4- baston
"Oui ben je fais du mieux que je peux !"
"Mais-y un peu plus de conviction, je veux que ça sorte du cœur, il ne suffit pas de réciter un texte que tu as appris, tu devrais le savoir ça ! Alors je t'en pris surprend moi, Aaron !"
Je soupire et me concentre du mieux que je peux, puis je me lance.
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Aaron (Roméo), prenant la main de Emma (Juliette). – Si j'ai profané avec mon indigne main cette châsse sacrée, je suis prêt à une douce pénitence : permettez à mes lèvres, comme à deux pèlerins rougissants, d'effacer ce grossier attouchement par un tendre baiser.
Emma (Juliette). – Bon pèlerin, vous êtes trop sévère pour votre main qui n'a fait preuve en ceci que d'une respectueuse dévotion. Les saintes mêmes ont des mains que peuvent toucher les mains des pèlerins ; et cette étreinte est un pieux baiser
Aaron (Roméo). – Les saintes n'ont-elles pas des lèvres, et les pèlerins aussi ?
Emma (Juliette). – Oui, pèlerin, des lèvres vouées à la prière.
Aaron (Roméo). – Oh ! alors, chère sainte, que les lèvres fassent ce que font les mains. Elles te prient ; exauce-les, de peur que leur foi ne se change en désespoir.
Emma (Juliette). – Les saintes restent immobiles, tout en exauçant les prières.
Aaron (Roméo). – Restez donc immobile, tandis que je recueillerai l'effet de ma prière. (Il l'embrasse sur la bouche.) Vos lèvres ont effacé le péché des miennes.
Je dois dire qu'embarrasser Emma ne m'a pas déplut, au contraire.
Emma (Juliette). – Mes lèvres ont gardé pour elles le péché qu'elles ont pris des vôtres.
Aaron (Roméo). – Vous avez pris le péché de mes lèvres ? ô reproche charmant ! Alors rendez-moi mon péché. (Il l'embrasse encore.)
Emma (Juliette). – Vous avez l'art des baisers.
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"Ouiiiiiiiii Aaron c'est ça !"
Je souris et Emma rigole à côté de moi.
"Très bien on reprend !"
Elle tape dans ses mains puis nous reprenons depuis le début.
J'ouvre la porte et respire un grand coup avant de m'immiscer dans les couloirs entre les élèves.
"Alors comment vas mon cher Romeo !"dit Jack en mettant son bras sur mes épaules.
"Oh Jack ! Laisse moi tranquille tu veux !"
"Je fairais tous ce que tu voudra pour toi, mon doux Romeo"
"Rrrr, Jack t'es pathétique !" Dis-je en m'éloignant de lui.
"Romeo, Romeo !"
Je rigole et je sors du bâtiment.
"S'il vous plaît ! Sauvez moi de ce gros con ! J'en peu plus !"dis-je à mes amis
"Désolé mec mais on ne peu rien faire !"
J'espère qu'il va calmer ses hormones le petit Jack parce que sinon je vais le résonner.
A la fin des cours H et moi avons pris le bus ensemble, sa mère veut maintenant qu'elle prenne le bus parce qu'elle pense avoir trouver du travail dans une boutique de fringues. Elle saura la réponse dans deux ou trois jours, c'est ce qu'elle a dit.
Nous sommes a présent dans ma chambre, les "cours" d'anglais que je lui donne sont plutôt bon, je me rend compte que je me débrouille plutôt bien. H apprend vraiment vite et je suis fière d'elle.
Après une bonne heure à réviser H doit rentrer chez elle. Je la raccompagne à la porte puis je remonte dans ma chambre.
"AARON !"
Je me réveille en sursaut. Je regarde mon téléphone et il est deux heures du matin, qui m'appelle à cette heure si.
Je me lève et j'entends encore une fois mon prénom. En descendant les marches d'escaliers je remarque qu'il y a de la lumière dans le salon.
Mon père fait les cents pas dans le salon. Qu'est ce qu'il fait la lui !
"C'est toi hien ?"me dit-il durement en me prenant par le col de mon tee-shirt et en me plaquant contre un mur par la suite.
"De quoi tu parles !"Arrivais-je à peine à articuler.
"Petit con va !"
"Marc arrête !"j'entends la voix de ma mère, elle essaie d'enlever les mains de mon père sur moi. Mais lui il ne me lâche pas du regard et moi de même. Mon regard c'est maintenant durci.
"Marc !" Cri ma mère.
Ma mère se jette sur lui sauf qu'elle n'aurai pas dû faire ça parce qu'il l'a repousse en la frappant. Une colère inimaginable s'empare de moi, il l'a touchais ! Il aura affaire à moi.
Une force que je n'imaginais pas me fais pousser des ailes et je réussi à le repousser et à le plaquer au sol. Je suis maintenant sur lui à le mitrailler de coups de poings dans le visage, il saigne du nez et de l'arcade.
"TU NE L'AS TOUCHE PAS !" Des larmes de colères coulent sur mes joues.
"Aaron ! Arrête !"cri ma mère.
Je ne l'écoute pas et continue de le frapper, de toute façon c'est ce qu'il mérite.
"AARON !"
Elle essaie de me tirer en arrière mais rien y fais elle n'y parvient pas, je suis bien plus fort qu'elle.
D'un coup elle pose ses mains sur mes bras et petit à petit je me calme.
Les larmes coulent sans arrêt. Je me lève et je sors de cette maison. Une fois dehors je respire un grand coup, ma respiration est irrégulière et je bouge dans tout les sens, il faut que je me défoule. Je commence à courir, pied nus, le goudron me brûle les pieds mais je m'en fou, la douleur qui est présente dans mon cœur fait bien plus mal que la douleur que me procure le goudron a mes pieds. Je m'arrête dans un skate parc ou une bande de jeunes boivent et fument.
"Qu'est ce qu'il fait pieds nus celui-là !"dit une fille à moitié couverte.
"Attend je vais le voir"
Un mec suivit de deux autres mecs arrive devant moi.
"Qu'est ce que tu fais la !"
"Qu'est ce que tu vas me faire !"dis-je avec un regard noir.
"Je l'aime pas celui-là"
Il me donne une droite et je saigne un petit peu de la lèvre.
"Tu vas le regretter !"
Je m'avance à sa hauteur et je lui donne un coup dans les côtes, il se recroqueville sur lui et j'en profite pour lui donner un coup de genoux dans la tête, ce qui le fait tomber par terre. Je me jette sur lui, puis je ne sais pas ce qu'il m'arrive mais à la place du gars je vois mon père. C'est lui depuis le début ! Quel connard !
Je redouble de force et je n'arrête pas de le frapper au visage. Deux gars me tire en arrière et m'assène de coup puis le gars de tout à l'heure refait surface le visage en sang et c'est à son tour de ce mettre sur moi et de me frapper au visage. Une troupe s'est formée autour de nous, ou plutôt ce sont les amis du gars.
Je me débat du mieux que je peux mais il est bien trop fort et en plus les deux gars de tout à l'heure me tiennent les bras pour ne pas que je me défende.
"Aller Hugo ! Achève le !"cri une fille.
Je commence à perdre de la vision, petit à petit je sens de moins en moins les coups du gars et mes yeux se ferment.
La dernière chose que je puisse entendre c'est :
"Arrête tu vas le tuer !"
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Chapitre un peu violent désolé en tout cas j'espère qu'il vous aura plus.
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