chapitre 11
- Il ne vous reste déjà plus que cinq petites minutes !
Et merde, toutes ces réflexions m'ont pris un temps fou, et je n'avais toujours pas d'idées pour nous sortir de ce pétrin.
- T'inquiètes pas Gabriela, on va s'en sortir ! Dit Justin.
- Tu vois pas ? Dans deux minute on sera morts tous les deux ! Criai-je
- Alors vas-y, tire Gaby ! Tue-moi !
Je ne pouvais pas croire qu'il était sérieux, qu'il préfèrerait mourir à ma place mais je ne pouvais pas le faire, pas maintenant que je savais que je l'aimais.
- Non, toi tire... Tue-moi !
- Je ne peux pas tuer la personne que j'aime. Cria-t-il
- Alors pourquoi j'y arriverais ?! Criai-je à mon tours en pleurs.
- Hein ?!
Après avoir prononcée cette dernière phrase, j'éclate en sanglots ce qui fit rigoler Justin malgré la situation mais c'est là que je remarquai qu'il avait tout le temps était très calme, depuis le début comme s'il savait que l'on allait s'en sortir. Et c'est à ce moment-là, que toutes les portes du vieux bâtiment désaffecté volèrent en éclats, laissant apparaître à chacune d'elle des hommes en uniforme et tous armés.
- Police ! Vous êtes cernés, lâchez vos armes et mettez vos mains sur la tête !
Les trois hommes concernés obéisse au policier qui venait de crier tout en jurant contre les forces de police. Justin et moi laissons tomber aussi rapidement les armes que nous tenions en main avant que le blond ne vienne se poster juste à côté de moi tandis que plusieurs policiers vinrent menottés nos trois tortionnaires pour les emmenés avec eux dans leurs voitures direction le poste de police. C'est alors que celui qui avait donné les ordres juste avant entra dans le hangar tout en regardant le blond avec inquiétude. C'était bien Jeremy, le père de ce dernier et mon pire ennemi qui venait de nous sauver la vie, quelle honte.
- Ça va les enfants ? Vous n'avez rien ?demanda t-il inquiet.
- T'inquiètes pas papa on a rien, on est plus fort que tu ne le penses.
- Si tu le dis, en tout cas heureusement que tu as réussi à activer le système d'urgence que je t'avais donné. Comme quoi, le fait que ta mère s'inquiète un peu trop pour toi vous a sauvé la vie.
- Alors c'est grâce à Justin qu'on est encore en vie ?
- C'est exact jeune fille.
- Je trouve que je le dis un peu trop souvent ces derniers temps mais... merci Justin. Soupirais-je.
Je part directement après, ne voulant pas devoir aller avec eux au poste, ça me dégouterait de trop mais j'entend tout de même le début de la conversation entre le père et le fils.
- Elle a un sacré caractère cette fille.
- Ouai, mais c'est pour ça que je l'aime. Rigole Justin.
Je fais comme si je n'avais rien entendu et sort rapidement pour rentrer chez moi le plus vite possible pour pouvoir me prélasser dans un bon bain mais ce fut sans compter sur mon blond qui me rattrapa en courant.
- Tu rentres pas avec ton père ? Demandais-je en me retournant vers lui
- Bah nan, vu que je dors chez toi.
- Et depuis quand ma maison est devenue un hôtel ?
- Depuis un moment, en particulier depuis que tu m'as dit que tu m'aime.
Je détourne la tête sur le côté en gonflant mes deux joues avec de l'air pour montrer que j'étais gênée et que je ne voulais pas continuer à en parler. J'essaye alors de détourner la conversation en parlant de ce qui venait de se passer.
- Sinon... T'as pas une idée de qui aurait pu appeler mon ancien maître pour nous éliminer ?
- Quelqu'un qui nous déteste. Du genre... Verónica.
- Laisse-moi rire, elle est peut être jalouse de moi mais je l'imagine pas du tout faire ça. Si ça se trouve, c'est juste un de mes ennemi qui a fait ça.
- T'en as beaucoup ?
- Sans compter ton père, je dirais... une bonne dizaine. Avouai-je.
- Justement en parlant de ça, j'y pense depuis un moment mais je savais pas comment te le demander.
- Dis toujours...
- Et si tu arrêtais tout ça Gaby ?
- Pardon ?!
- Oui. Refais ta vie, abandonne le métier de tueuse et met plus de temps pour tes études ou d'autres hobbys, fais toi des amis. Tiens, je suis sûr que Chloé et les autres filles sont ravies de traîner avec toi et pas que les filles, même les garçons t'apprécient... C'est un conseil que je te donne Gaby, réfléchit.
Je n'en revenais pas de ce qu'il me demanda, mais je savais que c'était pour moi qu'il me disait ça. D'un côté il avait entièrement raison, je ne pourrais pas faire ça toute ma vie, mais cette question je me l'étais déjà posée toute seule et la réponse je la connaissais déjà.
- C'est tout réfléchit !! Je suis tueuse à gage depuis mon plus jeune âge et ce n'est pas aujourd'hui que ça va s'arrêter !
- Mais...
- Il n'y a pas de mais ! C'est ma décision et personne ne m'en dissuadera... même pas toi.
- Ca veut dire quoi ça ?
- Que même si je suis amoureuse de toi, ça ne me fera pas changer d'avis.
- J'aime quand tu dis que t'es amoureuse de moi. Dit-il en me prenant la main.
- Je sais pas ce qui m'arrive en ce moment, je deviens trop faible.
- Et ben moi, j'adore ça. Je t'aime Gaby ! Dit-il en rapprochant son visage du mien.
- Moi aussi Justin... moi aussi.
Et c'est dans notre centième baiser mais notre premier en tant que vrai couple que se termina cette journée, riche en rebondissement mais qui fut tout de même l'une des plus magnifique de toute ma vie.
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