirer des regards étranger.

Minho le regardait faire, sans rien dire, ses pensées étaient de retour mais pas que, les paroles de Jeong-Hwa également. Il essayait de mettre tout ça de côté bien sûr, mais ça le préoccupait beaucoup, et puis ça lui faisait lui aussi se poser des questions, beaucoup de question, qui pourraient remettre sa vie en question sur certains points.

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