Chapitre cinq

Un mois, je ne pouvais pas croire que cela faisait maintenant un mois que la « rentrée » avait débuté, que... Que j'avais dis adieu à mes grasses matinées et bonjour aux journées de cours.

Il s'était passé tellement de choses ces dernières semaines... Que je n'avais vu le temps passer.

Tout d'abord, il y a eu l'incident avec Clary :

Flash back :

« - Mais puisque je te dis que ce n'est pas moi qui l'aie fait ! T'aurais juste pu me demander au lieu d'essayer de t'introduire dans ma chambre, dans ma sorte de repère secret en plus... Tu ne t'es pas dit que peut-être, elle serait agencée pour lutter contre des personnes qui, je ne sais pas moi, ne sont pas moi ? Je lui demande, agacé.

- Ah oui ? Parce que tu crois vraiment que toi, monsieur Magnus Bane, le plus grand mystérieux au monde, tu m'aurais laissé entrer ? Vraiment ? Clary souffle elle aussi, agacée. Et puis quoi, même si tu avais dit oui, tu aurais changé ou modifié quelque chose.

-Si ta théorie est correcte.

-Mais bien sûr qu'elle est correcte ! »

Je souffle en l'entendant croire si fort en sa théorie avant de secouer la tête.

« -Crois le si tu veux...Mais tu crois vraiment que toute cette histoire...Valait que tu te retrouves dans ce lit d'hôpital ? Je me suis inquiété. »

C'était dingue quand même... !

Juste pour....Pour... Quoi ? Un misérable petit truc que je lui aurais « volé » (bon d'accord, je lui ai effectivement pris...Mais c'était pas une raison pour qu'elle se mette dans cet état !) et elle décide d'aller dans MA chambre pendant que je n'étais PAS là, dans LA pièce où personne, absolument personne n'allait.

Elle me connait bien pourtant, non ?

Peut-être pas tout mais au moins le minimum, plus que la majorité ici...

Alors elle savait bien qu'en faisant cela, elle allait finir par être blessée !

S'il y avait bien une chose que je détestais c'était que l'on veuille violer mon intimité, ou même essayer d'apprendre des choses sur moi que je n'aurai pas dite moi-même.

Je détestais... Que l'on me connaisse bien, vraiment bien.

Parce que lorsqu'une personne te connait bien, tu ne peux plus rien lui cacher, tu es sans défense.

Parce que cette personne, elle, elle sait exactement quelles sont tes fissures, tes fragilités, et même si elle ne s'en rend pas compte, un jour, elle va forcément finir par te les ressortir.

Elle va forcément se sentir au-dessus de toi, parce qu'elle sait comment te mettre à terre.

Et peut-être que certains sont aussi purs et nobles que l'on puisse un jour l'imaginer, même eux, ils vont avoir ce comportement.

Parce que c'était quelque chose d'inconscient.

La peur, c'est elle qui rythme notre vie, et depuis la naissance du premier homme.

C'est une de nos émotions principales, mais surtout c'est elle qui nous fait survivre, elle qui est plus forte que les autres. Parce qu'elle renvoie à un état beaucoup plus primitif que tout ce que l'on vit ou expérimente au quotidien : L'instinct de survie.

Parce qu'en dehors de toutes les règles que l'on nous apprend lors de notre éducation, notre « socialisation primaire » comme diraient les sociologues, lorsque l'on se sent en danger, plus rien d'autre ne compte.

Il n'y a plus de « bien » ou de « mal » mais juste la « survie ».

Et l'homme ferait n'importe quoi pour survivre, même trahir ses amis.

C'est humain.

C'est pour ça que j'ai toujours tout fait pour préserver ma vie, mon passé, mes faiblesses.

Et encore plus avec un passé comme le mien.

J'ai toujours eu plus ou moins de liens avec les personnes (obligé, si l'on souhaite survivre, il faut laisser croire aux autres qu'ils te connaissent) mais jamais je ne me suis vraiment lié d'amitié avec quelqu'un et encore moins en amour.

Sauf avec Clary.

C'était ma meilleure amie, l'une des rares personnes en qui j'avais confiance, enfin... Plus confiance qu'en aucune autre personne en tout cas.

Alors oui, elle ne connaissait pas tout de moi, mais elle en connaissait plus que n'importe qui.

ET ELLE AURAIT DU SAVOIR QU'ELLE FINIRAIT BLESSEE SI ELLE ALLAIT DANS MA CHAMBRE.

Ah ça me tue !

Ca me tue qu'elle est fait ça parce que maintenant elle est blessée, et c'est de ma faute !

Putain, elle fait vraiment chier.

« -Hey, relax, fais pas cette tête, ils m'ont mis ici le temps que je me réveille. Mais maintenant que je suis réveillée, je vais aller faire un tour dehors, être en contact de la nature et tout ira bien. Ce n'est pas de ta faute Magnus. Sa voix se fait plus douce et au regard qu'elle me lance, je comprends qu'elle a compris que je m'étais véritablement inquiété. »

Foutu Elfe, non seulement grâce à leur lien avec la nature ils peuvent être guéris instantanément (si peu qu'ils soient en présence de végétaux ou quelque chose du genre) mais en plus ils avaient cette intuition... Argh ! Ils m'énervent !

« -Enfin si. Reprend soudain ma meilleure amie. Parce que si tu ne m'avais pas volé mon orange doré, je n'aurai pas cherché à tout faire pour la récupérer. Elle est où d'ailleurs ?

-... Dans mon ventre ? »

Un silence se fait entendre pendant plusieurs secondes avant qu'elle ne fronce les sourcils, le visage assombri.

Oh oh...

C'est vrai que s'il y avait bien quelque chose avec lequel il ne fallait pas plaisanter avec elle, c'était la nourriture.

« -Tu es en train de me dire que cette orange dorée dont je te parle nuit et jours depuis deux semaines, maintenant qu'elle est enfin arrivée à maturation et que j'aurai pu la manger... Tu me la prises ? C'est une plaisanterie, j'espère ? »

Parce que si les Elfes pouvaient faire pousser très vite la plupart des aliments...Les oranges dorées étaient différentes, et elles mettaient souvent longtemps avant de mûrir.

« -Mais tu sais que j'adore ça... Puis je voulais t'embêter, alors...

-ALORS TU T'ES DIT QUE MANGER MON ORANGE ETAIT UNE BONNE IDEE, C'EST CA ?

-Bah...

-JE TE JURE QUE... Bon, reste calme. Clary... Juste, inspire... Et expire... Elle ferme les yeux un instant avant de reprendre, les dents serrées. De toute façon je ne sais même pas pourquoi tu aimes autant ça. C'est vrai, c'est typiquement Elfique ce genre de fruit et..

-Ah mais c'est qu'elle est réveillée ! Intervient soudain un infirmier en arrivant dans la salle. Vous avez été très blessée...Comment vous vous êtes fait cela ?

-Oh... On va dire que je choisis très très très mal mes amis. Elle répond en me fusillant du regard. »

Oops ?

Fin du Flash back.

Donc ouais, grosse galère quand on y repense...

Puis il y a eu les premiers jours de cours et donc bien sûr... Qui dit premiers jours de cours, dit le discours de début d'année !

(Discours que je rate à chaque fois et qu'en plus -j'en étais sûr- à peu près personne n'en tenait vraiment compte, je sais même pas pourquoi on continue de le faire)

Flash back :

« - Bonjour à tous ! Je m'exclame soudain en arrivant dans ma salle. »

En voyant leurs airs à moitié ahuri je manque de lever les yeux au ciel.

Oui, je suis en retard, et alors ?

Ils devraient être plus content qu'autre chose, non ?

Je fais un tour d'horizon de la salle et quand je croise ses yeux bleus mon cœur loupe un battement.

Je secoue la tête avant de continuer mon « trajet ».

Je ne devais pas penser à ça.

Je ne devais pas penser à ça.

Et je ne devais pas vouloir savoir s'il allait bien ou même...Ce qu'il pensait de moi.

Allez Magnus, concentre toi.

Je ferme alors les yeux une seconde avant de m'assoir sur mon bureau.

« -Je sais déjà parfaitement que vous avez eu votre dose avec les discours pas forcément très intéressants... J'étais présent hier. Alors voilà, je ferai court. Cette année est votre première année dans cette école et comme vous êtes maintenant des vampires...Cette année sera plus difficile pour vous que pour les autres catégories. -En entendant des soupirs et en voyant certaines mines se décomposer je fais une petite pause, un léger sourire aux lèvres- Hey, ça va bien se passer ok ? Faites-moi confiance, c'est pas pour rien que je suis là. Je disais donc que... Ouais, ce sera plus dur cette année et surtout au début parce que vous devrez apprendre à tout maitriser rapidement, ce que les autres font de manière plus étalée dans le temps. »

Je fais un tour d'horizon du regard : ils ont l'air toujours aussi inquiet et en plus, ont l'air de ne rien comprendre.

Gé-nial.

C'est dingue pourtant !

Tous les ans je dois faire le même « discours » et tous les ans je galère à me faire comprendre.

Il devrait être supprimé. Le discours hein, pas l'incompréhension.

Je soupire en comprenant qu'encore une fois j'allais passer l'heure à expliquer un discours qui n'est censé durer que cinq minutes maximums.

Il faut croire que certaines choses ne changent jamais...

« -En fait, concrètement, chaque catégorie a un certain nombre de chose à acquérir pour qu'ils deviennent vraiment soit « vampire » soit « Elfe » « Alma » « Loup garou » et j'en passe. Il existe deux sortes d'enseignements, des principaux, et des complémentaires. Ces enseignements sont normalement répartis au cours de vos années d'études. Ce qui change avec vous, les vampires, c'est qu'alors que tous vos enseignements disons... « principaux » sont rassemblés durant votre première année, comme par exemple maitriser votre soif de sang, votre force, vitesse, vos sens décuplés, comment cacher vos canines... Pour les autres catégories, c'est beaucoup plus espacé au fil des années. Alors oui, cette année sera peut-être plus dur -mais ne vous en faites pas, ça va bien se passer- mais au moins après, vous serez beaucoup plus tranquille que les autres plus « peinards ». Vous voyez ? »

Quand je vois cette fois des petits sourires sur les visages, je souffle.

Ok, peut-être que c'était pas la meilleure des explications...Mais au moins, ils n'avaient plus cet air si inquiet et si interrogatif au visage.

« -De toute façon je vous réexpliquerai ça au fil des jours. J'ajoute -plus pour moi que pour eux. »

Lorsque je vois que personne ne répond, je prends une grande respiration avant de taper dans mes mains.

« -Ce discours enfin terminé, on va pouvoir passer aux choses plus amusantes. »

Parce que oui, ai-je déjà dit que je détestais devoir expliquer ces modalités chaque année ?

Fin du Flash back.

Sans compter qu'il y avait eu un incident avec Lorenzo et sa bande mais bon, vaut mieux pas y penser à cela sinon ça va encore me mettre en colère et c'est pas vraiment quelque chose que je veux.

Vous saviez que pour une minute de colère ou d'énervement, il fallait une heure pour l'évacuer ?

Une fois j'ai été énervé contre quelqu'un toute une journée, il m'a fallu des semaines pour pouvoir entendre son prénom sans que cela m'évoque de la colère ou de l'irritation.

« -Hello hello ! La voix de Clary m'interrompt dans mes songes, et me fait sursauter.

-Qu'est-ce que tu veux, encore ? Tu vois pas que j'étais occupé ?

-A quoi ? Elle me demande en essayant de comprimer un rire. Réfléchir les bras en crois, allongé sur ton lit, au monde qui t'entoure ? Ou peut-être que tu pensais à...

-Clary, ferme là. Je grogne en comprenant là où elle voulait en venir.

-Mais si ! Mais si c'est ça ! C'est ça ! Elle s'exclame comme euphorique. Surtout que... Elle laisse trainer sa voix et prend un timbre plus « chaud » ? Je ne sais pas vraiment, c'était Clary après tout, on ne pouvait pas toujours tout comprendre. C'était plutôt chaud entre vous la dernière fois il me semble.

-Mais pas du tout ! »

En entendant que ma voix avait pris de l'ampleur, son sourire s'était agrandi, alors que j'avais simplement poussé un soupir.

Parce qu'elle et moi on savait très exactement ce que ça veut dire lorsque je réagis comme ça...

« -Tu l'as fait ! Tu l'as vraiment fait ! Elle s'écrie alors avec toujours un énorme sourire. -foutu sourire-. Tu tiens à lui alors ? Tu vas le revoir ?

-Evidemment que je vais le revoir, je le vois tous les jours. Je souffle en me levant de mon lit, irrité. Et puis tu pourrais pas t'occuper de ta vie plutôt ?

-M'occuper de ma vie ? Alors que pour la première fois depuis que je te connais -c'est-à-dire à peu près depuis toujours- tu sembles être attiré par quelqu'un ? HORS. DE. QUESTION.

-Eh bien.. TU. VAS. DEVOIR. T'Y FAIRE. Je réponds de la même manière. Il ne se passera rien et il ne m'intéresse pas. »

Enfin juste un peu, un tout petit peu, mais elle n'a pas à le savoir.

Puis c'est différent, il m'attire contre ma volonté, donc ce n'est pas vraiment comme s'il m'attirait vraiment, si ?

« -Bien sûr que si ! C'est ça l'amour, rien ne se décide, rien ne se calcule !

-Tu as encore lu dans mes pensées ? Je m'exclame alors, sidéré, en remettant ma barrière mentale. Tu n'en rate pas une, hein ?

-Dis toi que c'est un peu ma vengeance contre ma cher orange... On est quitte maintenant ! Elle me fait un énorme sourire.

-Tu es encore là-dessus ? Je soupire lorsque je la vois hocher la tête. Bon, eh bien puisque c'est comme ça, je m'en vais !

-Tu t'en vas, vraiment ? »

Toujours ce foutu sourire moqueur au visage, c'est qu'elle se fout de moi, ma parole !

« -Exactement ! Je m'écrie en lui fermant la porte au nez. »

Moi aussi je peux être insupportable.

Je secoue la tête, bon eh bien...Je crois que ce sera salle d'entrainement aujourd'hui.

Aujourd'hui nous étions dimanche, les élèves n'avaient donc pas cours et tout le monde avait quartier libre.

Ca allait le faire.

Puis souvent il n'y avait pas grand monde dans les couloirs et encore moins en salle d'entrainement (les élèves rentraient souvent chez eux, et personne ne s'entrainait aussi tôt dans l'année.)

Au moins je serais tranquille.

Arrivé à la salle, je commence à faire les différents exercices (la salle était aménagée pour toutes les catégories, ainsi si les Elfes voulaient s'entrainer à faire voler des objets par exemple, ils pouvaient car il y avait le matériel adéquat, si les almas voulaient s'entrainer à voir dans le temps, il y avait une salle spécial ou une certaine ambiance et une grand silence régnait...Il y en avait pour tout le monde en fait, et même pour ceux qui veulent simplement devenir plus fort ou rapide ou... Musclé. )

Pour ma part, j'avais commencé par soulever des poids, puis j'étais allé courir, et maintenant je faisais des abdos.

Il n'y avait aucun bruit dans la salle, et évidemment, comme à chaque fois que j'étais seul et dans le silence, je me perdais dans mes pensées....

Réfléchir les bras en crois, allongé sur ton lit, au monde qui t'entoure ? Ou peut-être que tu pensais à...

Je revois son sourire, sa malice.

C'était plutôt chaud entre vous la dernière fois il me semble...

Les paroles de ma meilleure amie me reviennent en mémoire et je secoue la tête pour ne plus y penser.

« La dernière fois » comme elle l'a si bien dit, je...

Eh bien, j'étais en train de marcher vers ma salle de cours justement, quand il est arrivé.

Ses amis l'avaient poussé à venir me voir et maintenant...Il était devant moi.

Toujours aussi beau.

Putain.

« -Oui je... Enfin...Est-ce qu'on pourrait parler ? »

Il avait le regard baissé et se triturait les mains, nerveux.

Et ça, juste ça, cet insignifiant petit détail... Ca m'avait frappé, en plein cœur.

Je l'avais alors fait rentrer et, après quelques secondes de silence il m'avait parlé :

« -Je... Je voulais encore une fois m'excuser pour euh...Pour le comportement que j'ai eu la dernière fois. Enfin, lors de notre première rencontre. Je ne le voulais pas. Désolé.

-La dernière fois ? J'avais froncé les sourcils. Mais tu n'y pouvais rien voyons, tu...Cet abruti de Lorenzo ne t'avais pas correctement expliqué comment utiliser un tel portail. Ce n'est pas ta faute. »

Je lui avais alors fais un grand sourire et lui avais fait signe que ce n'était pas important.

« -Tu ne l'aimes pas ? Lorenzo je veux dire. Euh... Enfin.. Vous, ne l'aimez pas. Pardon. Il s'était excusé de nouveau et j'avais soupire, encore en voyant l'effet que cela me fait.

-Non, tutoie-moi. J'aime l'idée d'un « tu » entre nous. »

« Et ne m'en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j'aime. »

Quand j'y repense, j'ai envie de me baffer. J'ai été tellement... Tellement...Pathétique !

Il m'avait fait un petit sourire et alors qu'il allait s'en aller je l'avais retenu par le bras, et sans vraiment comprendre pourquoi ni sans même me douter de ce que j'allais faire, je lui avais dit ceci :

« Une dernière chose...N'hésite pas à venir me voir...Tu sais, si jamais tu as besoin. »

« N'hésite pas à venir me voir »

« N'hésite pas à venir me voir »

Mais à quoi j'étais bien en train de penser quand je lui ais dis cela ?!

Je fais le mec distant, je veux l'éloigner de moi autant que possible... Et je lui dis de ne surtout pas hésiter à venir me voir, sérieusement ?

Lorsque je lui ai dis cela, il avait cligne des yeux avant de rougir -encore- et que cette ambiance si étrange ne se fasse de nouveau ressentir.

La même, que lors de notre première rencontre.

La même alchimie.

« -Je... On... On devrait peut-être... Il m'a alors dit entre plusieurs balbutiements. Je vais... Merci de m'avoir fait rentrer, enfin...Il rougit d'avantage. Merci de m'avoir écouté et pour votre enfin ton, enfin... Je.. Je vais... Y aller je pense, c'est mieux. »

Et un abdo... Deux... Trois...

Ca suffit !

Les abdos n'arrivent plus à me canaliser et je crois que je vais devenir fou si je ne fais pas autre chose.

Je ressens encore la chaleur de sa peau contre ma main, son regard dans le mien...

STOP.

Je m'approche du punching ball et commence alors à taper, encore... Et encore... Et encore.

Au bout d'une dizaine de minutes, je me laisse tomber contre lui, en soufflant.

Mais putain mais qu'est-ce qui m'arrive ?

Lorsque je suis loin de lui j'arrive à peu près à me contenir (ou tout au moins à contrôler mes paroles) mais lorsque je suis près de lui... Lorsque nous sommes face à face et que je l'entends me parler... Je perds le contrôle, totalement.

Mais qu'est-ce que je suis en train de faire ?

Aujourd'hui, Izzy et Jace ont encore remarqué que j'étais ailleurs. Parce que même si nous étions rentrés chez nous, moi j'étais resté là-bas, avec lui. Des jours depuis notre dernière discussion et je n'arrive pas à faire autre chose que de penser à lui. J'ai bien conscience que mon comportement est plus que niais ou même futile mais... C'est comme ça, il était dans ma tête, dans mon corps, dans ma peau. Et ma sœur qui ne m'aide pas en me parlant de combien elle le trouvait mignon... Oui il est beau, plus que ça même. Et il m'avait dit que je pouvais venir le voir si j'en avais besoin...Bien sûr il doit dire cela à tout le monde, après tout n'est-ce pas ce que fait un prof ? Être là quand ses élèves ont besoin de lui ? Mais...Je ne sais pas, je ne l'ai pas ressenti de la sorte. Et puis il a l'air si distant et proche à la fois, si tendre et froid... Magnus Bane, mais qui es-tu ? -A

///////////////////////////////////////////////////

Helloooo j'espère que vous allez bien ! ;)

Tout d'abord je voulais vous demander teeeeeelllement pardon pour ce retard, je devais poster il y a quelques jours mais les évènements se sont enchainés les uns après les autres et bref !

Me voici aujourd'hui ! 

Pour me faire pardonner j'ai essayé de faire ce chapitre plus grand que les autres (environ 3500 mots) et je poste le prochain de suite ! 

Alors, je suis pardonnée ? :))

A part ça, comment avez-vous trouvé ce chapitre ? 

Des nouvelles théories qui se forment par rapport au chapitre précédent ? (si non, le prochain chapitre devrait vous donner plus d'indices ;))

J'espère vraiment que vous avez aimé, 

Merci pour tout, pour vos vues, vos votes, vos commentaires, vous êtes géniales. ❤

Merci ❤

En espérant que vous passerez une agréable semaine. 😊

Je vous embrasse.

Anna xx

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top