32.
C'est comme ça que tel une tarentule piégeant son prochain repas, un homme pouvait vous faire prisonnière de lui-même.
LUCIA
Un bruit de bagarre me réveilla. Je grognais alors encore endormie avant de tapoter autour de moi à la recherche de mon portable. Les lumières extérieures traversant les volets de la chambre de mon amie m'éclairant alors. Les paupières lourdes, je finis par me redresser, faisant tomber l'objet que je recherchais tant.
- Merde, me plaignis-je en me frottant le pied, pied qui venait d'encaisser le choc
Je me dirigeais vers la télé et l'éteignis quand Alex se retourna dans son lit que j'occupais quelques minutes à ses côtés. Je reposais la télécommande et retournai dans le lit quand des rires graves me tirèrent pour de bons de mon état de somnambulisme. Ma curiosité était piquée, et ce, encore plus après avoir remarqué le petit filet de lumière traversant sous la porte de la pièce.
Avant de quitter la pièce, je me retournai sur Alex, décidé à poursuivre son sommeil. Je quittai la pièce en prenant soin de bien refermer dans la plus grande discrétion. Je marchai sur la pointe des pieds vers la source de ces rires.
Je rentrai dans le salon en passant d'abord ma tête.
- Tiens, qui voilà
Michael rit et je sentis qu'il eut un eyes - contact avec celui qui se tenait en face de lui.
- Rejoins - nous dit Matthew
Je me glissais silencieusement dans la pièce en simulant une fatigue soudaine, comme si je ne venais pas tout juste de me réveiller.
- Luchita ? rit Ace en m'analysant de la tête au pied avant de me jeter un sourire qui en aurait fait tomber plus d'une. Installe - toi me présenta t - il une chaise qui comme par hasard se tenait juste à côté de lui
Il m'observait, lui qui était si nonchalamment assis dans sa chaise. Je regardais sa tenue : il n'avait qu'une chemise blanche enfilée dans son pantalon de costume noir, mais étrangement, avec sa manière de se tenir comme si le monde entier était à ses pieds, il avait tout à coup un air si sexy à mes yeux, qui aurait murmuré à toutes personnes de se jeter sur lui.
Je m'assis en me raclant la gorge avant de saluer les deux filles avec eux. L'une était sur les genoux de Michael ce qui me surprit un peu. Je lui souris alors sincèrement, puis me sentis immédiatement mal. Elle était incroyable. Elle avait des cheveux noirs de jet et des yeux bleus qui contrastaient vraiment. On ne voyait pas ce genre de filles partout, j'ignorais ce qu'il avait fait de particulier pour avoir une fille pareil sur lui.
- Jessica elle me dit, et après un léger blanc rajouta : mais appelle - moi Jess
- Enchantée, dis-je vraiment ravi de parler à une personne sympathique hors mis Alex, Yori et Meori
- Et moi c'est Lisa me dit la fille un peu plus classique, une brune aux yeux noisette mais cependant très élégante.
- Lucia dis-je aux deux filles tandis que je sentais le regard d'Ace toujours sur moi
- Matt revient d'un voyage, il était à une soirée avec les filles, me dit Ace en avalant son verre
- Ah, je vois, ceci explique cela
- Et quand bien même si l'on n'avait pas été en soirée, on n'est pas tous obligés de s'habiller comme des ploucs, me dit Matthew avant d'éclater dans un rire qui résonna dans la pièce
- La plouc t'emmerde
- Vous êtes toujours aussi méchants ? demanda la fille à la beauté classique en s'adossant à sa chaise avant de croiser ses longues jambes
Je sentais qu'elle venait tout à coup de se joindre aux railleries de Matthew, j'allais détester être là. Je décidai de l'ignorer.
- Où est Hudson ?
Michael rit. Sa copine ?, se pencha sur lui et lui chuchota quelque chose et il l'embrassa sur la joue. Je souris alors face à ce geste affectueux, mais avec un léger goût amer en arrière. Ace posa tout à coup sa main sur ma cuisse, je me crispai.
- Alors ?, redemandais-je sans réagir à son geste
- Il te manque tant ? se leva Matthew
Il se dirigea vers l'armoire à boisson et en sorti un verre et une bouteille de Whisky déjà ouverte.
- Non, au contraire. Si tu pouvais m'annoncer qu'il se trouve dans une destination appelé " Enfer ", ça me ravirait au plus haut point
Il sourit simplement à ma remarque et revint parmi nous. Il contourna la table et posa le verre devant moi :
- Je te sers
- Non, déglutissais-je avant de regarder les verres des deux autres filles qui étaient, eux, plein.
- Et pourquoi ça ? commença t - il à remplir mon verre
- Ça ira, elle n'a pas soif
Il prit mon verre et le vida d'une traite, son ami soupira.
- Malheureusement pour toi Fernandez, Hudson est parti dix minutes avant que tu n'arrives. C'est à se demander si tu n'as pas peur de lui
- Je n'ai rien à prouver à un imbécile dans ton genre
Jessica, la fille aux cheveux sombres me sourit en riant légèrement.
- Cette planète a besoin de plus de filles comme elle, elle ne se laisse visiblement pas faire
- Effectivement confirma Ace qui retira sa main de ma cuisse, m'arrachant un petit regard vers la cuisse solitaire.
- Alex dort toujours ? demanda Matthew
- Oui. On s'est toutes les deux endormis devant notre film
- C'est toujours comme ça avec elle, grogna Michael
Matthew sorti tout à coup, de nulle part, une boîte.
- Pas maintenant, dit Ace en croisant les jambes
- C'est cette fille qui te fait être aussi coincé ?
- Oh, ferme - là Lisa
Venait - il vraiment de me défendre ?
- Si elle n'est pas contente, elle retourne au pays des rêves
Avant qu'Ace ne rajoute quelque chose, je le coupai :
- Faites comme si je n'étais pas là
Il en sortit cinq joints déjà roulés. Il en donna un à Michael qui le prit à ma plus grande surprise. Moi qui pensais qu'il était le plus sain de ce groupe, je finissais finalement par en douter. Les deux autres filles en prirent elles - aussi.
- Je ne t'en propose pas, dit - il sarcastiquement à Ace, et à toi non plus
Il dit ça, en me le mettant juste sous le nez
- Tu peux te le mettre là où je pense
- C'est bien ce que je me disais
Il les rangea dans la boîte en alu' avant d'allumer le sien et de passer le briquet à côté de lui.
- Eh, as-tu déjà fait quelque chose de palpitant dans ta vie ?
- Oui et si je devais le refaire, ce ne serait certainement pas avec quelqu'un comme toi
- Sérieusement ?, dis-le nous, est-ce que tu ne ferais pas partie de ce genre de personnes antialcool, antitabac, antidrogues ? me demanda La Lisa
- Et où serait le mal ?
- Eh bien... l'ennui avec toi, conclut-elle
Sa remarque fit immédiatement écho à mon passé. Quand j'avais commencé à fumer, c'était pour me donner un air plus intéressante, plus maligne, plus tout en fait. Je m'étais vite rendu compte que c'était contre-productif. À quoi bien vouloir satisfaire l'image que les gens avaient de nous si c'était pour finir comme mi abuelo ? Je m'étais alors fixé des règles, une limite, limite que j'avais déjà franchie dans le parc avec Ace.
- Bien sûr, si tu es là, c'est vraiment parce que l'on a tous souhaités que tu sois présentes quoi
Ace dit cela de manière tellement sèche que je me retournai sur lui, les sourcils froncés.
- Je peux savoir ce qu'il t'arrive ? dit la fille, choquée
- Je relate juste les faits que les idiotes en ton genre ignorent
- Je vais y aller, se leva t - elle ;
- Bon débarras, lui répondit-il
Je le frappai discrètement, car je trouvais qu'il allait trop loin. Michael ne dit rien face à la scène, trop absorbé par sa copine, et Matthew lui dit de rester.
- Tu n'as pas besoin d'être méchant, je dis à Ace
- Oh pitié, garde ta compassion pour toi
Je finis par me lever, j'en avais trop vu, et entendue, j'avais besoin de repos, pas de subir de la méchanceté gratuite en permanence.
- Je retourne dans mon lit, bonne nuit
Ace se leva, me plongeant dans l'incompréhension la plus totale :
- Je te raccompagne m'annonça t - il
- Je te souhaite une bonne nuit chez - toi, Lisa m'en allais-je en lui lançant un dernier pique
On se retira et une fois dans le noir complet des couloirs de la villa, il me dit :
- Tu m'as habitué à plus d'audace, je t'aurais bien vu lui foutre une claque
- Je suis pleine de surprise, c'est tout, je ris
- J'aimerais bien avoir à les découvrir ;
- Ce ne seraient plus des surprises dans ce cas
- En tout cas, je me serais montrée bien moins méchante que toi, ce soir
- Ça fait un moment que je peine à supporter Lisa
- C'est pourtant de cette façon que commencent toutes les histoires d'amour
- Oui, mais moi, je ne cherche pas à ce que mon histoire d'amour ressemble aux autres, princesse
- Éclaire - moi dans ce cas
Je sentais sa surprise dans le noir, et même si ces mots étaient sortis si naturellement, moi aussi, je me retrouvais surprise de mes paroles. Il ne répondit pas immédiatement, mais attendit que l'on soit arrivée au niveau de la dernière marche.
- La même chose que toi
Il m'arracha un soupir d'amusement.
- Parce que maintenant, tu sais ce que je veux ?
- Un truc rien qu'à nous, quelque chose de secrets aux yeux des autres, s'arrêta t - il
- Montre - le moi dans ce cas, dis-je en le regardant la tête levée vers lui
Il colla ses lèvres sur les miennes, m'extirpant alors un gémissement chaud. Il recula légèrement les siennes, quand je mordis sa lèvre inférieure et la suçota. Il sourit, puis glissa ses grandes mains sous mon haut de pyjama :
- C'est exactement de ça dont je parle ma belle
Il introduit sa langue entre mes lèvres pendant que ces mains se faisaient plus aventureuses. Je me collais à son torse quand il passa ses mains sous mes cuisses, me faisant quitter le sol. Avec un naturel soudain, je passai les jambes autour de son bassin. Il se mit à faire des allers-retours lents, m'excitant encore plus.
- Putain, soufflais-je dans son cou
Il embrassa la peau fine qui recouvrait ma jugulaire quand, à ce moment - là, je me questionnai, me demandant s'il pouvait sentir à quelle vitesse il faisait pomper mon cœur. Il descendit sur ma clavicule tout en me plaquant contre le mur derrière moi.
- Quel dommage de cacher un aussi joli corps derrière des vêtements aussi larges
Cette phrase me fit ressentir un tourbillon de choses insoupçonné. J'étais piégé. Piégé, mais pas indéfendable. Il n'allait pas m'avoir aussi facilement. Il dégrafait mon soutien-gorge quand je passais ma main dans ses cheveux doux et soyeux. Je les tirais en arrière l'éloignant de moi.
Un sourire railleur se dessina sur mes lèvres pulpeuses ;
- Il va en falloir plus que ça pour m'avoir
Il rit avant de me relâcher.
- Le naturel revient au galop ?
- Si tu ne t'en sens pas capable... je haussais les épaules en m'éloignant de lui
- Qui a dit que je refusais ce défi ridicule ?
Il s'approcha de moi avant de me prendre par le poignet :
- Je vais tellement te faire crier que tu en perdras ta voix
Sans avoir encore fait quelque chose, il me laissa sans voix. Je le suivis alors, sage et obéissante, curieuse de savoir où est-ce qu'on allait.
Il poussa une porte et nous y enferma.
- Déshabille-toi, m'ordonna t - il
- Et pourquoi est-ce que tu ne le fais pas toi-même ?
- Je ne suis pas là pour jouer ma grande, déshabille-toi
Il alluma la lumière de la grande salle de bain avant de s'asseoir sur le rebord de la baignoire, ses yeux sombres posés sur moi.
- Laisse - moi voir ce que tu caches sous ce t-shirt, me dit-il toujours dans son costume - sans la veste - qui me donnait juste encore plus envie de faire de lui ma propriété.
Je me plaçai devant lui, loin d'être préparé à ce que j'allais faire. Je glissai mes pouces dans mon pyjama à carreaux avant de le retirer dans un mouvement de hanche bien calculé. Je me tournais avant de me pencher en avant pour le passer par-dessus mes chevilles, lui montrant ce que mon string cachait très mal.
- Le haut, m'ordonna t - il, les yeux pleins de petites flammes
Je m'exécutai précipitamment, voulant me faire baiser là, juste dans cette salle de bain, par lui.
- Je veux que tu me baises comme un homme qui a vraiment des millions dans son compte le ferait, dis-je en jetant mon t-shirt et mon soutien-gorge par terre
Je n'étais plus que moi-même. Il voyait toutes les courbes de mon corps, ses imperfections et tout ce qu'il représentait.
Il se leva et m'attrapa par les cuisses avant de me faire asseoir sur le lavabo. Ma nuit promettait...
- Luchita , instruis-moi
- Oui ? Dis-je avec difficulté
Il s'agenouilla devant moi.
- Tu te souviens de notre première rencontre ?
- Celle durant laquelle vous m'avez tous humilié, espèce de connard ?
- Précisément
Il m'agrippa fermement la cuisse. Le voir dans cette position, moi sur un lavabo, lui, à mes pieds, en train de m'agripper là, comme ça au niveau de la cuisse me donnait encore plus envie.
- Quelle a été la première chose que je t'ai dite ? Il me lécha sur toute la longueur de la peau brûlante de ma cuisse
Je laissai tomber ma tête en arrière, désespérée de ne pas l'avoir déjà en moi.
- Ne te laisse pas distraire princesse... Quelle a été la première chose que je t'ai dite ?
- Je... Je-
- Je ?
Il passa sa langue sur mon clitoris qui donnait des coups monstrueusement douloureux
- Que tu ne baiserais pas ce soir - là
- Bien
Il accéléra ses coups de langue, replaçant ma cuisse sur son épaule musclée.
- Eh bien sache que je suis d'humeur généreuse. Je ne t'ai pas baisé ce soir-là, mais aujourd'hui, tu es chanceuse
- Tu sais que je te déteste vraiment ?
- Ah oui ?
Il aspira mes lèvres mouillées d'excitation
- Hum
- Tu auras beau vouloir me détester autant que tu voudras, tu en redemanderas encore, et encore, et encore
Je glissai mes mains dans ses cheveux, et resserrai mes cuisses sur l'homme qui me procurait tant de plaisir.
- Tu as dû le faire avec toutes les filles que tu as rencontrées au cours de ta vie pour savoir si bien le faire, je gémis, en essayant de me contenir
- Pour me préparer à te faire jouir toi
Il glissa tout à coup son index dans ce trou qui le cherchait tant, me prenant à chaque mouvement un nouveau son maladroitement retenu.
- Oh
Je me mordis la joue jusqu'au sang. J'en voulais plus :
- Plus
- Tu es sûre que tu le mérites ?
- Venant de la part du roi des fils de pute ?
Il rit contre ma partie intime, avant d'introduire un second doigt en moi. Il enfouit de nouveau sa tête entre mes jambes et lécha de haut en bas ma vulve.
- Pas besoin de précipiter l'orgasme, prends ton temps pour venir
Je ne précipitais rien, ce n'était pas de ma faute si je ne pouvais pas tout encaisser.
- Que me vaut cette bienveillance ? Dis-je tremblante
- C'est du donnant/donnant. Je te fais plaisir, puis je te baise, mon cœur
- Bordel
- Tu peux le dire
Il accéléra la cadence tandis que je commençais à ne plus supporter tout ce qu'il me faisait.
- Ace, murmurais-je
Je n'avais jamais pu bénéficier d'un traitement si exemplaire. Il savait s'y prendre, putain. Je refusais que ce moment prenne fin pour la simple et bonne raison que je savais que j'en revoudrais. Dans quoi m'étais-je embarquée ?
Il fit de petits cercles avec ses doigts libres, me faisant trembler de plaisir.
- Tu pourras dire plus tard : « bordel ce mec est incroyable »
- Dans tes rêves
- Je suis prêt à parier que tu profites au maximum parce que tu sais que ça ne va pas durer indéfiniment
Il retira l'un de ses doigts de moi et continua avec deux doigts
- Mon Dieu
- Lâche-toi... Fais-moi confiance, juste ce soir
Je jouis alors sur sa main faisant sortir une quantité effrayante de liquide. Voir que j'avais mouillé sur lui, sur Ace Scotten au point où ça dégoulinait de sa main m'excitait tellement.
- Jamais je ne te ferais confiance Ace Scotten, je dis d'un regard chaud
- Pauvre de moi. Ferme-la maintenant
Il me dit cela en glissant sa main humide dans ma bouche, me faisant alors goûter à ses doigts collants. Il se releva et posa ses mains brûlantes sur mes hanches en s'y accrochant. Je me sentais si bien, entourée de lui. Je détestais ressentir tout ça. Fais chier.
Ace... Ace Scotten se pencha de nouveau sur moi et m'embrassa à pleine bouche, faisant presqu'entrechoquer nos dents. Il poursuivit par la même occasion ses caresses sur mon ventre, mes hanches, et redescendit sur mon sexe encore affamé et douloureux après cet orgasme. L'homme qui me surplombait relança ses caresses fougueuses en passant ses deux doigts autour de mon petit clitoris. J'ouvris alors la bouche de plaisir quand Ace m'imita, la même grimace et le même plaisir ornant son visage.
- Tu es incroyable Luchita, j'espère que tu le sais
Je fermais les yeux, savourant le moment, buvant ses paroles quand je me mordis de nouveau la lèvre inférieure en commençant de légers mouvements de bassin qui témoignait de mon appétit. J'avais les jambes plus qu'écarter et je le laissais, impatiente que j'étais, jouer avec moi. Je finis par passer mes jambes autour de son corps d'Apollon tout en passant ma main derrière son cou.
- Tu es incroyablement doué, je convulsais maintenant du bassin.
Je n'avais jamais été préparée à ce genre de plaisir
- Tu vas jouir poupée ?
- Non
Il afficha un sourire défiant et se jeta sur ma poitrine :
- Je ne veux plus que tu caches cette belle poitrine en ma présence
Moi qui n'avais jamais aimé mon 85 B m'en voyais ravis. Je le gratifiai alors d'un sourire sincère avant de baisser mon regard sur sa main en train de s'amuser dans mon vagin.
Il lécha mon téton dur comme la pierre dont le sein tremblait à cause de mes convulsions.
- Sache que dès que tu auras quitté cette pièce, tu seras à moi que tu le veuilles ou non
Il mordilla légèrement le petit bout de chair avant de retirer sa main sur laquelle je venais de nouveau de me vider. Il la plaça au-dessus de ma bouche me faisant avaler la boisson. Il sourit sournoisement avant de se redresser sur ses deux jambes, il perdit son sourire charmeur, et reposa ses deux mains sur mes hanches me retournant alors ventre contre l'évier.
- Retiens bien ça Luchita : Je. Vais. Te. Baiser.
Il défit sa ceinture dans un bruit métallique puis il enroula ma queue de cheval dans son poing et me ramena à lui :
- Je veux d'abord que la salope que tu es me supplie, me chuchota t - il au creux de mon oreille
- Je-
- Tu ??
Il se mit à se frotter contre moi. Je pouvais alors à présent sentir son membre, dur et imposant contre mes fesses. Je me cambrais prête à l'accueillir. Je repris ma phrase :
- Je veux que tu me baises, ici, dans la salle de bain de Michael
- Non... Tu peux faire mieux bébé
- S'il te plaît. J'en meurs d'envie
- Essaie encore
- Seul toi peut réussir à me faire passer un moment inoubliable, j'ai profondément envie de toi
Je le sentis se raidir à mes mots
- Bien
Il s'infiltra en moi et en un éclair, j'avais ma main devant ma bouche pour m'empêcher de me faire plus bruyante que nécessaire. J'encaissais tous ses coups de bassin avec volonté et désir. Je voulais l'avoir tout entier en moi, alors je me faisais docile et sage. À chaque à-coup je pouvais d'ailleurs sentir sa chemise qui s'était nichée entre nous.
- Ces salières de venus te rendent encore plus sexy
Je souris, pensant à la vue qu'il avait effectivement sur mon dos et donc sur mes salières. Effectivement j'étais d'accord avec lui, elles rendaient la chose beaucoup plus attrayante.
- Oh oui !! Continue, comme ça, je fermai les yeux, me laissant envahir par cette sensation de plaisir et de plénitude
- Regarde-moi te prendre, ordonna t - il. Regarde ce que montre ton reflet
Je plongeais alors mes yeux dans la fille qui prenait tant de plaisir dans le miroir. Putain ! Je sentais l'orgasme revenir. Pour la troisième fois ce soir !
- Bien
Je souris à la fille.
- N'oublie jamais cette image Luchita
Il agrippa mon sein qui bougeait au rythme de ses coups francs et rapides.
Il poussa un grognement avant de lâcher sa poigne et d'agripper mes hanches. Le bruit que faisaient nos corps en se rentrant dedans était si plaisant. Il me donna une petite claque sur la fesse, je sentis l'endroit rougir. J'allais peut-être avoir une marque, mais le souvenir en valait la peine.
- Putain Lucia, il grogna mon prénom d'une manière si intense que ma marge vers l'orgasme se fit plus infime.
Il ne me baisait plus, il me faisait sienne. Il se pencha sur moi et se mit à me suçoter la peau fine de mon dos, au niveau des côtes, il passait ensuite à mon épaule me faisant part de l'intensité de son souffle.
- Ne t'arrête pas, je t'en supplie
Il retira son pénis me laissant d'abord incrédule, puis il joua avec quelques secondes avant de frotter son gland contre ma vulve. Je me mis à trembler au contact quand il s'introduisît de nouveau :
- Ohh
Il passa l'une de ses mains au niveau de mon cou, qu'il serra tandis que l'autre s'agrippait toujours à ma taille. Je n'arrivais plus à être discrète. Il me fit me redresser et me plaqua contre lui. Je gémis de satisfaction sentant son membre rentrer en contact avec mon point G.
- Oui, expirais-je
Il continua de me prendre comme ça, là, avant de me repousser sur le lavabo après que j'ai joui sur son pénis. Tandis que j'étais parcouru de tremblements compulsifs, il se retira rapidement, joui longuement sur ma cuisse marquée par sa main, et sur mon dos alors que j'étais toujours penché devant lui.
Il m'embrassa l'omoplate d'un baiser que j'appréciai et savourai. Il referma son pantalon, totalement satisfait et s'éloigna de moi.
Quand il fut presqu'à la porte, il se retourna sur une Lucia au visage rouge, qui l'observait, du sperme coulant sur son dos et sa cuisse.
- Merci
Il ne dit rien en retour :
- J'aurais des choses dont je devrais te parler, mais pas aujourd'hui. Va te reposer, bonne nuit
Sur cette fin sèche et froide, il s'en alla.
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