Still falling for you


OS NeiTama par Kacchan et Tamaki

Oeuvre d'art en média fait par Tamaki ;)

Song fic inspirée de la chanson : Still Falling for you - Ellie Goulding

Bonne lecture ;)

***

Qu'est ce qui m'a pris d'accepter ça ? C'est vrai que mon responsable de thèse avait beaucoup insisté en disant que ça serait bien pour mon CV, mon expérience et que ça me permettrait peut être de remédier à ma timidité maladive. Et niveau finance, j'en ai besoin. Mais n'importe quelle personne m'ayant rencontré pendant plus de 5 minutes est capable de dire que c'est la pire idée.

J'avais relu toutes mes notes et mes diapos pendant une bonne partie de la nuit d'hier. Incapable d'avaler quoi que ce soit ce matin, je suis parti le ventre complètement vide et je trépigne actuellement devant la salle me demandant ce qui serait pire : attendre qu'elle soit pleine et entrer, ou rentrer maintenant et voir la salle se remplir petit à petit devant mes yeux ? Je fini par entrer, m'assois au bureau sur l'estrade et je ne quitte pas mes notes des yeux, alors que je n'arrive pas à déchiffrer le moindre mot.

Je regarde l'heure, me lève et le silence se fait doucement. Je contemple mes pieds et me tourne vers le tableau, puis écrit "Amajiki-san" dessus et prononce avec grand mal "je suis Amajiki-san, je vais vous parler du théâtre et de son rôle dans la société au cours de l'histoire". Je me retourne vers les étudiants, les yeux baissés pour ne pas les voir. La salle est pleine, je les entend et mon feutre s'échappe de mes doigts. Je me baisse pour le ramasser, ma main tremble et je la resserre fort sur le stylo pour faire cesser le tremblement. Je lance mon diapo sur le rétroprojecteur et, pour éviter de voir tous ces visages, je lis mes notes. Une sueure froide commence à envahir mon dos et il me faut toute mes force pour arriver à la fin de ce que j'avais prévu de dire.

- Des... avez-vous des questions ? dis-je, levant pour la première fois les yeux sur les élèves qui semblent plus ou moins concentrés. Certains regardent leurs portables. La plupart ont leur ordinateur ouvert devant eux pour prendre leurs notes ou se distraire.

- Dans ce cas... je pense que... le cours est terminé, vous pouvez y aller.

Je m'écroule dans la chaise à côté du bureau sur l'estrade, mes jambes tremblant trop pour sortir immédiatement bien que mon envie de fuir soit forte. J'attends que tout le monde soit parti.

Je capte quelques commentaires sur moi alors que les étudiants sortent de la salle, "...étrange...", "...à fait que lire ses notes...". Je serre les poings, je savais que ça se passerait comme ça. Je dois me reprendre, essayais-je de m'encourager quand je vois un étudiant blond se diriger vers moi, ce qui me surprends.

- Très intéressant votre cours professeur...

- Amajiki-san, le reprends-je.

Je me sens trop mal d'être appelé professeur après ce cours désastreux.

- D'accord... Amajiki-san, dit-t-il en prononçant bien distinctement chaque syllabes.

Un poids tombe dans mon estomac. Finalement, c'est peut être encore plus déstabilisant qu'il m'appelle comme ça...

Cet étudiant semble avoir tellement d'assurance et il a un petit sourire arrogant, on aurait dit qu'il s'amusait de moi. Mais ce qui me troublait le plus était ses yeux bleus si perçants, qu'on dirait qu'ils peuvent lire directement dans votre tête.

- Vous, dit-il en pointant un doigt vers moi, avez besoin d'aide pour animer un cours et, moi, ajouta-t-il en pointant son doigt vers lui, j'aurais besoin de votre aide pour mon mémoire.

Il prononça sa phrase calmement en insistant sur certains mots. Sa façon de parler était provocante mais également audacieuse. Me donnant des frissons. A moins que ce ne soit que le contre-coups du stress du cours.

- Vous avez un bureau ou un endroit où on pourrait en parler ?

***

Neito était un showman. Il était fait pour ça. A lui seul il attirait les regards, peu importe ce qui l'entourait, c'est lui que l'on regardait.

Je l'admire, je le regarde du coin de l'œil dès que la situation me le permet, quand je le croise dans les couloirs de l'université. Il y a toujours de l'agitation autour de lui. Ca me serre le coeur. Parfois je croise son regard pendant un de mes cours, quand j'ai l'audace de lever les yeux vers mes élèves et je me détourne vite avant de rougir trop vivement.

J'attends nos rendez vous avec impatience, il a fini par ne plus quitter mon esprit. Chaque fois qu'on se retrouve tous les deux dans mon bureau et qu'il me parle, qu'il s'emporte sur un quelconque sujet ou que son regard me transperce, plus rien ne compte autour. Et juste comme ça, tout ce que je respire, tout ce que je sens, il devient tout pour moi. Je suis en train de tomber amoureux...

- Avez-vous déjà crié Amajiki-san ? me demande-t-il un petit sourire accroché sur son visage.

Je vire au rouge à cause de l'allusion et bégaye.

- Pa-pardon ?

Il s'amuse à me provoquer depuis 2 mois déjà sous couvert de faire de moi un meilleur professeur. Pour que j'ai le courage de parler mais plus encore pour que je puisse rendre un cours captivant.

Chez lui ça semble si naturel. Il dit qu'il a pour but que j'arrive à m'affirmer, même si il semble prendre un peu plus de plaisir que nécéssaire à me faire rougir sans arrêt, je ne dois pas me faire d'illusions. Il le fait pour respecter sa part du marché, mais moi, je suis ébloui par chacun de ses geste, à chaque instant, je tombe un peu plus amoureux de lui...

- Crier, hurler, laisser vos émotions exploser ?

- N-non, je ne crois pas.

Il tourne la tête à gauche et à droite.

- Ici, Ce n'est pas le bon lieu, déclare-t-il.

- Le bon lieu... pourquoi faire ?

- Vous allez voir, dit-il en se dirigeant vers la porte de mon bureau.

Il ouvre et m'attend dans l'encadrure.

- Alors, vous venez ? dit-il en tendant le bras vers moi comme pour m'inviter à le prendre.

Ce que je ne fais pas. Je n'aurais jamais assez de courage pour faire quelque chose d'aussi osé que ça. Je le suis cependant et il traverse la cour, se rend au parking et monte dans une voiture un peu tape à l'oeil. Il ouvre la fenêtre et s'impatiente.

- Je vous attend.

- Où compte-tu m'emmener ? je lui demande.

- Un endroit où je pourrais vous faire crier, dit-il un sourire taquin sur ses lèvres.

- Ca ne me dis pas où c'est... je rétorque, sans doute trop faiblement pour être entendu.

- Vous n'avez pas confiance ?

Je monte du côté passager et mon coeur bat beaucoup trop fort. Il lance une musique avec de fortes basses qui font vibrer la voiture. Puis il fait ronfler le moteur en rigolant.

Je ne peux m'empêcher un faible sourire face à ce spectacle. Au final, je ne suis pas inquiet et ça n'a pas d'importance où l'on va. Tout ce que je veux c'est un peu plus de temps à passer avec lui. Personne ne m'avait jamais fait sentir comme ça. Il est le feu et je suis la glace, moi la pluie lui le ciel bleu. Tout me semblait neuf. Il était plus brillant que l'or, tout ce qu'il faisait m'éblouissant tellement. J'avais envie de jouer avec lui, de tenter tout. Ce que je ressentais était hors de contrôle. Mon coeur battait trop fort.

Il m'emmène dans un parc, prend le premier chemin et le quitte rapidement en me lançant des "par-là" de temps en temps. Le soleil se couche doucement et le ciel s'assombrit. Il prend des couleurs orangées et les nuages deviennent bleus et sombres. On se retrouve seuls, il y a des arbres, l'herbe est haute. Il s'arrête soudain.

- Ca me semble bien. Maintenant, criez !

- Quoi... ? Que dois-je crier ?

- Rien, tout, ce qui vous passe par la tête. Ce que vous ressentez.

Je le regarde apeuré, ne le sentant pas du tout. Ma gorge est nouée, j'ai peur d'être ridicule, devant lui. Il prend soudain une grande inspiration.

- JE SUIS NEITO, JE SUIS LE MEILLEUR ET JE VAIS TOUT DÉCHIRER, cria-t-il à plein poumons.

Il me regarde, comme si ce qu'il venait de faire était tout naturel.

- A votre tour.

- Mais... je ne peux pas...

- Bien sûr que si, fermez les yeux. Respirez... Il n'y a personne. Personne ne vous entend. Maintenant vous vous concentrez sur vos émotions. Des émotions fortes, peu importe ce que c'est. Les émotions les plus fortes que vous gardez en vous, ca peut être de la colère ou de l'enthousiasme, de la peur... peu importe. Vous prenez une grande inspiration et vous lâchez tout.

J'avais suivis ses indications, fermé les yeux, laissé ce que je ressentais pour lui m'envahir. C'était incontestablement les émotions les plus fortes que j'avais ressenties de ma vie. J'avais inspiré et, quand il me l'avait dit, j'avais crié "NEITO" dans la nuit tombante.

J'ouvre les yeux, puis la bouche, sans prononcer un mot, sous le choc de ce qui venait de sortir de ma bouche. Je n'avais pas fait ça.

-Pa-pardon, je ne... voulais pas dire ça, tu me parlais et là... je savais pas quoi crier, alors... je bégayais lamentablement.

- Bravo, s'enthousiasma-t-il apparement pas du tout perturbé par le fait que j'ai crié son prénom.

- Vraiment pas mal pour une première fois et vu votre timidité. Ca fait du bien ? demanda-t-il avec un sourire.

Il prit une nouvelle bouffée d'air avant de recommencer

-JE DÉTESTE KATSUKI !!!! hurla-t-il en direction du ciel.

- Qui est ce Katsuki ? je lui demande.

- Un con, à vous !

Cette fois je réfléchissais un minimum avant de dire n'importe quoi.

-J'ADORE LES PAPILLONS

- Ah bon ? Pourquoi ?

- Je sais pas... c'est joli ? déclarais-je simplement en haussant les épaules.

Il rigole avant de crier.

- ADORAAAAABLE

-MERCI, je lui répond toujours en criant ou ce qui se rapproche le plus de ce que je peux faire.

-c'était pas mal, mais il commence à faire froid, rentrons, dit-il.

Je lui suis jusqu'à sa voiture et il me dépose à la fac avant de rentrer chez lui.

***

Neito avait pris l'habitude de débouler dans mon bureau dès que l'envie lui prenait, à la minute où il avait une idée à m'exposer pour son mémoire ou que l'idée d'un nouvel exercice pour tenter de me faire devenir un meilleur prof lui traversait l'esprit. Aujourd'hui ne faisait pas exception à la règle.

J'ai eu une idée de génie ! Et si j'intégrais une étude des événements numériques dans mon mémoire ?

Comment ca ?

Les événements auxquels les gens assistent et participent via les réseaux sociaux comme des lives ? Ou des happening ?

Ca pourrait être intéressant, en effet.

Il tire la chaise en face de mon bureau, pose son ordinateur et commence à faire ses recherches comme s'il était chez lui.

Il s'était installé petit à petit si bien que je n'ai juste eu le temps de m'en rendre compte et au fond ça m'arrangeait bien. Mais ca me déconcentre aussi. Je profite de ces moments là pour le contempler, ses expressions sont tellement différentes lorsqu'il se concentre. Après une bonne heure parfaitement improductive pour ma part, Neito me demande de regarder si ses recherches ne sont pas hors sujet.

Il se lève, s'étire... mon regard s'égare sur un morceau de la peau de son ventre qui se découvre alors qu'il lève les bras. Il souffle fortement et je me me force à maintenir mon regard son ordinateur que j'ai posé en face de moi pour lire ses notes.

- Je vais me prendre un café, vous en voulez un ? me propose-t-il.

- Avec plaisir, merci.

Je profite de son absence pour commencer à lire en diagonale les résultats de ses recherches et note quelques commentaires, avertissements ou encouragements quand je trouve le sujet bien trouvé.

Il dépose le petit gobelet brûlant sur le bureau et reste debout à souffler sur le sien.

- Au fait, quel est votre prénom, Amajiki-sensei ?

- P-pardon ?

- Votre prénom, répond simplement Neito, parfaitement conscient que j'ai entendu sa requête.

- Je ... ne pense pas que tu aies besoin de savoir ça, dis-je.

J'avais très envie de lui dire, l'idée que Neito puisse m'appeler par mon prénom était terriblement, irrationnellement, dangereusement tentante. Cependant ça me paraissait une très mauvaise idée. Bien sûr, j'avais le droit d'avoir des relations amicales avec un élève, mais je savais que ce n'était pas ce que je voulais avec Neito. Je devais garder le peu de distance qu'il y avait encore entre nous afin d'éviter tout dérapage qui me ferait perdre mon poste de professeur.

- C'est injuste, vous m'appelez Neito, vous ! proteste-t-il.

- Je... je suis ton professeur, dis-je essayant d'être convaincant et échouant certainement.

- D'accord, professeur, dit il d'un ton appuyé. Si c'est ça votre truc...

Je rougis face au sous entendu plus qu'évident.

- De toute façon si je veux vraiment le trouver, ca me prendrais quoi, 10 bonnes minutes, en comptant la pause clope.

- Tu fumes ? dis-je, étonné.

- Bien-sûr que non, c'est très mauvais pour le teint et l'haleine ! C'était histoire de dire à quel point ça serait facile.

En disant ça, il attrape un des nombreux papiers qui traînent sur mon bureau et je lui arrache des main, légèrement tremblant.

- Tu es intenable ! peste-je.

Il sourit avec un air mutin. Il va me tuer, quand il me regarde comme ça, je me damnerais pour lui. Je me rassois derrière mon bureau, prend une gorgée de café et me remet à ses recherches. Je change de fenêtre pour regarder une des sources qu'il a trouvé et me trompe en cliquant. Je me retrouve devant ce qui semble être une affiche pour un spectacle. Il y a une magnifique photo de Neito en costume dessus et un texte "Neito fait son show".

- Tu fais des spectacles ? la question était sortie toute seule.

- Hum ? répond-t-il, les sourcils froncés.

- Je suis désolé, je suis tombé sur ton affiche...

- Ah, non, enfin si. Je voudrais, pour le moment j'écris, je m'entraîne, je fais des matchs d'impro pour l'instant rien n'est fini. Mais d'ici quelques années, je serais une star ! Préparez vous à voir mon visage sur des immenses affiches partout dans la ville.

Je lui souris, ca lui va tellement bien que je ne doute même pas une seule seconde que ça se produira.

***

La fin d'année arrive tellement vite. J'ai à peine eu le temps de l'anticiper, trop perdu dans mes pensées pour lui, perdu dans ses yeux, impatient de le voir encore, de l'entendre encore, je n'ai pas vu le temps filer. Je ne veux pas ne plus avoir d'occasion de le croiser chaque jour ou d'excuses pour le voir et lui parler.

J'ai retourné le problème dans ma tête encore et encore au cours des derniers jours. La seule chose à faire... la seule option que j'aie... je dois faire ce qu'il avait tenté de m'apprendre tout au long de cette année. Exprimer mes émotions. Je dois lui dire que mon cœur a une histoire avec le sien. Qu'il me fait mal parfois, mais m'emporte vers des sommets que je n'aurais jamais imaginé. Qu'il me fait me sentir si bien... il me semble que je tombe amoureux encore un peu plus chaque jour. Alors j'ai besoin de plus.

A la fin de chaque cours, je le regarde partir en me disant qu'il faut que j'ose. Un mot. Il suffirait de lui dire que je dois lui parler. C'est si simple. Et ensuite je lui avoue. Au pire, si ce n'est pas réciproque, je ne le verrais plus, mais de toute façon si je ne dit rien ce sera pareil. Je n'avais rien à perdre. Alors pourquoi était-ce si dur à faire, si dur à dire ?

Il ne reste presque plus de temps et mes mots restent toujours coincés dans ma gorge. Mon corps est tétanisé, même l'idée que je puisse le perdre n'est pas assez forte pour briser cette angoisse qui me paralyse. A quoi auront servis tous ces mois où il a tenté de faire de moi quelqu'un de plus courageux...

Je transpire, et me perds plusieurs fois dans mes explications pendant que je donne mon dernier cours. Je ne peux empêcher mes bras de trembler et quand j'annonce la fin en souhaitant à mes étudiants de réussir dans leurs projets et à leur soutenance de mémoire. Mon cœur va littéralement exploser. Je me sens nauséeux et la tête me tourne alors que les élèves sortent de la salle. Je vois la tête blonde de Neito s'en aller avec les autres, je suis désespéré.

Il reste 3 jours. Dans 3 jours il part de la fac et ne reviendra qu'une seule fois pour soutenir son mémoire, après quoi, plus rien. Je passe le plus de temps possible dans les couloirs de la fac et je le croise effectivement, à plusieurs reprise. Jamais seul. Comment l'interpeller dans ces conditions ? Devrais-je l'attendre le soir devant sa voiture ? Ça serait vraiment creepy.

C'est vendredi, on y est. J'ai tellement mal. Je le vois enfin, sortant d'une salle et je m'arrête. Je me retourne et je croise son regard. Il ne me sourit pas. J'ai levé le bras mais il n'a pas esquissé un mouvement. Et c'est comme ça que ça se terminera.

Je passe par le secrétariat pour prendre quelques papiers et je vais aller récupérer mes affaires dans mon bureau pour partir. Quand j'ouvre la porte, je le vois, assis effrontément sur mon bureau.

- Vous m'avez déçu professeur... vous n'avez rien à me dire ?

Pourquoi disait-il cela ? Qu'attendait-il de moi ? Avais-je oublié quelque chose ?

- Bo-bonne chance pour ton mémoire ?

- C'est tout ? dit-il l'air outré.

- Je... je....

- Oui ?

Il descend du bureau et se tient devant moi, ses yeux perçants plongés au fond des miens, je rougis et regarde au sol. Même ainsi je ne peux pas.

- Amajiki-san, ça m'a pris du temps... mais je pensais que vous aviez vu a travers mes défauts et mes cicatrices.

- Tamaki. Je ne suis plus ton professeur à présent, ai-je le courage d'articuler doucement.

- Tamaki. Tu devrais me regarder dans les yeux.

Mon cœur me fait mal, tout mon être est douloureux, qu'est ce que ça signifie ? Je ne peux pas relever les yeux.

-Je ne veux pas ... que tu partes, chuchotais-je.

-Pourquoi tu ne veux pas que je m'en aille ? insiste-il.

-Parce que tu ne reviendra pas ici, ma voix meurt dans ma gorge alors que les mots ne viennent pas.

-J'ai pourtant un bonne raison de revenir, non ?

Je relève enfin les yeux vers Netio. Je rougis alors qu'il fait un pas vers moi.

-A moins que... ? dit-il.

-...que ?

- Dis-moi ce que tu as à me dire Tamaki, m'ordonne-t-il gentiment.

- Je suis amoureux de toi, avouais-je enfin.

Les lèvres de Neito se déposent délicatement sur les miennes. Toute la douleur s'en va et je me laisse tomber dans ses bras. Tout ce que je sens est son souffle, le contact de ses lèvres, juste lui. Ça nous a pris du temps, ce premier baiser, mais personne ne m'emporte comme il le fait. Je voudrais lui dire de ne jamais me lâcher. Je crois que je suis encore en train de tomber amoureux...

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