57.
ACE
- Elle est vraiment dingue cette fille
Hudson fixait Luchita, à moitié habillée en train de danser, une bouteille de champagne à la main.
- Elle peint ?
- Comme tu peux le voir
Je me détournai de la baie vitrée et le laissai là avant d'aller me rasseoir sur l'îlot central, où je travaillais déjà, quelques heures avant son arrivée.
- Je n'en reviens pas que tu lui loues un loft tout entier
- Elle est pleine de ressources et nous apportera beaucoup
- Mais elle reste ce qu'elle est
- Comme toi et comme moi, Hudson
J'étais légèrement contrarié. Hier, elle était arrivée en pleine soirée, au mauvais moment et s'était visiblement faite des idées.
- Je n'ai pas envie d'entendre parler d'elle après cette histoire
- Je ne peux rien te garantir
- Ce n'est pas la réponse que j'attendais, me dit-il en se retournant vers moi
Il avait l'air au bord de la nausée, rien qu'en la voyant se dandiner de la sorte.
- Je ne comptais pas te faire une réponse pour aller dans ton sens
Il s'assit en face de moi :
- Ne me dit pas que tu la défends à mes dépens ?
- Prend cela comme tu veux Hudson
Il ne dit rien, visiblement consterné par mes propos :
- Je te rappelle que tu es censé la détester et moi aussi, je suis censé être ton ami d'enfance Scotten ! Pas elle.
Je ne dis rien en sortant une feuille de route à remplir.
- Ne me dit pas que tu as des sentiments pour elle
- Qu'est-ce que tu me veux Hudson ?
- Tu m'en as déjà demandé beaucoup en faisant de moi, le nettoyeur de cette ville, pour cette salope
Je me figeai. Je n'aimais pas ses propos.
- Tu n'as pas intérêt à me faire passer après elle ! Elle n'est là que pour nous aider et ce sera tout !
- Sinon quoi Hudson... Qu'est-ce que tu comptes faire si cet appartement lui appartient définitivement, hein ?!
- Alors cette Mexicaine passe avant moi ?!
- Va te faire voir, toi et ton histoire de Mexicains, PASSE À AUTRE CHOSE BON SANG
- Passer à autre chose ? Tu me demandes de passer à autre chose ?
Il se rapprocha de moi. Je me levais alors pour lui faire fasse. On était seuls, s'il voulait se battre, alors on allait se battre... Jusqu'à ce que l'un de nous ne puisse plus se relever.
Il se posta en face de moi. Je dis :
- Lucia est là pour nous aider
- Et j'imagine que ça s'arrêtera là
Il sourit diaboliquement, comme s'il m'avait coincé avant de me donner une tape sur l'épaule.
- Passé une bonne journée mon ami
Et sur ce, il s'en alla. Je n'en revenais pas. Hudson vivait vraiment sur une autre planète. Il avait décidé de détester une personne en particulier, alors on devait tous détester cette personne. Je me rapprochais de la fenêtre de ma voisine d'immeuble.
Elle se dandinait toujours autant, et ça faisait déjà quelques minutes que j'avais le pénis en feu. Je défaisais mes boutons de braguettes en imaginant ce joli petit cul sur moi.
- Oh oui... Continue comme ça
J'attrapai mon membre dur et presque douloureux en main, et commençait à me branler. Plus elle bougeait, plus je bandais.
- Mon Dieu, Luchita
Je me laissai tomber sur mon canapé tellement c'était bon... Je la voyais, là en bas, en train de lever les bras au-dessus de sa tête, tenant encore sa bouteille de champagne en main...
- Oui...
J'accélérai mon jeu de main. Mon corps tout entier se contractait.
- Lucia...
Je voyais ses cheveux se balancer autour d'elle, je les voyais dans mon poing, pendant que je les tirais. J'entendais déjà le bruit de sa peau rentrer en contact avec la mienne.
- Bordel de merde
Elle se tourna vers l'extérieur de sa baie vitrée, et un instant j'eus le sentiment qu'elle m'avait vu. Mon pénis enfla encore plus.
Un gémissement d'excitation me quitta.
- Regarde plus haut mon ange
Elle porta la bouteille à ses lèvres
- Oui. C'est ça... Lève les yeux au ciel. Regarde papa se branler sur toi
Ses jambes nues bougeaient dans tous les sens, et je rêvais de les avoir autour de ma tête, pendant que je gouttais à sa magnifique chatte.
Je sentis l'éjaculation monter. J'imaginais ses lèvres sur les miennes.
J'accélérai de plus en plus vite, de plus en plus fort.
- Bordel de merde Lucia !!
Peu après ma petite session solo, je me pointai chez elle, une bouteille à la main. On était en pleine après-midi, j'avais pris le temps de me doucher, pour la seconde fois aujourd'hui, je m'étais mis à cette histoire de procès et étais ensuite allé la rejoindre.
- Que me vaut cet honneur ?
- Lequel ? De m'avoir en face de toi ? Ou de m'avoir dans l'appartement que je te prête ?
Je rentrai en fermant derrière moi. Elle avait encore les cheveux en pétard et était pleine de peinture et de terre.
- Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?
Je m'approchai de la fenêtre à travers laquelle je l'observais déjà ce matin. C'était un vrai carnage. Tout était sale. Il y'avait de la peinture par terre, des éclaboussures d'eau et de terre sur les vitres. J'avais envie de nettoyer tout ce bazar. Je ne comptais pas lui offrir cet endroit pour qu'elle en fasse son bac à sable.
- J'ai commandé à manger, ça tombe bien et j'étais à court d'alcool. Merci, tu peux t'en aller maintenant
Elle m'arracha la bouteille de la main, et essaya de me mettre dehors.
- Tu as intérêt à tout nettoyer Luchita
Elle me rit au nez.
- Ne t'en fais pas, maintenant, dehors
- Eh... Je suis venu m'excuser pour hier
- T'excuser ? Pour quoi exactement ?
Je ris en voyant le déni dans ces yeux.
- Ne me regarde pas de cette façon Ace, tu fais bien ce que tu veux chéri
- Ah bon ?
Je m'asseyais en face d'elle, comme elle venait de le faire, et me servait dans son bol de nouilles qui trônait sur le plan de travail de l'îlot au milieu de la pièce.
- Si tu as faim, sers-toi mais laisse-moi manger
- Je ne savais pas que tu t'en fichais Luchita
Je m'adossais en la regardant d'un air de défi. Curieuse de voir comment elle comptait se défendre sur ce coup-là
- Tu baises qui tu veux
Je souris face à la perche qu'elle venait de me rendre...
- Je ne l'ai pas baisé... Je lui ai fait l'amour
Elle se figea un instant, avant d'afficher une mine forte. Elle déglutit cependant, un air blessé sur le visage avant de se reprendre.
- Tu devrais toi aussi te trouver quelqu'un, princesse
Je me penchais vers elle et avalais une nouvelle bouchée de ces pâtes chinoises.
- Fais-toi prendre Fernandez
Je lui souris de mon plus beau sourire.
- « Hummm OUIII »
Je l'imitais avant de m'arrêter.
- Je veux que tu te fasses baiser Lucia
- Je préfère faire l'amour
- Noonn, ce n'est pas ton genre, mon amour
- Alors quel est mon genre ?
Je souris de plus belle. Bon sang. Cette fille...
- Tu es du genre à te faire prendre entre quatre murs
- Comme une salope c'est ça ?
- Exactement... Tu adores te faire tringler, comme une salope, je dis
- Alors baise-moi, comme une salope
Je bandais encore plus. Je contournais l'îlot et me mis à côté d'elle. Elle se tourna vers moi, d'un air légèrement sulfureux.
Je l'agrippais fortement et la fit décoller son joli petit cul sexy de sa chaise de bar. Je fis quelques pas avec elle et la laisser là, devant la fenêtre qui s'étendait en fait sur tout le pan de mur.
- Tu veux savoir ce que j'ai envie de te faire ?
Je levai les sourcils en attente de réponse.
- Non
- Ah bon ?
Je la faisais asseoir à même le sol avant de lui retirer ce magnifique short qu'elle avait malheureusement vêtu en venant m'ouvrir la porte. Son haut finit lui aussi par suivre, peu après.
- Oui...
Alors que je m'apprêtais à répondre, elle me coupa volontairement :
- Je n'aime pas les beaux parleurs, les menteurs, les manipulateurs
- Et tout ce qui se termine en « eurs » ? C'est ça ?
- Tu as tout compris
Je l'embrassai dans le cou, elle poussa un petit soupir :
- Garde tes forces Lucia, tu en es capable
- Elle y arrivait bien elle ?
- Qui ça ?
- La nana d'hier
Isy...
- Ah ! Tu parles de celle à qui j'ai fait l'amour ?
Je la mordis légèrement au-dessus du sein. Elle se mit à bouger ses hanches sous ma braguette, me faisant encore plus durcir.
- Évite de bouger comme ça, les voisins pourraient se demander ce qui se passe à cette fenêtre
Elle pencha sa tête en arrière, comprenant que je l'avais mise aux yeux de tous. Comme lors d'une exposition. Tout le monde avait le droit de regarder.
Je dessinai un petit cercle autour de son téton avant de m'arrêter et de la regarder en demander plus.
- Tu sais...
Je me penchais sur son oreille :
- Isy m'a tellement fait jouir, qu'elle revient ce soir
- Dommage pour toi, j'étais sûre que j'étais un meilleur coup qu'elle
- Qu'est-ce que tu insinues ?
Je souriais face à son audace. Elle m'excitait quand elle était comme ça, et à l'image d'un parent voulant montrer fièrement son gosse malgré tous ses caprices, je voulais montrer celle que j'avais entre les mains.
Elle se redressa avant de prendre ma joue dans sa paume de main et me rapprocha d'elle. Elle m'inspectait, avec ce regard qui aurait pu tout réduire en cendre s'il le voulait et dit :
- J'insinue que tu préfères baiser des salopes
Je la tirai violemment par les cuisses quand plusieurs de ses petits pots de peintures, posés sur son chevalet tombèrent. Elle poussa un bruit de surprise en voyant la peinture couler le long de son corps.
Je plaçai une main sur son ventre agitée, me colorant de peinture par la même occasion, et descendis entre ses jambes.
- Tu as si bon goût
Elle poussa un gémissement en fermant les yeux.
- J'ai envie que tous les petits millionnaires de cet endroit te voient en train de te faire lécher
- Oh... J'aime beaucoup
- Ah oui ?
Elle se frottait contre ma langue, tandis que j'avalais ses petites lèvres parfaites dans ma bouche. Elle essaya de se raccrocher à quelque chose, mais glissa à cause de la peinture autour de nous.
Luchita, ma baiseuse de rêve finit par faire le choix de passer ses mains dans mes cheveux et intensifia le jeu que je mettais en place entre mes lèvres, ma langue et tout son appareil génital. Finalement, je finis par me redresser et retirais mon pantalon bien trop étroit à présent
- Laisse-moi faire
Elle s'agenouilla, complètement dans ses mixtures colorées et retirait ma ceinture qu'elle jeta comme un vulgaire obstacle. Je ris.
- Tu es vachement pressée dis donc ?
- Tu ne savais pas que c'était comme ça que les salopes se comporte ?
- Oh que non, je ne savais pas... mais tu m'apprends des choses Lucia hum ?
- Tu veux que je t'apprenne autre chose ?
En théorie, aucune femme n'aurait trouvé de réponse à ma phrase précédente. Mais là, il s'agissait de Lucia. Elle avait toujours quelque chose à répondre. Elle avait toujours une répartie à en démolir le meilleur négociateur.
- Dis-moi tout
- Je vais t'apprendre qu'il y a deux types de filles dans la vie. Les premières, le genre à qui tu feras l'amour, et ce sera toujours complètement platonique
Elle prit mon membre entre ses petites mains avant de continuer :
- Et les autres... les salopes plus exactement. Avec qui ce sera plus passionnel, explosif, avec qui tu baiseras jusqu'à la fin de tes jours, sans jamais t'en lasser. Tu vois ce que je veux dire ?
Elle avala mon pénis dans sa petite bouche qui parlait un peu trop à mon goût.
Oh que oui... je voyais to-talement. Elle voulait que je la choisisse elle, et non Isy. Elle voulait que je l'aime elle, et non Isy. Elle voulait aussi et surtout ma verge, vu la manière avec laquelle, elle l'enfonçait dans sa gorge.
Je passais ma main derrière sa tête et la faisais accélérer. J'aimais les doux petits bruits que provoquait sa gorge pleine de salive. Je finis par me retirer et m'accroupis en face d'elle.
- Alors ? Je lui demandais
- J'ai vu plus gros
Je souris de toutes mes dents.
- Mais pas ceux là-haut, je doute qu'ils aient vus mieux
Je pointais un couple en train de nous observer. Lucia se tourna brusquement, surprise.
- Je te l'avais dit...
Je me penchai de nouveau sur elle et lui susurrais doucement :
- Tout cet immeuble va te voir prendre ton pied
Je la tirai vers moi et elle glissa. Le sol de ce salon n'avait plus aucune adhérence. Elle m'avait foutu de la peinture dessus, et elle-même en était recouverte, c'était un joyeux foutoir.
Je passai l'une de mes mains au-dessus de son épaule, afin de l'empêcher de glisser pendant que je la pénétrais. Elle poussa un cri démentiel et je commençais à donner mes premiers coups de reins.
- Tu l'as déjà baisé, cette fille-là ?
- Tous les soirs, dès que possible et je ne la baise pas, n'oublie pas... je lui fais l'amour
Elle se mordit ses douces petites lèvres violacées.
- Et moi que me fais-tu à moi ?
Elle m'amusait. Elle tenait à entendre une valorisation à son égard. Je n'allais pas la lui offrir, elle pouvait se la mettre où je le pensais.
- Je te baise Lucia. Je te baise, je lui répétais en m'enfonçant en elle
Si elle avait un mérite, c'était d'être bonne. Elle avait ce truc en elle, partout. Dans ses yeux et cette expression fière qu'elle arborait constamment. Je pressai ma bouche contre la sienne avant de passer mon bras dans son dos.
- Oui... Comme ça, gémit-elle de plaisir
- Comme ça ? Je continuais en me moquant d'elle
Je l'embrassai dans le cou et elle entoura mon corps de ses jambes, comme pour me garder près d'elle.
- Ou alors, tu veux que j'y aille plus fort
Je m'éloignais brusquement d'elle
- Oh...
En un clin d'œil, elle était retournée, à genoux. Je me réintroduisis. Je prenais mon pied, et ça, c'était la parole la plus sincère que j'avais sortie de toute ma vie. Jamais je n'avais eu envie de garder mon éjaculation, histoire de faire durer le plaisir.
- Prends-moi... Prends-moi de sorte à ce que je n'aille jamais voir ailleurs
Je lui offrais une magnifique claque sur son fessier qui hantait mes nuits. Elle avait la trace de ma main peinte sur sa fesse.
Elle cria avant de poser brutalement sa main contre la vitre en face d'elle. La trace, au départ parfaite commença à s'étendre de haut en bas, au fur et à mesure que je me la prenais.
- Oui, s'il te plaît ;
- S'il te plaît quoi Lucia ?
Elle cria, encore et encore.
- Je veux que tu me fasses jouir comme la salope que je suis
Je m'accrochais à ses hanches. Ses mots raisonnaient en moi. Je n'étais pas loin. Je ne pouvais pas, c'était trop bon pour m'arrêter.
- Une simple salope ?
- Non, cria t - elle au bord de l'orgasme. Une salope qui t'appartient et qui vaut bien mieux que l'autre qui était sur ton canapé hier soir.
Elle prononça ces derniers mots avant de jouir
J'étais au comble de l'excitation. Je n'avais jamais vu ça. Je me retirais au dernier moment avant d'attraper mon sexe dans ma main. Il y en avait de partout. Dans son dos, sur ses cheveux, sur la vitre du salon que l'une de mes employés avait pris le soin de nettoyer quelques semaines plus tôt. Je finis par m'effondrer, Lucia de même, le corps en pleine convulsion.
Je me redressais et frappais le bouton qui était en charge des volets. La pièce finit rapidement par être noire.
- Quelle heure est-il ?
- Je n'en sais strictement rien, dis-je à bout de souffle
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